(12-17-2019, 09:59 AM)totololo a écrit : [ -> ] (12-17-2019, 06:18 AM)Nicoben a écrit : [ -> ]...
Quand on a soigné mon cancer à l'IGR, on l'a directement collé sur le dos du tabac malgré mon jeune age (29 ans à ce moment), le mal est là, on l'enlève, on soigne, on supprime le tabac... mais a t on géré l'effet cocktail qui est la vraie cause d'apparition du cancer à ce moment? Non car on ne maitrise pas l'effet cocktail, il n'est pas étudié, pourtant je ressens bien, je sais bien ce que j'ai fait à cette époque et quels éléments ont pû participer à la naissance du mal, donc j'évite désormais l'effet cocktail dont je pense avoir été victime, je ne considère pas la communauté scientifique comme défaillante, elle m'a sauvé la vie, mais je ne considère pas non plus que leur approche soit assez large pour éviter que cela se reproduise.
L'absence de preuve scientifique ne peut pas être une preuve de non existence d'un phénomène, surtout quand le résultat attendu est la somme d'une multitude de paramètres qui ne sont pas reproduits ensemble pour chercher ces preuves. L'effet cocktail est la définition même de tout ce qui se passe ici bas dès que l'on est sur un mécanisme complexe, et non désolé de le dire la science maitrise mal les phénomènes complexes, elle fait le plus souvent la somme simple de phénomènes pris séparément, et en tire des conclusions en rejetant les "observants" à leur savoir limité pour justifier leurs conclusions et le non besoin d'investiguer plus avant.
Mais bon c'est un cercle sans fin, celui qui sait pense qu'il n'y a rien a entendre, celui qui entend pense qu'il y a quelques chose de plus à savoir. Il n'y a pas plus sourd que celui qui ne veut rien entendre, et il n'y a pas plus influençable que celui qui veut entendre, c'est çà non? Ne restons pas sur des banalités pareilles, on peut s'élever plus haut que çà.
Je ne peux pas mieux dire ce à quoi j'adhère à 110% !!!
On remarquera que bien peu de médecins sont des lanceurs d'alerte...
Il n'y a pas de risque !!! Ils ne vont pas se fâcher avec le conseil de l'ordre...
Et pour revenir à l'audio, il n'y a pas pire sourd que ceux qui s'estiment "experts" techniciens et croient avoir une vision exhaustive des phénomènes qui gouvernent notre perception au sens large des sons.
Les experts qui ont l'humilité de reconnaitre qu'ils sont loins de maitriser tous ces phénomènes sont rares et ce sont eux qui ont une chance de faire avancer le shimiliblick.
Les autres, les donneurs de leçons puants (type HC..) ne sont que de médiocres besogneux de la technique qui n'écoutent pas de musique mais des préjugés et certitudes techniques basées sur un savoir forcément plus ou moins lacunaire. A moins qu'ils ne considèrent qu'ils savent tout sur tout, qu'on déjà tout découvert.
C'est pareil en matière médicale...
Ah mais oui, c'est ça alors...
Laurent.
D'abord, la prise en charge médicale n'a rien à voir avec les expérimentations qu'on peut faire en audio chez soi ou dans le cadre d'une recherche professionnelle.
En médecine, on doit d'abord ne pas nuire, et cela implique que du moment qu'on a pas de preuve qu'un traitement (Médicamenteux ou non) n'est pas plus bénéfique que nocif, on ne doit pas le prescrire.
En Audio, c'est quand même très différent... Et avant d'accabler les forumeurs d'HCFR, ce sont avant tout aux fabricants de matos hifi qu'il faudrait demander pourquoi ils ne sont pas plus au fait scientifiquement sur les causes de leurs impressions d'écoute. Après tout, eux ne sont pas limités par le "primum non nocere" et peuvent expérimenter beaucoup de chose. Mais le flou artistique et l'absence de conclusions scientifiques laisse songeur... Après tout, rien ne les empêche, les Uptone et consorts, de publier des études scientifiquement valides pour émettre des hypothèses sur des phénomènes électriques et/ou acoustiques encore méconnus. Mais force est de reconnaitre que ce n'est pour l'instant pas le cas, alors même que des bidules sont sur le marché à des prix non négligeables. Il serait donc plutôt pas mal que le monde de l'industrie s'inspire, sur ce point, du monde de la santé.
Enfin, les médecins ne sont, la plupart du temps, pas des chercheurs, ce sont des ouvriers du soin, et ils sont souvent débordés par ce travail, l'archivage administratif de leurs actions, et la médiation quotidienne avec les familles. Lancer une alerte c'est bien joli, mais encore faut-il avoir de la matière, et il se trouve qu'en dehors de situations très particulières des bassin à exposition particulière (Chimique, radioactive, etc...), il est très compliqué de faire une synthèse dans son petit coin sur quelques cas isolés d'une même pathologie, surtout qu'en médecine, les présentations cliniques d'une même maladie sont souvent différentes, et ce n'est souvent qu'a posteriori, après une étude méticuleuse d'un ensemble de cas, qu'on s'aperçoit de la cause identique probable à un ensemble de cas.
Et puis, je te rappellerais aussi que des alertes, les médecins en lancent quand même régulièrement en cas de suspicion de toxi-infection alimentaire communautaire ou d'épidémies inhabituelles, mais ça ne fait pas le buzz.
Tout cela n'a donc rien à voir avec le conseil de l'ordre, qui n'est d'ailleurs pas toujours en odeur de sainteté chez les professionnels. Qu'il y ait des gens de réseau, c'est malheureusement inévitable, comme le lobbying, et comme partout et dans toutes les professions. Mais cela ne résume absolument pas le monde médical actuel qui est très complexe. On est plus dans les années 30.
Bref, le donneur de leçon, en l'occurence, c'est plutôt toi, et on ne peut pas dire que cette leçon soit brillante...