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(Général) mesures R, C, L, effets ? (Résumé dans 1er post)
#11
Il y a quelque chose qui me gêne.

Il n’y a à mon avis que DEUX positions tenables :

- soit on ne présente pas de mesures, et dans ce cas on n’en parle pas,
- soit on invoque les mesures et on justifie tout ce qu’on fait par des théories qui reposent dessus’ et dans ce cas on mesure vraiment.

On ne peut pas à tout bout de champs justifier ce qu’on fait par des théories reposant sur des mesures qu’on ne pratique pas pour vérifier qu’au moins on est conforme à ce qu’on annonce.
La théorie on peut l’invoquer comme justification lorsqu’on peut présenter les justificatifs qui l’etayent.
Sinon on ne se justifie pas avec, on ne l’invoque pas.
Il faut être cohérent.

Les phénomènes liés à RLC sont identifiés,
mais sans contrôle à la mesure des câbles réalisés il est impossible d’établir la corrélation.

Connaître la théorie est très intéressant.
Mais dans la pratique il n’y a pas d’adéquation systématique entre des valeurs et un résultat.
La théorie dégage des phénomènes, des tendances.
On entend un câble « bouché «  on se dit Tiens il doit être capacitif.....
Mais un câble capacitif n’est pas forcément bouché..............................

Intellectuellement il est intéressant de savoir les principes.
Dans la pratique on se rend compte que les paramètres sont nombreux et noient ces éléments théoriques en grande partie dans d’autres paramètres.

Notamment dans ce qui a été exposé ici n’est considéré QUE les conducteurs.
Or lorsqu’on les complète d’une panoplie d’isolants pour les agencer, ils agissent sur le résultat, chacun à leur manière.
On va ainsi retrouver des catégories, isolants qui rendent le son mat, isolants qui aerent, etc......

RLC n’est qu’une petite portion d’un plus grand nombre de considérations.
Qui modulent et modifient le principe RLC.
C’est obligatoire puisqu’on se rend compte que la mesure ne corrèle pas toujours le résultat ni le principe.
Ceci il est important de le dire :
une vérification à la mesure RLC peut très bien tomber en parfaite contradiction avec le résultat.
Certains de mes collègues ont mis cela en évidence rapidement.

Il est tout à fait sain de chercher l’explication à ce que l’on constate.
Mais dans ce cas il faudrait creuser beaucoup plus loin, et là il faut s’adresser aux fabricants qui disposent d’un labo et des appareils de mesure. Car on se rend vite compte que RLC n’est qu’un paramètre qui ne tient pas la distance seul.

On discute, essayez s’il vous plaît de ne pas ramener cela à des questions de personnes.
S’il vous plaît, si vous voulez que cette discussion soit utile il faut qu’elle prenne en compte les facettes du problème.

Jamais je n’ai fait une mesure RLC, et jamais je n’ai prêté attention à cette notion.
Je sais que les résultats y sont en partie liés. En partie seulement.
Mais je ne pars pas de la théorie pour faire le résultat.
Je pars du résultat pour établir une étude, non suivant des théories, mais suivant directement le comportement des matériaux.
Ceci pour vous dire qu’au final
de toute façon les phénomènes sont les mêmes pour tout le monde.... Wink
Mais partir de la théorie pure pour concevoir requiert de construire vraiment selon les mesures.
Il n’y a pas de position intermédiaire.

Concernant le contenu,
les composants simples d’utilisation pour le diyeur sont très faciles, et permettent sans gros réglage d'arriver à de très bons résultats.
C’est effectivement le fil de 0,5mm (que je surnomme le fil « à tout faire »), et le conducteur plat qui comme dit précédemment permet une section plus importante sans trop d’effets négatifs.

Ensuite il y a un autre degré de travail.
Si ces conducteurs sont faciles c’est que leur effet est limité.
Si les effets commencent à dépasser ces limites effectivement ils sont moins faciles à gérer.
Et on peut faire le choix de les éviter.
Mais au contraire on peut choisir de franchir l’étape suivante, le degré supérieur : attaquer les conducteurs aux effets plus prononcés, et y adjoindre des réglages qui permettent de les exploiter.

Effectivement les sections supérieures à 0,5mm vont concerner la moitié basse du spectre.
Les sections inférieures à 0,5mm vont concerner la partie haute du spectre.

Attention ceci est une première approche,
car modifier le bas du spectre à une influence jusqu’en haut.......

Si vous avez déjà joué avec les curseurs d’un egaliseur,
ou si vous vous intéressez à la correction active,
vous savez qu’on ne peut pas raisonner par tranche de fréquences car elles sont interactives.
Un son en lui-même,
même s’il est d’une fréquence élevée,
contient une étendue spectrale.

Les fréquences ne sont pas juxtaposées mais se chevauchent.
C’est ce qui fait la richesse des timbres et des instruments.

Donc pour poursuivre lorsqu’on se met à utiliser des sections plus grosses que 0,5mm on déséquilibre le résultat, on l’enrichit, on le nourrit,
il faut alors le rééquilibrer par des sections plus fines.

Dans une enceinte on a un boomer, si vous y collez l’oreille ...vous y trouverez un son de tonneau bien enflé et brouillon. Wink
Mais vous avez un tweeter !!
Et les deux (ou plus) font le son complet.

Il en est de même pour les conducteurs.

Utiliser des conducteurs de 0,8 1 ou même 1,5mm donne une richesse bien plus ample et profonde. Riche quoi. Wink
Mais !!
Il faut régler les sections d’autres fils pour d’autres parties du spectre.
ET si on fait monter autant qu’on fait descendre, ET si au milieu on veille à ce que cela reste droit, alors on a une richesse sur l’intégralité de la bande.

Évidemment la section globale grossit,
ce qui convient très bien aux alimentations conséquentes.
Mais n’a pas d’intérêt pour des petites alimentations.

Dans le cas ou de la sorte on utilise un faisceau de conducteurs bien plus enrichi,
on doit aussi les agencer d’une manière étudiée intégrant PLUSIEURS isolants ayant chacun leurs propriétés.

Au final je suis d’accord c’est extrêmement complexe.
Mais la différence est telle .......
Et plus le système est cossu plus cette richesse se déploie et s’approfondit.

Où en sont RLC une fois qu’on arrive à cette richesse de contenu ?
Où le mo!ndre conducteur est noyé dans une trame complexe.
On a alors affaire à un résultat global.

En résumé je comprends que toute personne saine d’esprit et en pleine forme intellectuelle désire comprendre.
Et tout constat à ses explications.
Mais vous ne pouvez pas simplifier,
vous ne pouvez pas réduire à R fait ci, L faut ça, et C autre chose.
Vous ne pouvez pas réduire les câbles à seulement des conducteurs. Car trois ou cinq isolants différents de plus modifient le résultat.
Vous ne pouvez pas réduire à deux ou trois sections ou types de fils. Car tout est enrichissement.
Vous ne pouvez pas réduire les câbles à des registres,
car le contenu d’un câble gère AUSSI, les plans sonores, la scène globalement (profondeur largeur sensation d’espace), mais aussi la position et la présence de chaque plan en lui-même et par rapport aux autres, ainsi que l’image. Le câble gère aussi la tenue au volume.
Le travail est considérable si l’on veut correctement gérer chacun de ses points et tous ensemble. (Cohérence des registres).

Vient immédiatement la question des référents. ..............
Si l’on n’a qu’un système d’un type, on passe à côté de tout ce qui est en dehors de ses limites.

Et c’est CELA qui engendre les incompréhensions ! !
Il n’y a pas de validité d’étude sans vaste panel.

Voilà. Il n’y a là dedans rien de polémique,
la conclusion est qu’à notre niveau (je m'inclus) penser pouvoir concevoir des câbles en utilisant des théories est forcément réducteur vu notre petit niveau. Wink
J’ai des collègues qui en ont les capacités et le matériel pour le faire.
Aucun de nous ici présents. Wink

Il reste donc le chemin inverse :
l’empirisme.
Et là c’est l’oreille qui est le seul outil. Et la rigueur d’analyse.

Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise démarche,
il y a le jugement au résultat devant les systèmes.
Au final de toute façon c’est là que ça se termine.

Vous voulez en savoir plus ?
Demandez à un technicien de vous éplucher et décrypter les brevets les plus poussés.
Wink
C’est là que se trouve le lot d’explications. Wink

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#12
Bonjour,
ok je comprends maintenant le pourquoi du câble ruban Kishemon de Junji Kumura aussi, sauf que lui en mettait deux, un sur chaque pôle. 
On avance donc, si je résume un peu :
- il reste une interrogation sur les mesures des fabricants (dommage) ...
- C et L sont interdépendants, et varient inversement, à choisir il vaut mieux privilégier de minimiser C ...
- il faut minimiser R, c.à.d. utiliser des sections totales importantes : ruban sur la masse notamment, et en utilisant un savant mélange de fils de sections < ou = à 0,5 mm sur le + pour éviter les colorations ...
- travailler l'agencement du câble (et éviter le blindage) pour minimiser C qui va s'opposer à la clarté, l'ouverture et la BP dans les aigus, et notamment pour ceux qui utilisent un ruban sur le -, le mettre à plat et mettre l'autre conducteur en vis à vis de la tranche ...

Je précise que dans mon cas il s'agit surtout de comprendre, pas de se lancer dans la fabrication DIY - j'ai deux main gauche, et je suis incapable de faire une soudure correcte, mais ça peut aider à avoir une vision du câble s'approchant de l'idéal !
Merci encore, Cdlt

Edit : Nathalie, comme dit plus haut je cherche juste des explication générales, en ce qui me concerne pas de polémiques. Mon dernier câble HP Esprit Celesta est un câble blindé, sans ruban, et torsadé, tout faut donc et il fonctionne très bien ! Donc oui, rien n'est simple. Isolants, construction, phénomènes vibratoires, etc.
Cdlt
Metronome LP2S -> Mastersound DueVenti -> EBM L5c
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#13
On s’est bien compris Pascal . Wink

Pour compléter,
attention on l’a dit rien n’est primaire !
Tout est complexe et enchevêtrement de principes.

Le blindage n’implique pas que le câble soit plus capacitif.
Parce que si on prend la peine de l’intégrer dans le jeu des isolants il n’a pas d’effet capacitif.

Il y a des câbles d’une transparence extrême qui contiennent cinq blindages......
Ils montent extrêmement haut dans une limpidité confondante. 
Alors ?!?!


C
n’est pas lié aux éléments de contenu du câble,
mais à la façon dont on les agence.

Désolée si je l’ecris en gros mais c’est LE principe à encadrer.  Big Grin

Vous pouvez mettre dans un câble tout ce qui en théorie rend le plus capacitif..... et qu’au final à la mesure une fois le câble terminé il ne le soit pas. 

Ça c’est vraiment la base à comprendre.
Un câble n’est pas QUE des composants, ils ne sont que la base, un câble est une STRUCTURE.

Et au final
ce n’est pas l’un ou l’autre des composants qui fait le R le L et le C du câble une fois terminé,
c’est la STRUCTURE selon laquelle ces composants sont utilisés.  

Donc ne vous arrêtez pas juste aux composants.......

Répondre
#14
Au delà de la nature des conducteurs avec tel ou tel métal ,diamètre ,agencement.. structure symétrique ou non il y a une approche originale toute différente , inconcevable à priori en DIY et qui donne des résultats d'excellent niveau qui font qu'on ne se pose plus de questions métaphysiques ..
On ne se pose plus de questions concernant les paramètres R,L,C qui auraient une influence sur l'écoute.

la version blindée est préférable quand même
http://www.audiodynamics.info/van-den-hu...-au-grand/
CD Sony -->Isoda--> ampli Denon --> Espace --> Confluence
Ligne secteur : Pangea AC14 --> Wireworld Matrix2 mode repiquage
c.s ampli : Bals type 2 --> Prysmian  1.5 mm2 --> Martin Kaiser 794 type 2




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#15
Concernant les câbles, il n'existe que 3 paramètres physiques pour les caractériser : R, L et C, rien d'autre. 
J'en ai rajouté un, l'effet de proximité des fils entre-eux, qu'ils soient de polarité opposée ou de même polarité. 
Mais l'effet de proximité est un phénomène qu'il ne faut pas isoler, puisqu'il inter-agit sur C et L et dépend lui même de R. 
Qu'il dépende de R est assez facile à comprendre : lorsqu'on met deux fils côte à côte, par exemple de polarité opposée, ces deux fils s'attirent. Eh bien, ils s'attireront d'autant plus que R est faible. D'où l'intérêt d'employer des fils fins, donc d'augmenter R et de n'utiliser que des fils dont le diamètre est < ou = à 0,5 ou 0,6mm de diamètre.
Il ne faut pas croire que les fils de diamètres supérieurs apportent quelque chose de plus indispensable à la restitution sonore. Ce que ces fils apportent n'est que lourdeur, tassement de la dynamique et épaississement du message sonore. Ce qui ne ressemble en rien à un enrichissement...
L'emploi d'un fil de 0,5mm de diamètre en Cuag (AWG24) associé à un ou plusieurs fils de Cu émaillé bien choisis permet de se rendre compte que l'on descend encore plus bas en fréquence qu'en utilisant des fils de plus gros diamètres qui masquent les graves et l'extrême grave. Il suffit de faire le test pour s'en apercevoir.
On peut parfaitement dire que R fait ci, que L fait ça et que C fait autre chose, là aussi il suffit de faire le test pour le constater. 
Dire que 3 ou 5 isolants différents de plus modifient le son, c'est enfoncer une porte ouverte ! 
Evidemment que les isolants modifient le son puisqu'ils influent sur C et L. Le meilleur isolant est l'air, donc lorsque l'on emploie un autre isolant dont la permittivite dielectrique est plus élevée que l'air on augmente C. 
Les gens ont du mal à comprendre l'effet des isolants. Ils s'imaginent isoler mieux deux fils l'un de l'autre en mettant un isolant entre les deux, par exemple du plastique. En fait, ils isolent moins bien les deux fils l'un de l'autre que s'il n'y avait que de l'air entre les deux.
Évidemment faire tenir dans l'air des fils relève de la magie, mais expliquer que le son s'améliore par l'emploi de 3 à 5 isolants est une totale hérésie. On ne fait que réduire C (ce qui est souhaitable) mais pas dans les meilleures conditions.
En réfléchissant aux différents agencements possibles des fils pour constituer un câble HP on en arrive à la conclusion qu'il faut disposer les fils à plat et les éloigner les uns des autres. Pour les autres types de câble, je vous laisse réfléchir à la question...
Comme je l'ai dit précédemment la course à la réduction à tout prix de C ou L ne veut rien dire tant que l'on a pas trouvé les types de fil qui vont bien faire marcher vos transducteurs ou vos appareils. 
Le problème auquel on se heurte et qui explique qu'un câble peut marcher plus ou moins bien sur un système plutôt qu'un autre est qu'un câble va amortir plus ou moins bien les résonances du circuit complexe qui le suit. A ce sujet une diminution de R est souhaible. En effet, les résonances s'amortissent plus facilement dans des câbles conçus avec des fils de faibles diamètres plutôt que l'inverse.
On aura beau écrire en GROS tout ce qu'on voudra, ce sont R, L et C qui déterminent un câble et rien d'autre.
Évidemment que la structure (types de fil, agencement, isolants) du câble intervient puisque c'est d'elle dont découlent les 3 paramètres ! 
Concernant le blindage et son effet sur C, j'ai déjà expliqué ce que personne ou presque ne conteste... c'est indéniable, faite le test.
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#16
Huh Y'avait pas un collègue forumeur qui s'était équipé de matos de mesures il y a qq semaines ?
Des news ??
Ce n'est pas toi qui aimes la Musique... Mais la Musique qui te fait aimer... Thierry.
Mon contexte : http://www.living-leedh.com/?page_id=528
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#17
Salut,
j'ai été un peu rapide dans mon premier message, je n'ai pas précisé en série...
Mais la 2ème partie n'a pas trouvé de réponse (sauf implicitement de Nathalie qui ne s'en préoccupe pas), c'est si au vu des valeurs très faibles cela a une importance, si les effets ne sont pas rejetés au-delà du seuil d'audibilité......

jean
Enceintes:Onken-Altec 416/Iwata-JBL2445Be/ T925; Tannoy K3838; ATC scm11;Triangle Comète; JM Lab Cobalt 816S
Amplis:Accuphase P102;Forté 4A;1A;Arpège Ref10,Atoll AM80,Hiraga 8W;FX802;MCR 510
Pré: PerreauxEP;Tact RCS 2.2X; Mytek Brooklyn DAC; Preamp passif CI Audio 
CD:Nuprime CD8T, BD:Oppo93 , ReavonUBR-X110 - Squeezebox Touch, SB III (x 3)
Vinyle:Thorens TD160 bras Lurné ;TD 165;V15 V15V, AT 440Mlb, DL103,pré pré Hiraga pré ADL GT40
Magnétos:K7 nakamich BX2,TEAC W-1200, Bandes TEAC 3340, 2300; Sony TC377;minidisc Sony MDS JE500

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#18
What Makes a Good Audio Cable? selon divers constructeurs
    (261 pages !) http://www.tmr-audio.de/pdf/ls_kabel.pdf
Répondre
#19
(01-31-2018, 01:02 PM)mélaudiophile a écrit : Salut,
j'ai été un peu rapide dans mon premier message, je n'ai pas précisé en série...
Mais la 2ème partie n'a pas trouvé de réponse (sauf implicitement de Nathalie qui ne s'en préoccupe pas), c'est si au vu des valeurs très faibles cela a une importance, si les effets ne sont pas rejetés au-delà du seuil d'audibilité......

jean

Je ne m’en préoccupe pas parce que c’est un frein au développement. 


Je ne pense qu’avec mes oreilles.   Wink
(le premier qui fait un commentaire...... Big Grin)
Et trois principes logiques : analogie, déduction, induction. 

Si j’avais perdu du temps à bricoler avec RLC je ne serais pas allée aussi directement à mon but, j’aurais pu m’égarer. 

La théorie fait perdre beaucoup de temps. 
Autant pour les électroniques elle est indispensable, sinon c’est barbecue, autant pour les câbles elle ne l’est pas, elle encombre l’expérimentation et ralentit l’analyse. 
J’ai foncé directement dans la pratique, sans m'occuper de pourquoi j’entendais ci ou ça, peu importe j’entends ce qui s’entend, et c’est à ça que je me fie. 

Je n’ai pas non plus perdu de temps et d’argent en prototypes. 
Deux essais avant la formule définitive des cables HP, ensuite il n’y a que les isolants qui ont varié,
deux essais avant le câble numérique définitif, 
aucun essai avant les câbles secteur (sauf le Junior, deux essais pour lui), 
un essai avant la multiprise.
Le plus fastidieux a été la modulation : cinq essais avant version définitive.
Si j’avais fonctionné en RLC j’aurais dû faire des tas d’essais, je ne serais pas allée aussi vite droit au but.  

Écoute, analyse. 
Et c’est tout !
Sans avoir jamais lu un seul article sur les contenus de câbles. 
Sans avoir jamais eu connaissance de la moindre théorie. 
Ni avoir écouté d’autres marques. 
Démarrage en territoire totalement vierge. Je ne voulais pas m’embrouiller la tête. 

Ensuite, quand ça a été fini, j’ai commencé à m’interesser un peu au pourquoi. 
Je suis comme tout le monde on est curieux.  Wink

J’ai des collègues qui sont diplômés en physique, qui enseignent, qui ont du matériel pour mesurer. 
On s’entend très bien, on se respecte mutuellement !
Chacun a gagné sa place à sa façon. 

Je pense que soit on a réellement de quoi, comme eux, concevoir aux mesures, et c’est efficace, 
soit on n’a pas de quoi et il vaut mieux un total empirisme méthodique. 

Le seuil audible, je crois que tu ne trouveras personne pour te répondre.  Wink
Parce que de toute façon ce qu’on écoute est un ensemble de paramètres. 
Quoi l’emporte sur quoi une fois que tout est terminé tu ne le sais plus. 

On est tous curieux de comprendre. 
Et tout est explicable. 
Mais il faut être modeste : avant d’être capable de développer sur le papier chaque et la moindre des interactions......

Et puis de toute façon la seule manière d’evoir des réponses utiles serait d’etablir un tableau de corrélations entre résultats et mesures !!
Mesures des câbles complètement terminés. 


Vous trouvez quelqu’un compétent et équipé qui s’y colle et on pourra avancer Wink.
Par contre attention à l’effet Kiss cool ! Le risque est d’avoir de grosses surprises bien déstabilisantes pour les idées toutes faites. Wink
Imaginez trente secondes qu’on s’apercove qu’un câble avec cinq couches de blindage n’est pas capacitif..............
Mince comment gérer ça. Wink

Blague à part trouvez le bon interlocuteur, neutre avec du matériel en état et qui sait s’en servir.

Répondre
#20
De toute façon tant que l'on aura pas chiffrer R L C on pourra dire ce que l'on voudra
ça fera pas avancer le problème de qu'elle valeur fait quoi

Si plus R et faible alors les fils s'attirent et plus il est fort moins ils s'attirent
à partir de quelle valeur de R c'est bon ou pas

On peut dire que c'est R L C qui détermine un câble et rien d'autre
encore faudrait il pouvoir quantifier ces valeurs comme on le ferais pour calculer une alim

il y a beaucoup de théorie mais rien de chiffrer on reste donc dans le noir total

Raphaël
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