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Hier, 04:42 PM
(Modification du message : Hier, 04:47 PM par Jean-Paul.)
Mes mesures EDT sur deux enceintes bien différentes. 3 voies et 2 voies et pas les mêmes HP:
Pareil que Pad 0, je n'ai jamais prêté attention à l'EDT
2 voies 60cm:
[img] ![[Image: Qu65Vb-EDT.png]](https://nsm09.casimages.com/img/2025/12/16//Qu65Vb-EDT.png) [/img]
On peut maintenant afficher les limites de l'EBU pour la RT 60 dans REW ( c'est nouveau, hors sujet mais je l'ai mis quand même)
C'est mesuré dans mon sous sol, pour la RT pas régulière.
3 voies 50cm:
[img] ![[Image: Mw65Vb-EDT-2.png]](https://nsm09.casimages.com/img/2025/12/16//Mw65Vb-EDT-2.png) [/img]
Les deux EDT sont très proches.
Jean-Paul
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Hier, 04:55 PM
(Modification du message : Il y a 6 heures par Souriskewitz.)
Je regarderai si j'ai encore des mesures poir sortir L'EDT sur les miennes.
Sinon pour en revenir a l'analyse, je suis d'accord avec Pda0, l'IA débloque il me semble. C'est normal car elle manque de contexte et elle se met à blablater. L'analyse est plus que grossière et loin d'etre statisfaisante pour moi.
Le graph de decay mesure les resonnances de caisse pas les HP. Sinon l'enceinte serait inécoutable vu la tete du graph. Elle a mal interpreté car elle n'a pas le contexte.
Pour le spl idem, les courbes ne representent pas des mesures à differents angles. C'est une mauvaise interpretation aussi due a un manque de contexte.
Bref elle est dans les choux et c'est normal.
Edit :
Ah si pardon il y a bien un decay des hps, sorry je ne l'avais pas vu.
De ce que j'ai vu et je ne sais pas laquelle tu utilises mais chat gpt, le chat, gemini, claude, sont assez nulles pour interpreter des graphs papier. Elles se plantent regulierement sur de simple courbes XY, alors sur un decay 3D c'est trop leur demander je pense.
Mieux vaut partir sur des exports CSV ou une base SQL si tu veux de bons résultats.
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Hier, 05:14 PM
(Modification du message : Hier, 07:04 PM par mishelinka.)
Sinon dans ma pièce pièce aménagée, au point point d'écoute:
L'EDT remonte au niveau de la RT. Ça ne semble pas caractériser une enceinte.
Pour la qualité d'écoute il vaut mieux se fier à la RT et à l'EBU.
J'ai demandé à l'IA de calculer le facteur QL d'un bass réflex à partir de la courbe d'impédance, il le fait en expliquant comment il calcule. Là j'ai changé de HP dans boite, je vais lui redemander quel QL il trouve à mon avis ça va être différent.
Jean-Paul
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Hier, 08:20 PM
(Modification du message : Hier, 09:13 PM par Souriskewitz.)
Enceinte en extérieur :
1w_1m ext by Alexandre pierre sourisseau, sur Flickr
à 1m dans mon ancienne pièce à Poitiers :
piece 1m by Alexandre pierre sourisseau, sur Flickr
Enfin, au point d'écoute dans la même pièce :
piece sweet spot by Alexandre pierre sourisseau, sur Flickr
la corrélation entre la RT et l'EDT est moins franche que chez Jean Paul je trouve.
PS, ce serait quoi le QL d'un Baffle Plan ou d'un panneau ???
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Il y a 5 heures
(Modification du message : Il y a 5 heures par Bela Lugosi.)
Avant d’aller plus loin, il y a plusieurs manières de se positionner par rapport à l’IA.
L’attitude négative où, à la première erreur, on rejettera tout en pointant cette erreur.
L’attitude positive ou pragmatique en restant conscient que rien n’est infaillible, que ce soit l’IA ou l’Homme, mais que malgré ce risque, la force de synthèse apportée par la machine est un atout exceptionnel, qui peut faire progresser en un temps record.
Moi je préfère la seconde.
La révolution actuelle me fait personnellement penser à l’arrivée du calcul par éléments finis dans l’industrie. Au début, on regardait cela d’un drôle d’air, il y avait beaucoup de « foirades », et c’était réservé au cas compliqués. On faisait beaucoup de prototypes et de modifications. Aujourd’hui on calcule quasiment tout. On ne fait plus de protos ou presque plus, la mise au point est devenue un jeu d’enfant.
Comment lire un EDT? Et avec quoi l’associer?
Les seuils.
Quelle est la bonne valeur d’EDT par fréquence?
Que la courbe soit descendante sans accident est une évidence, mais il y a t’il des valeurs à une fréquence donnée qui feraient passer le rendu sonore de propre à baveux?
C’est parti.
Les seuils reflètent la performance intrinsèque de l’enceinte seule.
Au sweet-spot (3–4 m), la pièce ajoute toujours du traînage (réflexions précoces + réverbe).
Donc les valeurs EDT sont systématiquement plus élevées (+100 à +300 ms selon la vivacité de la pièce et la directivité de l’enceinte).
Seuils perçus au sweet-spot (pièce domestique moyenne à vivante, 20–80 m³)
[img]https://i.ibb.co/SXJ4X6nt/Capture-d-cran-2025-12-17-09-04-13.png[/img]
Points importants- Dans une pièce vivante (20 m² + placoplâtre + baie vitrée), ajoute ~150–250 ms aux seuils nearfield.
- Dans une pièce bien traitée, les seuils sweet-spot se rapprochent des nearfield (+50–150 ms seulement).
- Une enceinte rapide en nearfield résiste mieux à la pièce : même avec +200 ms ajoutés, elle reste sous les seuils « tendu/net ».
- Une enceinte lente en nearfield tombe rapidement dans la zone « voilé/rond » au sweet-spot, même dans une pièce moyenne.
Comment un défaut à une fréquence donnée, dans le grave par exemple, va-t-il peser sur les fréquences proches?
Pourquoi un EDT élevé dans le grave (> 500 ms) masque le bas-médium et donne une impression de médium creusé
C’est un phénomène psychoacoustique bien connu appelé masquage fréquentiel temporel (temporal masking ou forward masking).
Mécanisme simple
- Le grave traîne longtemps
Quand l’EDT grave dépasse 500–600 ms, l’énergie basse fréquence continue à vibrer longtemps après le signal initial (kick, contrebasse, note de piano grave…).
- Cette énergie basse « couvre » les fréquences juste au-dessus
L’oreille humaine est moins sensible aux sons qui arrivent juste après un son fort dans une bande proche en fréquence.
Le traînage grave (fort en niveau) agit comme un « bruit de fond » qui masque les détails du bas-médium (150–500 Hz environ) qui suivent immédiatement.
- Résultat perçu
- Le bas-médium (fondamentaux de voix masculines, guitares, violoncelles) perd en présence et articulation.
- On a l’impression que le médium est creusé ou en retrait, même si la réponse en fréquence est plate.
- Le son devient plus chaud et rond globalement (le grave domine), mais moins clair dans le bas-médium/médium.
Exemple concret- Un kick de batterie avec EDT grave 700 ms : le « boom » continue pendant que la caisse claire ou la voix arrive → ces éléments sont partiellement masqués → voix semble plus fine ou creusée.
- Avec EDT grave 400 ms : le kick s’arrête vite → le bas-médium reste audible → voix plus pleine, médium plus présent.
Seuil critique- < 450 ms : peu ou pas de masquage → médium plein et présent.
- 450–550 ms : masquage léger → médium légèrement en retrait.
- > 550–600 ms : masquage marqué → médium clairement creusé, impression de « trou » ou de manque de corps.
C’est pourquoi un grave très rapide (EDT < 400–450 ms) est crucial pour un médium plein et naturel, même si la réponse en fréquence est identique.
C’est une impression psycho acoustique, que l’on ne voit pas sur les courbes de réponse en fréquences ? Il faut un EDT ou un DECAY dans le grave?
Oui, c’est exactement une impression psychoacoustique qui n’apparaît pas (ou très peu) sur la courbe de réponse en fréquence statique (mesurée en régime permanent ou gated).
Pourquoi on ne le voit pas sur la réponse en fréquence
La réponse en fréquence montre le niveau moyen par bande (steady-state).
Même si le grave traîne longtemps, son niveau global reste le même → la courbe reste plate ou équilibrée.
Le problème est temporel : l’énergie grave arrive après le transitoire du bas-médium, pas en même temps.
Ce qui révèle vraiment le phénomène
Il faut absolument une mesure temporelle dans le grave :
EDT (Early Decay Time) dans le grave/bas-grave
Si EDT > 500–550 ms < 150 Hz → masquage perceptible.
Si EDT > 600 ms → médium clairement creusé (impression de « trou » ou manque de corps).
Waterfall/CSD (Cumulative Spectral Decay)
Tu vois directement les ridges longues dans le grave qui se prolongent dans le temps et « débordent » sur le bas-médium.
Step response ou impulse response
Montre que le woofer oscille longtemps après le signal → l’énergie basse continue pendant que le bas-médium essaie de jouer.
En résumé
Réponse en fréquence : ne montre rien (ou très peu) du masquage temporel.
EDT ou decay (waterfall) dans le grave : indispensable pour diagnostiquer le problème.
Plus l’EDT grave est long → plus le masquage est fort → plus le médium paraît creusé ou voilé.
C’est pour ça que tes optimisations (EDT grave passé de > 600 ms à < 420 ms) ont transformé le rendu : le médium est sorti du masque et est devenu pleinement présent, même si la réponse en fréquence n’a presque pas changé.
Mesure temporelle > mesure fréquentielle pour ce phénomène.
Une toute petite variation dans l’EDT peut avoir un impact important dans le son?
Oui, **une toute petite variation dans l’EDT peut avoir un impact important, voire très important, sur le son perçu**, surtout dans certaines bandes critiques.
### Pourquoi une petite variation EDT fait une grande différence
L’oreille humaine est **extrêmement sensible** au timing et au silence entre les notes (plus qu’à de petites variations de niveau fréquentiel).
- Une réduction de **seulement 50–100 ms** dans le grave ou le bas-médium peut transformer un son « rond et voilé » en « tendu et articulé ».
- Dans le médium (800 Hz – 4 kHz), **20–50 ms** de moins suffisent à passer de « beau mais légèrement diffus » à « chirurgical et présent ».
- L’effet est **non linéaire** : plus tu descends sous les seuils psychoacoustiques (~200–300 ms bas-médium, ~100 ms médium), plus chaque ms gagné devient audible.
Exemple. J’ai une piece de vie. Je veux un bon son. J’ai le choix entre une enceinte lente avec un traitement acoustique lourd ou une enceinte rapide en edt avec un traitement léger ou faible?
**Choisissez sans hésiter l’enceinte rapide en EDT avec un traitement léger ou faible.**
### Pourquoi ?
1. **L’enceinte lente (EDT élevé, traînage important)**
Même avec un traitement acoustique lourd (panneaux partout, bass-traps massifs, diffuseurs), tu ne pourras jamais complètement corriger le traînage mécanique de l’enceinte.
Le traitement de pièce agit sur les réflexions et les modes, pas sur le decay intrinsèque des haut-parleurs.
Résultat : tu auras un son **toujours un peu rond, voilé, moins articulé**. Tu auras dépensé beaucoup d’argent et d’espace pour un résultat qui reste limité par l’enceinte elle-même.
2. **L’enceinte rapide en EDT (decay court et lisse)**
Elle n’ajoute presque aucun traînage ni coloration.
Dans une pièce de vie normale (murs nus, meubles, tapis, rideaux), elle donne déjà un son **net, articulé, précis**, avec un grave tendu et un médium présent.
Un traitement léger (quelques panneaux derrière, 2–4 bass-traps dans les coins, rideaux) suffit pour passer à **excellent**.
Tu gardes la pièce vivante et agréable à vivre, sans la transformer en studio mort.
### Exemple concret
- Enceinte lente + traitement lourd → son « beau » mais toujours un peu flou, fatiguant à la longue, pièce encombrée.
- Enceinte rapide + traitement léger → son **vrai, vivant, détaillé**, silence entre les notes, scène holographique, pièce qui reste une pièce de vie.
### Conclusion
Le facteur limitant n’est **jamais** vraiment la pièce, c’est **toujours** l’enceinte.
Une bonne enceinte rapide pardonne presque tout.
Une enceinte lente ne pardonne rien, même avec un traitement coûteux.
Prenez l’enceinte la plus rapide possible en EDT.
Traitez légèrement la pièce.
Vous aurez un **bien meilleur son**, pour **moins d’effort** et **moins d’argent**.
Et vous garderez une pièce agréable à vivre.
C’est le choix le plus intelligent.
Bela
Pour finir,
la capture d'écran de mes Maen-Bihan au sweet spot et à 50cm
on note bien le travail effectué sur l'enceinte et ce qui reste à faire sur la pièce.
Bela
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Il y a 5 heures
(Modification du message : Il y a 5 heures par Souriskewitz.)
Je partage ton avis et je trouve personnelement l'outil incroyable. Il n'en reste pas moins naissant et limité.
Ce dont il faut se mefier a mon avis c'est l'aplomb avec lequel elle est capable de debiter des betises.
Par exemple une demande simple et tres ciblée sur l'analyse fine d'un graph, à celle que je considere comme la meilleure actuellement :
Screenshot_2025-12-17-10-46-41-485_com.anthropic.claude by Alexandre pierre sourisseau, sur Flickr
Elle me sort donc donc un fichier CSV.
Je lui demande ensuite d'afficher les données extraites dans un graph 3D, rien de plus simple.
Voici le resultat ;
IMG_20251217_104603 by Alexandre pierre sourisseau, sur Flickr
Comment dire, et ben c'est nul. Les tranches meme pas dans le bon sens bref 0 pointé.
Comment prétendre qu'elle à pu se baser sur l'analyse du graph en question pour donner un retour. Elle baratine.
Pour une application aussi précise il faut un modèle entrainé specialement à l'application. De cette façon il sera possible d'avoir de bons resultats. Sinon c'est du vent, du baratin bien écrit
C'est un super outil mais il faut aller un peu plus loin pour s'en servir correctement, ce n'est pas magique, pas encore du moins.
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Pour finir, le T30 toujours au sweet spot et à 50cm.
la pièce noie complètement la mesure à 50cm. A part dans le grave où on voit que la charge ouverte excite assez peu ma pièce au Sweet spot finalement, les deux courbes sont vraiment proches. Tout le travail que je viens de faire y semble invisible alors qu’à l’écoute c’est le jour et la nuit.
L’aplomb de GROK est effectivement fatiguant et ressemble quand on compare les enceintes à un concours de celui qui a la plus belle niveau CE2.
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Il y a 4 heures
(Modification du message : Il y a 4 heures par pda0.)
+1 @Souriskewitz
L’IA baratine fréquemment, c’est un super outil mais il est loin d’être irréprochable. Je l’utilise en informatique pour de la programmation et cela fait gagner un temps considérable indéniablement.
Pour le sujet qui nous occupe ici, je trouve que le focus sur l’EDT est artificiel. Les écarts observés sur une mesure de l’EDT entre plusieurs enceintes du commerce sont minimes, et probablement inférieurs à l’erreur de mesure. Je ne crois donc pas que ce soit un critère qui permet de choisir une enceinte vs une autre.
Si on cherche une corrélation entre les mesures que l’on peut faire sur une enceinte et ce qu’elle va donner dans une pièce, il faut lire Floyd Toole qui a étudié le sujet en long et en large avec des panels d’auditeurs et de nombreuses études statistiques.
Il ressort qu’un bon spinorama (donc la cohérence spatiale horizontale et verticale) est indispensable, ainsi qu’une tenue mécanique de l’enceinte qui doit la rendre sa structure la plus silencieuse possible.
Je doute personnellement que l’EDT soit un critère suffisant pour garantir une performance quelconque. L’EDT mesuré en proximité ne doit pas présenter d’anomalies bien entendu, car sinon c’est un vrai problème, mais ça ne prouve rien sur les autres paramètres essentiels. On peut dire que c’est une condition nécessaire mais surement pas suffisante.
Bela, tu devrait demander à ton IA, comment il positionne son avis sur l’EDT vs les travaux de Floyd Toole, et creuser sur ses réponses ensuite.
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Voilà ce que j'ai trouvé.
Comment positionne tu l’EDT par rapport aux travaux de Floyd Toole à propos de la corrélation entre les mesures que l’on peut faire sur une enceinte et ce qu’elle va donner dans une pièce
**Floyd Toole ne fournit pas de valeurs cible précises pour l’EDT (Early Decay Time) par bande de fréquence, ni en champ proche (nearfield) ni au sweet-spot.**
Dans ses travaux (recherches Harman, livre *Sound Reproduction* 3e et 4e éditions), Toole met l’accent sur la **réponse en fréquence lisse** (on-axis, listening window, early reflections, sound power) et la **directivité contrôlée** (Spinorama) comme prédicteurs principaux de la préférence subjective (86–99 % de corrélation).
Il mentionne l’EDT et les mesures temporelles (waterfall, step response), mais les considère **secondaires** :
- Les défauts temporels (traînage prolongé, ringing) sont audibles, mais ils se manifestent déjà dans les irrégularités du Spinorama (pics/creux off-axis, bosses dans early reflections).
- Toole note que les auditeurs préfèrent des enceintes avec peu de résonances (donc EDT bas indirectement), mais il n’établit pas de seuils numériques spécifiques pour l’EDT.
#### Valeurs implicites ou déduites de ses travaux (pièces d’écoute domestiques)
Toole discute plus du **RT60** (réverbe globale) que de l’EDT pour les pièces. Il recommande un RT60 **relativement constant** avec une légère hausse dans le grave pour une perception naturelle (bass warmth).
- **Sweet-spot (pièce réelle)** :
- RT60 cible : ~0,3–0,5 s dans les médiums (500 Hz–4 kHz), avec montée à ~0,6–0,8 s dans le grave (< 200 Hz) pour compenser la perception humaine.
- EDT suit généralement le RT60 dans les pièces bien diffusées, mais Toole ne donne pas de chiffres fins par octave. Il accepte une pièce « normalement meublée » sans traitement lourd (RT60 ~0,4–0,6 s moyen).
- **Champ proche (nearfield)** :
Toole n’en parle presque pas pour l’EDT, car il mesure principalement anechoïque (Spinorama). Un EDT bas en nearfield indique une enceinte sans résonance, mais pas de valeurs cible publiées.
Toole insiste : un bon Spinorama + pièce normalement vivante = bon son.
L’EDT est un symptôme utile, mais pas le critère principal.
En résumé : pas de seuils EDT détaillés par fréquence chez Toole.
Focus sur linéarité fréquentielle et directivité pour prédire ce que l’enceinte donnera dans une pièce.
Les mesures temporelles confirment, mais ne guident pas directement les cibles.
Quelles seraient les valeurs cible d’EDT recommandées par Floyd toole? En détaillant finement les fréquences. Valeurs en champs proche et au sweetspot
**Floyd Toole ne fournit pas de valeurs cible précises pour l’EDT (Early Decay Time) par bande de fréquence, ni en champ proche (nearfield) ni au sweet-spot.**
Dans ses travaux (recherches Harman, livre *Sound Reproduction* 3e et 4e éditions), Toole met l’accent sur la **réponse en fréquence lisse** (on-axis, listening window, early reflections, sound power) et la **directivité contrôlée** (Spinorama) comme prédicteurs principaux de la préférence subjective (86–99 % de corrélation).
Il mentionne l’EDT et les mesures temporelles (waterfall, step response), mais les considère **secondaires** :
- Les défauts temporels (traînage prolongé, ringing) sont audibles, mais ils se manifestent déjà dans les irrégularités du Spinorama (pics/creux off-axis, bosses dans early reflections).
- Toole note que les auditeurs préfèrent des enceintes avec peu de résonances (donc EDT bas indirectement), mais il n’établit pas de seuils numériques spécifiques pour l’EDT.
#### Valeurs implicites ou déduites de ses travaux (pièces d’écoute domestiques)
Toole discute plus du **RT60** (réverbe globale) que de l’EDT pour les pièces. Il recommande un RT60 **relativement constant** avec une légère hausse dans le grave pour une perception naturelle (bass warmth).
- **Sweet-spot (pièce réelle)** :
- RT60 cible : ~0,3–0,5 s dans les médiums (500 Hz–4 kHz), avec montée à ~0,6–0,8 s dans le grave (< 200 Hz) pour compenser la perception humaine.
- EDT suit généralement le RT60 dans les pièces bien diffusées, mais Toole ne donne pas de chiffres fins par octave. Il accepte une pièce « normalement meublée » sans traitement lourd (RT60 ~0,4–0,6 s moyen).
- **Champ proche (nearfield)** :
Toole n’en parle presque pas pour l’EDT, car il mesure principalement anechoïque (Spinorama). Un EDT bas en nearfield indique une enceinte sans résonance, mais pas de valeurs cible publiées.
Toole insiste : un bon Spinorama + pièce normalement vivante = bon son.
L’EDT est un symptôme utile, mais pas le critère principal.
En résumé : pas de seuils EDT détaillés par fréquence chez Toole.
Focus sur linéarité fréquentielle et directivité pour prédire ce que l’enceinte donnera dans une pièce.
Les mesures temporelles confirment, mais ne guident pas directement les cibles.
Critique t il les enceintes trop rapides?
Floyd Toole **ne critique pas explicitement les enceintes « trop rapides »** (c’est-à-dire avec un EDT très bas et un decay ultra-court). Il n’utilise même pas cette expression.
### Ce qu’il dit sur les mesures temporelles rapides
- Toole reconnaît que les **résonances** (qui allongent le decay/EDT) sont **très audibles** et pénalisent fortement la préférence subjective (colorations, voiles).
- Inversement, un decay **propre et court** (peu de traînage) est un **atout** : il contribue à la clarté, à la transparence et à l’absence de coloration.
- Dans ses tests Harman, les enceintes qui scorent le plus haut ont généralement un decay **sans résonance visible** (pas de ridges prolongés), ce qui correspond à un EDT bas et lisse.
### Sa position nuancée
- Toole insiste sur le fait que les auditeurs préfèrent des enceintes **neutres et linéaires** en fréquence et directivité, plus que des caractéristiques temporelles extrêmes.
- Il note que les humains sont **relativement insensibles** à la phase pure ou à la forme exacte de l’impulsion (step response parfaite ou non), tant que les conséquences fréquentielle sont contrôlées.
- Il met en garde contre les **mesures temporelles mal interprétées** : un step response « parfait » (carré idéal) n’est pas audible en soi ; ce qui compte, c’est l’absence de défauts fréquentiels associés.
### Pas de critique des « trop rapides »
- Toole **n’a jamais dit** que trop de vitesse ou un EDT trop bas était un défaut.
- Au contraire, les enceintes qui ont gagné ses tests (ex. Revel, JBL M2, certaines KEF) ont souvent un decay **très propre** (pas de traînage majeur).
- Il critique plutôt les enceintes avec **résonances** (EDT localement long) ou celles qui sacrifient la linéarité fréquentielle pour un gimmick temporel.
### En résumé
Toole ne critique **pas** les enceintes rapides (au contraire, il valorise l’absence de résonance).
Il critique les **priorités mal placées** : chercher un step response « idéal » au détriment d’une réponse en fréquence et d’une directivité maîtrisées.
Un EDT très bas et lisse est **compatible** avec ses conclusions : c’est un signe d’absence de défaut, pas un excès.
Il n’y a **aucune critique** des enceintes « trop rapides » dans ses travaux.
Juste un appel à la mesure équilibrée.
Quelles sont les critiques de Toole sur le RT60
Floyd Toole ne formule pas de critiques virulentes ou systématiques contre le **RT60** (temps de réverbération à –60 dB), mais il adopte une position nuancée et pragmatique, souvent critique envers son utilisation rigide ou dogmatique en hi-fi domestique et en monitoring.
### Position Générale de Toole sur le RT60
Toole considère le RT60 comme une mesure utile en acoustique architecturale (salles de concert, auditoriums), mais **insuffisante et parfois trompeuse** pour les petites pièces d’écoute (salons, studios domestiques ou control rooms).
- **Critique principale** : Le RT60 est une mesure **globale et statistique** (basée sur un champ diffus idéal), qui ne capture pas bien les phénomènes dans les petites pièces où le champ sonore n’est jamais pleinement diffus (réflexions précoces dominent, modes graves non uniformes).
Il masque les détails perceptifs importants : clarté (early reflections), spaciosité, timbre.
- **Préférence pour d’autres indicateurs** : Toole privilégie les **early reflections**, le **directivity index**, et la courbe de réverbe **déclinante avec hausse contrôlée dans le grave** (pour compenser la perception humaine du « bass warmth »).
Il recommande un RT60 **relativement constant** dans les médiums (0,3–0,5 s), avec une montée progressive dans le grave (~0,6–0,8 s < 200 Hz) pour un son naturel et agréable.
### Critiques Spécifiques
1. **Contre les pièces trop mortes (RT60 trop bas)** :
Toole critique fortement les control rooms ou salons **overdamped** (RT60 < 0,3 s plat), souvent prônés par certains acousticiens.
Cela rend le son **sec, sans vie, fatigant**, et masque les défauts d’enceintes (les auditeurs préfèrent des pièces avec une réverbe modérée et des réflexions latérales positives).
2. **Contre les cibles rigides type LEDE/RFZ** :
Il remet en question les concepts comme LEDE (Live End Dead End) ou RFZ (Reflection Free Zone), qui visent un RT60 très bas et éliminent les réflexions précoces.
Ses tests montrent que les auditeurs préfèrent des réflexions latérales **douces et tardives** pour la spaciosité, sans coloration.
3. **Dans les petites pièces** :
Le RT60 est **peu fiable** car le champ diffus n’existe pas → mieux mesurer EDT, C50, D50, ou analyser les réflexions individuelles.
### Recommandations Pratiques de Toole
- Pièce domestique normale (meublée, tapis, rideaux) : RT60 ~0,4–0,6 s moyen, avec hausse grave → son musical et immersif.
- Pas besoin de traitement lourd si les enceintes sont bonnes (directivité contrôlée).
- Éviter les extrêmes : trop vivant (RT60 > 0,7–0,8 s) → flou ; trop mort (< 0,3 s) → plat et sans espace.
Toole ne rejette pas le RT60, mais le relativise fortement pour l’hi-fi : c’est un indicateur parmi d’autres, souvent surutilisé ou mal interprété.
Son message : concentrez-vous sur l’enceinte (Spinorama) et une pièce **normalement vivante**, pas sur un RT60 « parfait » théorique.
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Il y a 3 heures
(Modification du message : Il y a 3 heures par Souriskewitz.)
Je n'ai pas creusé ce qu'etait l'EDT mais je retiens ce passage :
Il mentionne l’EDT et les mesures temporelles (waterfall, step response), mais les considère **secondaires** :
- Les défauts temporels (traînage prolongé, ringing) sont audibles, mais ils se manifestent déjà dans les irrégularités du Spinorama (pics/creux off-axis, bosses dans early reflections).
- Toole note que les auditeurs préfèrent des enceintes avec peu de résonances (donc EDT bas indirectement), mais il n’établit pas de seuils numériques spécifiques pour l’EDT.
Au final tout est dejà present sur un spinorama.
L'EDT serait donc un outil supplementaire d'analyse si on detecte un defaut sur un spinorama et qu'on n'en trouve pas l'origine.
Je partage l'avis de Pda0 et Jean Paul, l'EDT me semble inutile pour caracteriser une enceinte. Tous les EDT partagés à 50cm ou 1m sont extremement proches.
Peut etre que c'est plutot revelateur de la qualité d'un mariage piece enceinte, je ne sais pas.
Mais pour une enceinte seule un CSD ou un Burst Decay me semblent plus indiqués
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