06-24-2016, 02:15 PM
Je vous avais annoncé la rédaction d’un CR d’écoute concernant l’Heed Audio Elixir mais compte tenu de mon relative manque d’exercice en la matière, je me contenterais de vous fournir quelques une de mes impressions. Comme évoqué au début de ce sujet, le remplacement de l’AAC a été motivé afin de satisfaire certaines attentes en matière de restitutions, de besoins (sortie casque de qualité par ex) et bien évidement de budget, ce qui m’a amené au final à faire le choix de l’Elixir.
Inutile de faire le tour du propriétaire, sachez juste que la présentation est de bonne facture. La façade est épurée avec comme commandes deux boutons et un potard de volume motorisé agréable à manipuler. Les différentes connexions disponibles sur le panneau arrière sont suffisamment espacées pour ne pas s’énerver en tentant de brancher plusieurs sources et cela même avec du « gros câble » : en bref, c’est propre et fonctionnel.
L’Elixir vient en remplacement d’un Audio Analogue Crescendo sur mon système principal comprenant :
Sources : Marantz CD 42 MK II / EeePC + Daphile
DAC : Arcam irDAC
Enceintes : Q Acoustics 3050
Câbles : Atlas (voir signature)
Commençons par la dynamique du Heed qui laisse derrière l’AAC. D’ailleurs je me sens un peu idiot car j’ai l‘impression qu’il y a encore quelques jours, je ne savais pas du tout de quoi il était question. Le bon côté des choses est qu’à présent, quand l’on me parle de dynamique, je sais de quoi il s’agit, enfin je crois. Malgré son format « mini », cet ampli cache donc bien son jeu, il en a sous le capot. Dès les premières écoutes, il restait un goût de « on continue ? ».
Passons vite fait à l’équilibre spectral, les détails, le placement voix/instrument et la transparence bref tout ce qui fait le charme d’un CR d’écoute : Vous êtes prêt ? Et bien R.A.S. Les basses sont biens tenues (bien mieux que l’AAC), les médiums sont très plaisants et les aigues sont sans reproche, ça file haut sans agressivité. Je prends plaisir à suivre les instruments un à un même au milieu d’une masse orchestrale avec facilité.
Ce petit intégré Hongrois débarque donc avec pas mal d’atouts… Tout comme beaucoup de modèles de même gamme mais si vous avez l’occasion de jeter vos oreilles dessus, vous vous rendrez compte que ce ne sont pas ces points qui vont véritablement démarquer l’Elixir du reste mais tout autre chose. Lors des premières écoutes, un aspect fait de suite « mouche » : La musique s’écoule tranquillement, sans le moindre accroc, le système audio laisse place à la musique, à l’émotion. Voilà tout est dit, peu importe le registre musical, l’Elixir arrive toujours à faire passer quelques choses : Que je sois surpris à taper du pied ou encore à m’évader littéralement, à chaque fois la même rengaine, je me dis simplement « c’est beau, c’est bon ».
Au fait la sortie casque ? Et bien on reprend les même et on recommence, mon AKG Q701 accommode très bien avec le nouveau venu et mes oreilles me remercient à chaque écoutes.
Cela m’a toujours fait un peu sourire quand un mélomane/audiophile annonce « Je redécouvre mes enregistrements » sauf qu’à ce jour, je suis embêté car je me trouve dans ce cas de figure. Enfin, j’annoncerais plutôt que j’apprécie grandement la musicalité dont fait preuve l’Elixir ce qui me permet d’appréhender les enregistrements sous d’autres « facettes », parfois inconnues il est vrai.
Pour exemple, le Live in Paris de Dianna Krall qui jusqu’à présent m’ennuyait profondément (et bien plus encore). Au hasard d’une playlist, arrive le morceau « Fly me to the moon » et là je me mets à suivre la rythmique, un temps de réflexion, je vérifie c’est bien Dianna Krall qui me fait bouger la tête. J’écoute alors l’album : la voix est agréable et l’accompagnement est de bon niveau, ça swingue parfois, je prends plaisir à écouter le jeu de la miss sur son piano, le public applaudit, je suis avec lui : Pas mal en fin de compte. Je suis donc passé d’un enregistrement qui me provoquait des aigreurs à un bon moment musical…
Au passage, une anecdote concernant le volume sonore d’écoute : Depuis l’acquisition de l’Elixir, je n’ai jamais tourné le potard à plus de 9h ce qui correspond déjà à un volume confortable sur les 3050. Contrairement à l’AAC, je n’éprouve pas le besoin d’augmenter indécemment celui-ci pour apprécier la musique, tout est là avec clarté et dynamisme et cela même en écoute nocturne.
Alors l’Elixir est-il un produit qui met sur le carreau les champions du HG à 4000 €, vaux-t-il 3 ou 4 fois son prix ? Aucune idée, mais pour 1000 €, il en donne beaucoup et c’est déjà pas mal ! Dans les faits, il s’agit de ma première combinaison qui me permet d’écouter véritablement de la musique, ni plus ni moins… Après un peu plus de deux ans d’essais, d’écoutes, d’achats plus ou moins fructueux, de milliers de questions, je suis enfin arrivé à un ensemble qui satisfait mes besoins en correspondant à mon budget.
Allez, place à la musique à présent et peut être à une platine vinyle en fin d’année
Inutile de faire le tour du propriétaire, sachez juste que la présentation est de bonne facture. La façade est épurée avec comme commandes deux boutons et un potard de volume motorisé agréable à manipuler. Les différentes connexions disponibles sur le panneau arrière sont suffisamment espacées pour ne pas s’énerver en tentant de brancher plusieurs sources et cela même avec du « gros câble » : en bref, c’est propre et fonctionnel.
L’Elixir vient en remplacement d’un Audio Analogue Crescendo sur mon système principal comprenant :
Sources : Marantz CD 42 MK II / EeePC + Daphile
DAC : Arcam irDAC
Enceintes : Q Acoustics 3050
Câbles : Atlas (voir signature)
Commençons par la dynamique du Heed qui laisse derrière l’AAC. D’ailleurs je me sens un peu idiot car j’ai l‘impression qu’il y a encore quelques jours, je ne savais pas du tout de quoi il était question. Le bon côté des choses est qu’à présent, quand l’on me parle de dynamique, je sais de quoi il s’agit, enfin je crois. Malgré son format « mini », cet ampli cache donc bien son jeu, il en a sous le capot. Dès les premières écoutes, il restait un goût de « on continue ? ».
Passons vite fait à l’équilibre spectral, les détails, le placement voix/instrument et la transparence bref tout ce qui fait le charme d’un CR d’écoute : Vous êtes prêt ? Et bien R.A.S. Les basses sont biens tenues (bien mieux que l’AAC), les médiums sont très plaisants et les aigues sont sans reproche, ça file haut sans agressivité. Je prends plaisir à suivre les instruments un à un même au milieu d’une masse orchestrale avec facilité.
Ce petit intégré Hongrois débarque donc avec pas mal d’atouts… Tout comme beaucoup de modèles de même gamme mais si vous avez l’occasion de jeter vos oreilles dessus, vous vous rendrez compte que ce ne sont pas ces points qui vont véritablement démarquer l’Elixir du reste mais tout autre chose. Lors des premières écoutes, un aspect fait de suite « mouche » : La musique s’écoule tranquillement, sans le moindre accroc, le système audio laisse place à la musique, à l’émotion. Voilà tout est dit, peu importe le registre musical, l’Elixir arrive toujours à faire passer quelques choses : Que je sois surpris à taper du pied ou encore à m’évader littéralement, à chaque fois la même rengaine, je me dis simplement « c’est beau, c’est bon ».
Au fait la sortie casque ? Et bien on reprend les même et on recommence, mon AKG Q701 accommode très bien avec le nouveau venu et mes oreilles me remercient à chaque écoutes.
Cela m’a toujours fait un peu sourire quand un mélomane/audiophile annonce « Je redécouvre mes enregistrements » sauf qu’à ce jour, je suis embêté car je me trouve dans ce cas de figure. Enfin, j’annoncerais plutôt que j’apprécie grandement la musicalité dont fait preuve l’Elixir ce qui me permet d’appréhender les enregistrements sous d’autres « facettes », parfois inconnues il est vrai.
Pour exemple, le Live in Paris de Dianna Krall qui jusqu’à présent m’ennuyait profondément (et bien plus encore). Au hasard d’une playlist, arrive le morceau « Fly me to the moon » et là je me mets à suivre la rythmique, un temps de réflexion, je vérifie c’est bien Dianna Krall qui me fait bouger la tête. J’écoute alors l’album : la voix est agréable et l’accompagnement est de bon niveau, ça swingue parfois, je prends plaisir à écouter le jeu de la miss sur son piano, le public applaudit, je suis avec lui : Pas mal en fin de compte. Je suis donc passé d’un enregistrement qui me provoquait des aigreurs à un bon moment musical…
Au passage, une anecdote concernant le volume sonore d’écoute : Depuis l’acquisition de l’Elixir, je n’ai jamais tourné le potard à plus de 9h ce qui correspond déjà à un volume confortable sur les 3050. Contrairement à l’AAC, je n’éprouve pas le besoin d’augmenter indécemment celui-ci pour apprécier la musique, tout est là avec clarté et dynamisme et cela même en écoute nocturne.
Alors l’Elixir est-il un produit qui met sur le carreau les champions du HG à 4000 €, vaux-t-il 3 ou 4 fois son prix ? Aucune idée, mais pour 1000 €, il en donne beaucoup et c’est déjà pas mal ! Dans les faits, il s’agit de ma première combinaison qui me permet d’écouter véritablement de la musique, ni plus ni moins… Après un peu plus de deux ans d’essais, d’écoutes, d’achats plus ou moins fructueux, de milliers de questions, je suis enfin arrivé à un ensemble qui satisfait mes besoins en correspondant à mon budget.
Allez, place à la musique à présent et peut être à une platine vinyle en fin d’année
Choisir son premier système HiFi [Le non-guide]
Système I : KEF LS50, Heed Elixir, Marantz CD-42 mkII, WIIM Ultra
Système II : KEF Cresta 2, Marantz PM-4000, Philips CD-380
Casques : AKG Q701, FOCAL Listen, Sennheiser HD-555, TaoTronics TT-EP01
Système I : KEF LS50, Heed Elixir, Marantz CD-42 mkII, WIIM Ultra
Système II : KEF Cresta 2, Marantz PM-4000, Philips CD-380
Casques : AKG Q701, FOCAL Listen, Sennheiser HD-555, TaoTronics TT-EP01