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pas facile de dire à coup sûr si cette distance de 84cm est représentative ou pas de ce qu'on entend.
Ce qui est sûr c'est que ce chope le micro au point d'écoute n'a rien à voir avec ce qu'on entend , sûr de sûr, c'est facile de la savoir en faisant un enregistrement avec un très bon micro.
Notre audition n'a rien à voir avec un micro et les distances ne sont pas comparables. L'auditeur peut s'éloigner sans trop capter de réverbérations, le micro chope tout .
Quand on fait des enregistrements on le sait tous.
Donc il est possible que ces 84cm soit cohérents dans le lieu en question si il est pas mal réverberant . Si il l'est moins ça sera 1m, 1m50, c'est selon.
Pour le faire il faut faire un enregistrement qualitatif à différentes distances et comparer l'écoute à l'enregistrement et se caler là dessus au plus ressemblant, pas de règle donc , ça explique tous les désaccords à ce sujet.
Je pense qu'il est quand même illusoire de croire qu'une mesure au micro sera parfaitement représentative d'une écoute, il y aura toujours quelque chose qui foire plus ou moins. C'est une aide, n'en demandons pas plus.
Et bien nous ne sommes pas d’accord.
La mesure au micro donne des informations essentielles pour régler l’interaction enceintes/pièce et l’ignorer est une erreur qui fait perdre beaucoup de temps.
Je suis d’ailleurs surpris de voir l’énergie dépensée sur les câbles quels qu’ils soient alors que la base (interaction piece/enceintes) n’est pas correctement traitée.
Pourtant l’impact sur ce qu’on entend est colossal et sans ambiguïté alors qu’un changement de câble USB par exemple est à peu près équivalent à la perturbation induite par un pet de mouche à 10m.

Mais bon, chacun fait comme il veut et ceux qui veulent dire qu’un micro ne sert à rien peuvent continuer tranquillement leurs essais subjectifs de tous poils.

(09-09-2020, 12:12 PM)Notepi a écrit : [ -> ]
Citation :Pourquoi une mesure à 84cm dans l’axe ? En quoi est-ce représentatif de ce qu’on entend ?

J'ai fait des mesures entre 117 cm et 17 cm, de 9 cm en 9 cm environ.
L'idée était de savoir s'il fallait mesurer au point d'écoute ou très près de la membrane. (Sur les forums vous lisez tout et son contraire)
A chaque fois je corrigeais réponse et phase acoustique.

Si le point d'écoute était pertinent, 117 cm aurait été le meilleurs de la série de mesures, et j'aurai du refaire des mesure plus loin.
Si la mesure très proche de la membrane était pertinente, 17 cm aurait été le meilleurs, et j'aurai du refaire des mesures plus près.
J'ai trouvé comme meilleur une mesure à 84 cm, en notant qu'il y a peu de différence sur la réponse (un bon gros trait tout de même), et que c'est la phase acoustique qui est le critère majeur.

Je lis les forums depuis longtemps, cet essai personne n'a écrit l'avoir fait.
Je n'ai pas d'explications sur les 84 cm, la distance peut-être différente chez vous.
Essayez, soyez pragmatique.

A 84 cm vous prenez un peu la pièce mais pas trop, et vous avez le baffle step.
Mes ALTEC 420-8B sont bien directif dans les aigus, les enceintes sont tournées de 35°, je ne capte pas beaucoup de réflexions a ces fréquences.

Cordialement, Dominique

Ok pour la phase, c’est une très bonne méthode car on ne veut mesurer que l’enceinte, mais pour l’amplitude c’est une approximation risquée car on cherche l’interaction enceinte/pièce là où elle est pertinente et comme elle varie de façon importante suivant l’endroit où on se trouve, mesurer au mauvais endroit va donner un résultat aléatoire. Il peut être correct mais c’est un pur hasard et ça n’est pas généralisable.
je n'ai pas dit qu'il faut l'ignorer mais qu'il faut mesurer dans des conditions réalistes et tenir compte des differences entre perception et micro , justement à cause de la pièce, s'y adapter car le final sera l'écoute.
Les seules conditions où on peut mesurer à distance fixe c'est en chambre anéchoique , sinon c'est du pur bricolage non reproductible à différentes conditions de pièces.
Sinon c'est tout faux et subjectif , justement car ne pas tenir compte d'un fait scientifiquement prouvé est subjectif.
Pour le câble usb, tu es complètement à coté de la plaque, pas grave , passons là dessus , c'était hors sujet et encore de l'attaque purement gratuite Smile
Reçu ce matin la visite d’un ingé son, stupéfait de la tenue du son dans l’auditorium [et qui soit dit en passant cherchait où était le sub..... (il n’y en a pas...) ]

Le coeur de la restitution est le matériel.
Si le matériel ne lâche rien c’est la base.

Ensuite effectivement perfectionner le traitement acoustique est toujours bénéfique !!
Et non-négligeable.

Mais CQFD
- on peut avoir un résultat excellent (dans le respect de la musique) avec un matériel excellent sans perfectionner l’acoustisque,
- l’inverse, super traitement mais matériel en défaut, ce sera du défaut....
L’idéal étant les deux à la fois bien entendu (sans jeu de mot).

Le câblage fait partie du matériel.

Il n’y a absolument pas de comparaison ni de concurrence entre traitement acoustique et matériel : ce dernier apporte ce qu’il apporte, le CONTENU, le traitement le contenant.

Le contenu ne s’invente pas : le matériel le sort ou pas.
Le traitement ne peut inventer ce qui est absent à la sortie.
Il peut grandement améliorer ce qui sort, oui.
Mais pas récupérer ce que le matériel ne sort pas.

Tout commence donc par sortir le plus possible de l’enregistrement, dans un respect du son musical et la cohérence musicale, ensuite autant qu’on le peut travailler l’environnement.

Chacun fait ses choix.
Car chacun construit son résultat d’écoute comme il l’entend (avec jeu de mot).
À la fin c’est ainsi. Wink

Lorsque j’entends un système super pourléché dans la correction active, mais où il manque des choses essentielles, ou des choses tout court dont je sais que c’est dans l’enregistrement, ou que les timbres ne sont pas respectés, je me dis que c’est dommage, et surtout je ne peux pas rester devant.
Mais c’est le choix du propriétaire que de négliger la base.

Lorsque j’entends un système où tout est là, précis et riche à la fois, et qui respecte la musique, mais où l’on entend un mode, je reste devant. Car la musique est là. Et si le défaut d’acoustique n’est pas trop violent je l’oublie.

L’idéal étant de regrouper les deux. Evidemment.

Lorsque je vois des débauches d’énergie qui se comptent en années en convolution sur un ensemble matériel qui ne peut pas restituer, je m’interroge.....

En revanche si la base est d’excellence, oui le travail en vaut la peine.

Mais si le câble USB (ou l’un de ses copains) mange la moitié des plans, a des timbres de casserole, aucun traitement acoustique ne rattrapera cette perte.

« Fifrelin », c’est le mot récurrent dans le clan de ceux qui croient au père Noël dans cette idéologie, mais c’est la réalité sur le terrain.

Rephase est un outil.
Je rends l’antenne. Big Grin
Mon point n’est pas d’opposer les deux mais de relativiser les impacts. L’un est évident pour n’importe qui, l’autre est sujet à interprétation et pas toujours un progrès. Il suffit de voir les débats sur les cables et l’incapacité à s’entendre sur les tests en aveugle. 

Sur l’échelle de Arthur Salvatore, les câbles c’est au plus un 4 dans le cas le plus favorable, le traitement acoustique c’est rarement inférieur à 5, mais bon comme dit Nathalie chacune fait comme il l’entend.
Perso, 100% d'accord avec Nathalie, à l'encontre de ceux qui placent en premier l'acoustique de la pièce
Personnellement, je pense que seuls ceux qui n’ont pas regardé le sujet de la pièce pensent que le matériel peut compenser des problèmes venant de l’interaction piece/enceintes.
Évidemment un mauvais matériel dans une pièce traitée restera mauvais, mais un bon matériel dans une pièce inadaptée perdra l’essentiel de sa performance et on pourra toujours bricoler les cables ou la source ce qui est mangé par la pièce restera mangé.
Croire que le cerveau corrige c’est ne pas avoir écouté le même système dans une pièce adaptée.
Le cerveau corrige énormement, mais pas tout, c'est certain.
Les proportions de ce qui compte le plus? Le système avant tout selon moi . Chacun son avis, , rien n'est prouvé, pour le prouver il faudrait pluger un câble épanoui dans mon cerveau.
Le traitement acoustique ça peut être passif et relativement simple , déjà ne pas utiliser une pièce totalement vide sinon c'est se compliquer énormement la tache. Des objets, fauteuils, canapés, tapis, tentures font déjà du bon boulot.
Une convolution mal faite et avec du mauvais matériel, peut deteriorer le signal sérieusement , le cerveau aurait fait le boulot bien mieux.
(09-09-2020, 03:06 PM)pda0 a écrit : [ -> ]Personnellement, je pense que seuls ceux qui n’ont pas regardé le sujet de la pièce pensent que le matériel peut compenser des problèmes venant de l’interaction piece/enceintes.
Évidemment un mauvais matériel dans une pièce traitée restera mauvais, mais un bon matériel dans une pièce inadaptée perdra l’essentiel de sa performance et on pourra toujours bricoler les cables ou la source ce qui est mangé par la pièce restera mangé.
Croire que le cerveau corrige c’est ne pas avoir écouté le même système dans une pièce adaptée.

Pour le matériel, ce n'est aucunement un pb de compensation mais bien, comme l'explique Nathalie, de capacité intrinsèque à restituer le message sonore. Ce que l'électronique ne restitue pas est à tout jamais perdu. Alors que ce que la pièce absorbe ou amplifie à l'excès pourra partiellement être compensé par le cerveau.

Il vaut mieux écouter du bon matos dans une mauvaise pièce que du médiocre dans un excellent auditorium (merci de ne pas caricaturer cette réflexion, on ne parle ni de cage à rats ni de vieux transistor pourri).

L'idéal étant bien sûr d'avoir les deux, tout le monde est d'accord, mais il y a des priorités
@lamouette: Bien sûr ! Une convolution même bien faite ne rendra pas bon un mauvais matériel et si elle est mal faite elle peut être néfaste. C’est pourquoi il faut de la méthode pour ne pas faire n’importe quoi, n’importe comment. Et c’est aussi vrai pour le passif, on peut y aller au hasard, au pif, ou avec de la méthode et un rationnel que tout le monde peut comprendre et entendre avec ses oreilles après avoir utilisé un micro.

Ne pas mesurer, ne serait-ce que pour savoir ce qu’il se passe, c’est se voiler la face et surtout passer à côté d’opportunités d’amélioration rapides, pas chères et très efficaces.
Mais on peut, bien sûr, continuer à croire qu’on a des oreilles en or et un cerveau plus malin que la moyenne qui n’a pas besoin d’informations objectives.

Pour prouver l’impact relatif d’une pièce adaptée vs un matériel c’est facile, il suffit d’écouter le même système dans une pièce inadaptée et dans une pièce adaptée. En le faisant (je l’ai fait) on se rend vite compte de la capacité du cerveau à corriger, ou pas...

Mais c’est certain que les vendeurs de matériel préfèrent dire que le matériel s’affranchit des contraintes grace aux capacités du cerveau...

Et si vous regardez mon matériel vous pouvez voir que je ne prêche pas pour un matériel bas de gamme qui mettrait la pâtée au haut de gamme parce qu’il est dans une bonne pièce. 

Je ne nie pas l’importance du matériel, mais je ne m’aveugle pas sur ses capacités à s’affranchir de la réalité objective.