10-04-2024, 01:09 PM
Salut
Cela va sans doute en décevoir certains, mais un autre post non hifi
Bach est très souvent considéré comme rasoir, et je peux le comprendre.
La fugue est une forme assez intellectuelle, avec un « sujet » et un « contre-sujet » qui se « tricotent » entre plusieurs « voix », 3 ou 4 pour la majorité. Le terme fugue vient de fugare, fuir, le thème semblant fuir d’une voix à l’autre. Sans entrer dans les détails, les « technologies » d’harmonie et de contrepoint y sont utilisées.
L’une des difficultés majeures avec Bach et les compositeurs aussi éloignés, c’est que les partitions ne contiennent que les notes. Aucune indication de dynamique ou d’articulation (l’équivalent de la ponctuation), rien que dalle. Les musiciens de l’époque « savaient », nous on ne sait plus grand chose mais quand même un peu plus que quand cette musique a été rejouée après près de 3 siècles d’arrêt complet.
Les fugues me font penser à Matrix. Un fatras de « trucs » qui donne naissance à qq chose de global. Une fugue n’est-elle que la somme de ses voix ou est-elle qq chose de +? Jouer une fugue, c’est à la fois voir la matrice et sa production en même temps.
J’ai travaillé la fugue qui suit il y a exactement 50 ans. Elle est considérée comme exemplaire, parfaite (la fugue, pas mon interprétation ). J’ai toutes les annotations des 3 profs avec qui je l’ai travaillée, pas contradictoires, mais différentes. Aujourd’hui, j’y ai apportée un peu de lecture personnelle.
Le cerveau, Matrix et l’indépendance des mains, ça va. J’ai besoin de refaire un peu de « technique » (simultanéité des notes des accords par example).
Avec une pensée très triste pour celui qui, comme l’a dit Denisot, a hélas fini par conclure.
Cela va sans doute en décevoir certains, mais un autre post non hifi
Bach est très souvent considéré comme rasoir, et je peux le comprendre.
La fugue est une forme assez intellectuelle, avec un « sujet » et un « contre-sujet » qui se « tricotent » entre plusieurs « voix », 3 ou 4 pour la majorité. Le terme fugue vient de fugare, fuir, le thème semblant fuir d’une voix à l’autre. Sans entrer dans les détails, les « technologies » d’harmonie et de contrepoint y sont utilisées.
L’une des difficultés majeures avec Bach et les compositeurs aussi éloignés, c’est que les partitions ne contiennent que les notes. Aucune indication de dynamique ou d’articulation (l’équivalent de la ponctuation), rien que dalle. Les musiciens de l’époque « savaient », nous on ne sait plus grand chose mais quand même un peu plus que quand cette musique a été rejouée après près de 3 siècles d’arrêt complet.
Les fugues me font penser à Matrix. Un fatras de « trucs » qui donne naissance à qq chose de global. Une fugue n’est-elle que la somme de ses voix ou est-elle qq chose de +? Jouer une fugue, c’est à la fois voir la matrice et sa production en même temps.
J’ai travaillé la fugue qui suit il y a exactement 50 ans. Elle est considérée comme exemplaire, parfaite (la fugue, pas mon interprétation ). J’ai toutes les annotations des 3 profs avec qui je l’ai travaillée, pas contradictoires, mais différentes. Aujourd’hui, j’y ai apportée un peu de lecture personnelle.
Le cerveau, Matrix et l’indépendance des mains, ça va. J’ai besoin de refaire un peu de « technique » (simultanéité des notes des accords par example).
Avec une pensée très triste pour celui qui, comme l’a dit Denisot, a hélas fini par conclure.