01-31-2018, 09:18 AM
(Modification du message : 01-31-2018, 09:33 AM par Musicalbox.)
Il y a quelque chose qui me gêne.
Il n’y a à mon avis que DEUX positions tenables :
- soit on ne présente pas de mesures, et dans ce cas on n’en parle pas,
- soit on invoque les mesures et on justifie tout ce qu’on fait par des théories qui reposent dessus’ et dans ce cas on mesure vraiment.
On ne peut pas à tout bout de champs justifier ce qu’on fait par des théories reposant sur des mesures qu’on ne pratique pas pour vérifier qu’au moins on est conforme à ce qu’on annonce.
La théorie on peut l’invoquer comme justification lorsqu’on peut présenter les justificatifs qui l’etayent.
Sinon on ne se justifie pas avec, on ne l’invoque pas.
Il faut être cohérent.
Les phénomènes liés à RLC sont identifiés,
mais sans contrôle à la mesure des câbles réalisés il est impossible d’établir la corrélation.
Connaître la théorie est très intéressant.
Mais dans la pratique il n’y a pas d’adéquation systématique entre des valeurs et un résultat.
La théorie dégage des phénomènes, des tendances.
On entend un câble « bouché « on se dit Tiens il doit être capacitif.....
Mais un câble capacitif n’est pas forcément bouché..............................
Intellectuellement il est intéressant de savoir les principes.
Dans la pratique on se rend compte que les paramètres sont nombreux et noient ces éléments théoriques en grande partie dans d’autres paramètres.
Notamment dans ce qui a été exposé ici n’est considéré QUE les conducteurs.
Or lorsqu’on les complète d’une panoplie d’isolants pour les agencer, ils agissent sur le résultat, chacun à leur manière.
On va ainsi retrouver des catégories, isolants qui rendent le son mat, isolants qui aerent, etc......
RLC n’est qu’une petite portion d’un plus grand nombre de considérations.
Qui modulent et modifient le principe RLC.
C’est obligatoire puisqu’on se rend compte que la mesure ne corrèle pas toujours le résultat ni le principe.
Ceci il est important de le dire :
une vérification à la mesure RLC peut très bien tomber en parfaite contradiction avec le résultat.
Certains de mes collègues ont mis cela en évidence rapidement.
Il est tout à fait sain de chercher l’explication à ce que l’on constate.
Mais dans ce cas il faudrait creuser beaucoup plus loin, et là il faut s’adresser aux fabricants qui disposent d’un labo et des appareils de mesure. Car on se rend vite compte que RLC n’est qu’un paramètre qui ne tient pas la distance seul.
On discute, essayez s’il vous plaît de ne pas ramener cela à des questions de personnes.
S’il vous plaît, si vous voulez que cette discussion soit utile il faut qu’elle prenne en compte les facettes du problème.
Jamais je n’ai fait une mesure RLC, et jamais je n’ai prêté attention à cette notion.
Je sais que les résultats y sont en partie liés. En partie seulement.
Mais je ne pars pas de la théorie pour faire le résultat.
Je pars du résultat pour établir une étude, non suivant des théories, mais suivant directement le comportement des matériaux.
Ceci pour vous dire qu’au final
de toute façon les phénomènes sont les mêmes pour tout le monde....
Mais partir de la théorie pure pour concevoir requiert de construire vraiment selon les mesures.
Il n’y a pas de position intermédiaire.
Concernant le contenu,
les composants simples d’utilisation pour le diyeur sont très faciles, et permettent sans gros réglage d'arriver à de très bons résultats.
C’est effectivement le fil de 0,5mm (que je surnomme le fil « à tout faire »), et le conducteur plat qui comme dit précédemment permet une section plus importante sans trop d’effets négatifs.
Ensuite il y a un autre degré de travail.
Si ces conducteurs sont faciles c’est que leur effet est limité.
Si les effets commencent à dépasser ces limites effectivement ils sont moins faciles à gérer.
Et on peut faire le choix de les éviter.
Mais au contraire on peut choisir de franchir l’étape suivante, le degré supérieur : attaquer les conducteurs aux effets plus prononcés, et y adjoindre des réglages qui permettent de les exploiter.
Effectivement les sections supérieures à 0,5mm vont concerner la moitié basse du spectre.
Les sections inférieures à 0,5mm vont concerner la partie haute du spectre.
Attention ceci est une première approche,
car modifier le bas du spectre à une influence jusqu’en haut.......
Si vous avez déjà joué avec les curseurs d’un egaliseur,
ou si vous vous intéressez à la correction active,
vous savez qu’on ne peut pas raisonner par tranche de fréquences car elles sont interactives.
Un son en lui-même,
même s’il est d’une fréquence élevée,
contient une étendue spectrale.
Les fréquences ne sont pas juxtaposées mais se chevauchent.
C’est ce qui fait la richesse des timbres et des instruments.
Donc pour poursuivre lorsqu’on se met à utiliser des sections plus grosses que 0,5mm on déséquilibre le résultat, on l’enrichit, on le nourrit,
il faut alors le rééquilibrer par des sections plus fines.
Dans une enceinte on a un boomer, si vous y collez l’oreille ...vous y trouverez un son de tonneau bien enflé et brouillon.
Mais vous avez un tweeter !!
Et les deux (ou plus) font le son complet.
Il en est de même pour les conducteurs.
Utiliser des conducteurs de 0,8 1 ou même 1,5mm donne une richesse bien plus ample et profonde. Riche quoi.
Mais !!
Il faut régler les sections d’autres fils pour d’autres parties du spectre.
ET si on fait monter autant qu’on fait descendre, ET si au milieu on veille à ce que cela reste droit, alors on a une richesse sur l’intégralité de la bande.
Évidemment la section globale grossit,
ce qui convient très bien aux alimentations conséquentes.
Mais n’a pas d’intérêt pour des petites alimentations.
Dans le cas ou de la sorte on utilise un faisceau de conducteurs bien plus enrichi,
on doit aussi les agencer d’une manière étudiée intégrant PLUSIEURS isolants ayant chacun leurs propriétés.
Au final je suis d’accord c’est extrêmement complexe.
Mais la différence est telle .......
Et plus le système est cossu plus cette richesse se déploie et s’approfondit.
Où en sont RLC une fois qu’on arrive à cette richesse de contenu ?
Où le mo!ndre conducteur est noyé dans une trame complexe.
On a alors affaire à un résultat global.
En résumé je comprends que toute personne saine d’esprit et en pleine forme intellectuelle désire comprendre.
Et tout constat à ses explications.
Mais vous ne pouvez pas simplifier,
vous ne pouvez pas réduire à R fait ci, L faut ça, et C autre chose.
Vous ne pouvez pas réduire les câbles à seulement des conducteurs. Car trois ou cinq isolants différents de plus modifient le résultat.
Vous ne pouvez pas réduire à deux ou trois sections ou types de fils. Car tout est enrichissement.
Vous ne pouvez pas réduire les câbles à des registres,
car le contenu d’un câble gère AUSSI, les plans sonores, la scène globalement (profondeur largeur sensation d’espace), mais aussi la position et la présence de chaque plan en lui-même et par rapport aux autres, ainsi que l’image. Le câble gère aussi la tenue au volume.
Le travail est considérable si l’on veut correctement gérer chacun de ses points et tous ensemble. (Cohérence des registres).
Vient immédiatement la question des référents. ..............
Si l’on n’a qu’un système d’un type, on passe à côté de tout ce qui est en dehors de ses limites.
Et c’est CELA qui engendre les incompréhensions ! !
Il n’y a pas de validité d’étude sans vaste panel.
Voilà. Il n’y a là dedans rien de polémique,
la conclusion est qu’à notre niveau (je m'inclus) penser pouvoir concevoir des câbles en utilisant des théories est forcément réducteur vu notre petit niveau.
J’ai des collègues qui en ont les capacités et le matériel pour le faire.
Aucun de nous ici présents.
Il reste donc le chemin inverse :
l’empirisme.
Et là c’est l’oreille qui est le seul outil. Et la rigueur d’analyse.
Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise démarche,
il y a le jugement au résultat devant les systèmes.
Au final de toute façon c’est là que ça se termine.
Vous voulez en savoir plus ?
Demandez à un technicien de vous éplucher et décrypter les brevets les plus poussés.
C’est là que se trouve le lot d’explications.
Il n’y a à mon avis que DEUX positions tenables :
- soit on ne présente pas de mesures, et dans ce cas on n’en parle pas,
- soit on invoque les mesures et on justifie tout ce qu’on fait par des théories qui reposent dessus’ et dans ce cas on mesure vraiment.
On ne peut pas à tout bout de champs justifier ce qu’on fait par des théories reposant sur des mesures qu’on ne pratique pas pour vérifier qu’au moins on est conforme à ce qu’on annonce.
La théorie on peut l’invoquer comme justification lorsqu’on peut présenter les justificatifs qui l’etayent.
Sinon on ne se justifie pas avec, on ne l’invoque pas.
Il faut être cohérent.
Les phénomènes liés à RLC sont identifiés,
mais sans contrôle à la mesure des câbles réalisés il est impossible d’établir la corrélation.
Connaître la théorie est très intéressant.
Mais dans la pratique il n’y a pas d’adéquation systématique entre des valeurs et un résultat.
La théorie dégage des phénomènes, des tendances.
On entend un câble « bouché « on se dit Tiens il doit être capacitif.....
Mais un câble capacitif n’est pas forcément bouché..............................
Intellectuellement il est intéressant de savoir les principes.
Dans la pratique on se rend compte que les paramètres sont nombreux et noient ces éléments théoriques en grande partie dans d’autres paramètres.
Notamment dans ce qui a été exposé ici n’est considéré QUE les conducteurs.
Or lorsqu’on les complète d’une panoplie d’isolants pour les agencer, ils agissent sur le résultat, chacun à leur manière.
On va ainsi retrouver des catégories, isolants qui rendent le son mat, isolants qui aerent, etc......
RLC n’est qu’une petite portion d’un plus grand nombre de considérations.
Qui modulent et modifient le principe RLC.
C’est obligatoire puisqu’on se rend compte que la mesure ne corrèle pas toujours le résultat ni le principe.
Ceci il est important de le dire :
une vérification à la mesure RLC peut très bien tomber en parfaite contradiction avec le résultat.
Certains de mes collègues ont mis cela en évidence rapidement.
Il est tout à fait sain de chercher l’explication à ce que l’on constate.
Mais dans ce cas il faudrait creuser beaucoup plus loin, et là il faut s’adresser aux fabricants qui disposent d’un labo et des appareils de mesure. Car on se rend vite compte que RLC n’est qu’un paramètre qui ne tient pas la distance seul.
On discute, essayez s’il vous plaît de ne pas ramener cela à des questions de personnes.
S’il vous plaît, si vous voulez que cette discussion soit utile il faut qu’elle prenne en compte les facettes du problème.
Jamais je n’ai fait une mesure RLC, et jamais je n’ai prêté attention à cette notion.
Je sais que les résultats y sont en partie liés. En partie seulement.
Mais je ne pars pas de la théorie pour faire le résultat.
Je pars du résultat pour établir une étude, non suivant des théories, mais suivant directement le comportement des matériaux.
Ceci pour vous dire qu’au final
de toute façon les phénomènes sont les mêmes pour tout le monde....
Mais partir de la théorie pure pour concevoir requiert de construire vraiment selon les mesures.
Il n’y a pas de position intermédiaire.
Concernant le contenu,
les composants simples d’utilisation pour le diyeur sont très faciles, et permettent sans gros réglage d'arriver à de très bons résultats.
C’est effectivement le fil de 0,5mm (que je surnomme le fil « à tout faire »), et le conducteur plat qui comme dit précédemment permet une section plus importante sans trop d’effets négatifs.
Ensuite il y a un autre degré de travail.
Si ces conducteurs sont faciles c’est que leur effet est limité.
Si les effets commencent à dépasser ces limites effectivement ils sont moins faciles à gérer.
Et on peut faire le choix de les éviter.
Mais au contraire on peut choisir de franchir l’étape suivante, le degré supérieur : attaquer les conducteurs aux effets plus prononcés, et y adjoindre des réglages qui permettent de les exploiter.
Effectivement les sections supérieures à 0,5mm vont concerner la moitié basse du spectre.
Les sections inférieures à 0,5mm vont concerner la partie haute du spectre.
Attention ceci est une première approche,
car modifier le bas du spectre à une influence jusqu’en haut.......
Si vous avez déjà joué avec les curseurs d’un egaliseur,
ou si vous vous intéressez à la correction active,
vous savez qu’on ne peut pas raisonner par tranche de fréquences car elles sont interactives.
Un son en lui-même,
même s’il est d’une fréquence élevée,
contient une étendue spectrale.
Les fréquences ne sont pas juxtaposées mais se chevauchent.
C’est ce qui fait la richesse des timbres et des instruments.
Donc pour poursuivre lorsqu’on se met à utiliser des sections plus grosses que 0,5mm on déséquilibre le résultat, on l’enrichit, on le nourrit,
il faut alors le rééquilibrer par des sections plus fines.
Dans une enceinte on a un boomer, si vous y collez l’oreille ...vous y trouverez un son de tonneau bien enflé et brouillon.
Mais vous avez un tweeter !!
Et les deux (ou plus) font le son complet.
Il en est de même pour les conducteurs.
Utiliser des conducteurs de 0,8 1 ou même 1,5mm donne une richesse bien plus ample et profonde. Riche quoi.
Mais !!
Il faut régler les sections d’autres fils pour d’autres parties du spectre.
ET si on fait monter autant qu’on fait descendre, ET si au milieu on veille à ce que cela reste droit, alors on a une richesse sur l’intégralité de la bande.
Évidemment la section globale grossit,
ce qui convient très bien aux alimentations conséquentes.
Mais n’a pas d’intérêt pour des petites alimentations.
Dans le cas ou de la sorte on utilise un faisceau de conducteurs bien plus enrichi,
on doit aussi les agencer d’une manière étudiée intégrant PLUSIEURS isolants ayant chacun leurs propriétés.
Au final je suis d’accord c’est extrêmement complexe.
Mais la différence est telle .......
Et plus le système est cossu plus cette richesse se déploie et s’approfondit.
Où en sont RLC une fois qu’on arrive à cette richesse de contenu ?
Où le mo!ndre conducteur est noyé dans une trame complexe.
On a alors affaire à un résultat global.
En résumé je comprends que toute personne saine d’esprit et en pleine forme intellectuelle désire comprendre.
Et tout constat à ses explications.
Mais vous ne pouvez pas simplifier,
vous ne pouvez pas réduire à R fait ci, L faut ça, et C autre chose.
Vous ne pouvez pas réduire les câbles à seulement des conducteurs. Car trois ou cinq isolants différents de plus modifient le résultat.
Vous ne pouvez pas réduire à deux ou trois sections ou types de fils. Car tout est enrichissement.
Vous ne pouvez pas réduire les câbles à des registres,
car le contenu d’un câble gère AUSSI, les plans sonores, la scène globalement (profondeur largeur sensation d’espace), mais aussi la position et la présence de chaque plan en lui-même et par rapport aux autres, ainsi que l’image. Le câble gère aussi la tenue au volume.
Le travail est considérable si l’on veut correctement gérer chacun de ses points et tous ensemble. (Cohérence des registres).
Vient immédiatement la question des référents. ..............
Si l’on n’a qu’un système d’un type, on passe à côté de tout ce qui est en dehors de ses limites.
Et c’est CELA qui engendre les incompréhensions ! !
Il n’y a pas de validité d’étude sans vaste panel.
Voilà. Il n’y a là dedans rien de polémique,
la conclusion est qu’à notre niveau (je m'inclus) penser pouvoir concevoir des câbles en utilisant des théories est forcément réducteur vu notre petit niveau.
J’ai des collègues qui en ont les capacités et le matériel pour le faire.
Aucun de nous ici présents.
Il reste donc le chemin inverse :
l’empirisme.
Et là c’est l’oreille qui est le seul outil. Et la rigueur d’analyse.
Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise démarche,
il y a le jugement au résultat devant les systèmes.
Au final de toute façon c’est là que ça se termine.
Vous voulez en savoir plus ?
Demandez à un technicien de vous éplucher et décrypter les brevets les plus poussés.
C’est là que se trouve le lot d’explications.