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3DLAB Nano Player & Transport V4/V5/Vx avec Leedh Processing
Tout-à-fait d'accord avec Nicoben. 

Depuis que des individus de plus en plus nombreux corrompus par les EMI/FRI disent que les ordinateurs de base sont incapables de sortir un fichier, et encore plus un flux audio-numérique potable, je finis par me faire influencer. J’avais déjà fait une incartade avec un lecteur réseau TotalDac à ma solution préférée, soit Wave-Mac2010-audirvana 3.2 sur iTunes- AIR Devialet-WIFI-Devialet, mais sans conclusion plus favorable. L’arrivée sur le marché des nouveaux 3Dlab me fait penser qu’il est temps de retravailler la question. J’ai beaucoup de considération pour Charles-Henri Delaleu depuis que, il y a une dizaine d’année, j’avais écumé les magasins de hifi à la recherche du meilleur lecteur CD-SACD, et c’est son millenium qui a remporté la palme, même face à des engins trois ou quatre fois plus chers. Au vu des bonnes critiques qui circulent sur ses lecteurs et players, et des résultats de mesure extra-terrestres, et semble-t-il une conception relativement originale, et le réglage de volume de Gilles Millot, il était tentant de tester l’engin.

J’ai reçu le 3Dlab Nano Player V5 signature en juillet et pour pouvoir l’évaluer tranquillement dans ses possibilités, je l’ai emporté en vacances avec un NAS, des clés USB, un ampli numérique (802), un ampli analogique (DUAL Classe A CV2480) et différents câbles numériques.

Le résultat avec le 802 était déjà sympathique avec le V5 en serveur, liaison s-pdif par un câble Pharos, mais le résultat devenait franchement plus agréable et musical sur le DUAL servi par la sortie du DAC du V5, par câbles Vecteur. J’étais même très étonné par le rendu de ce système dont les ambitions restaient limitées à la base, même si l’ampli au moment de sa commercialisation avait été considéré comme une belle réussite. Homogénéité et beauté des timbres, dynamique et image, l’essentiel y était pour un bon plaisir d’écoute.

De retour à la maison, les comparaisons ont pu être menée de façon plus systématique vis-à-vis d’autres lecteurs réseau et DACs. D’abord avec l’arrivée de Nicoben et sa voiture pleine, surtout par les blocs Luxman classe A qui ne se laissent pas transporter comme des bouquets de fleurs. Lumin et DAC Tambaqui font partie du voyage, ainsi que les câbles AES Bibacord et XLR Koubala Sosna Elation.  

Première étape sur les J26, le local est plus pratique pour installer un paquet de boites. Impossible de trouver le Lumin sur le réseau, les joies de l’informatique ! On va passer par le lecteur 3Dlab et comparer d’abord son DAC avec le Tambaqui sur un ampli Luxman. Les différences sont bien sensibles. D’abord sur l’équilibre, assez descendant sur le Tambaqui, un peu creusé en médium du 3Dlab. Pas de quoi détimbrer les voix ou les instruments mais on se demande si cette situation ne crée pas un effet de masque sur les détails avec le Tambaqui, car sa résolution dans le haut du spectre, la perception des réverbérations et par là même la mise en image sonore en focalisation et profondeur est limitée par rapport au 3Dlab qui fait preuve d’une transparence et d’une analyse des échos et réverbérations contenues dans le message musical que je ne crois pas encore avoir eu l’occasion d’entendre nulle part. Au niveau du grave, le 3Dlab va également chercher les moindres nuances de timbres et de résonances qui apparaissent simplifiées avec le Tambaqui. Sur le concerto de Bach par Ophélie Gaillard et son ensemble, le Tambaqui est plus sur les caisses, le Nano est plus sur les cordes, mais quel soyeux, quelle précision sans la moindre agressivité.

À noter en passant que l’on a pas entendu de différence entre un NAS (Silent de QNAP) et des clés USB branchées à l’arrière du lecteur.

Seconde étape sur les 1max, sans le Tambaqui, le Player 3Dlab Nano Player V5 Signature en direct sur les deux blocs Luxman bridgés (260 W en classe A). Bon, que dire, nous étions trois subjugués par une musicalité totale. Formidable expérience. Sur des enceintes qui sont des révélatrices implacables de tout élément d’un système, impossible d’accrocher quoi que ce soit pouvant perturber le plaisir. Ces amplis sont vraiment des stars, et le player leur donne le miel qui les envoient au ciel, avec nous.

Retour au Devialet 900 sur les pavillons, comparaison de « AIR-wifi » avec 3Dlab-AES Audioprana. À noter au passage que la comparaison de câbles numériques AES-EBU Audioprana et Bibacord s’est soldé par un match nul. Le 3Dlab confirme une résolution exceptionnelle, fascinante, sur tout le spectre, appréciable autant sur les détails qui peuvent être perçus dans le grave que dans le médium ou l’aigu où les harmoniques sont précis à l’extrême, jusqu’aux informations de réverbérations que l’on distingue bien séparés de leurs sons d’origine, et qui structurent acoustiquement le lieu d’enregistrement. La focalisation des sons dans les trois plans de l’espace est d’une précision absolue. Ces capacités sont en relation avec une très grande transparence et un creusement relatif du médium, car lorsque l’on repasse sur « AIR » et cela peut se faire en simplement changeant l’entrée de l’ampli, si on a lancé le même morceau sur les deux sources, l’équilibre est plus abouti, les voix plus charnelles, les timbres plus agréables sans pertes sur les autres critères, de précision de l’image en particulier, c’est plus addictif. Mais il est évident qu’en optimisant les réglages du système pour l’entrée Nano V5, il ne devrait n’y avoir aucun problème pour retrouver un équilibre comparable. Et puis sur des morceaux très difficiles à passer, genre le Monteverdi de Rinaldo Alessandrini ou le Rheinmadchein de Raphael Pichon, les voix gardent une pureté remarquable même sur les pires forte de soprano ou d’ensemble choriste, ça parle.

Quatrième étape chez Nicoben. D’abord sur son « petit » système avec les Marten Duke 2 avec HPs full céramique, ampli Leben avec EL 84, DAC AYON, lecteur Lumin, on a pu comparer les lecteurs et les DACs. Le Nano fait un peu mieux que le Lumin en transparence et résolution, mais y a pas un monde. Le Nano player fait sensiblement mieux sur ces critères que Lumin+DAC AYON, mais un certain creusement du médium apparait, comme précédemment. Nicoben a peaufiné ce système et à la base, il est bien agréable, avec des timbres justes et une vivacité intéressante vue la taille des enceintes et de la pièce. L’insertion d’un élément comme le V5 signature perturbe quelque peu l’équilibre patiemment établi. Comme tout système, suffit pas d’apporter un élément supérieur, il faut revoir la mise en oeuvre.

Cinquième étape chez Nicoben, son « grand » système. Lumin-Tambaqui-Coîncident préamplificateur et amplis 845/300B, sur d’abord des enceintes Triangle Magellan Quatuor, d’un équilibre déjà montant, et là, même si elles ne manquent pas de qualités, notamment en transparence et résolution du grave, elles s’accordaient mieux avec les timbres consistants du Tambaqui qu’avec la couche supplémentaire de transparence apportée par le 3Dlab. Chez Nicoben, il y a de la ressource et on continue avec ses Egglestonworks Andra qui vont nous remettre sur le droit chemin des timbres naturels y compris avec le Nano V5, qui comme sur les tests précédents, apporte un supplément de résolution sur tout le spectre et d’image. Belle écoute avec du matériel de choix il faut bien dire.

En conclusion, le Player 3Dlab Nano V5 Signature est la source numérique indépendante la plus performante que j’ai pu écouter attentivement. Transparence, résolution, dynamique, absence de distorsions diverses (ou son numérique), image sont au top. Il y a certainement d’autres lecteurs réseau, et DACs qui font très bien leur job de par le monde. On ne peut tout connaître, mais par comparaison avec des choses réputées et connues, ce lecteur-DAC semble aller plus loin en résolution, transparence et pureté du son. Comme beaucoup d’appareils très transparents, il donne d’abord une impression de médium atténué, et ne s’intègre pas forcément dans des systèmes qui ont par avance cette tendance, mais l’expérience montre qu’en player sur de bons amplis, il peut propulser l’écoute à un niveau surprenant. De quoi remettre en jeu des amplis purement analogiques. L’amélioration de l’alimentation peut certainement faire évoluer l’équilibre de l’appareil. Ce sera le sujet du prochain chapitre, avec des comparaisons avec TotalDac et Weiss 202.
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RE: 3DLAB Nano Player & Transport V4/V5/Vx avec Leedh Processing - par jalucine - 09-06-2021, 05:59 PM

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