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RENCONTRES chez JALUCINE
Salut Jalucine.
J’ai été très influencé par tes différents écrits sur la maîtrise des vibrations dans la conception d’enceintes et je t’en remercie… Cool
Je suis d’autant plus surpris que le vinyle qui est tout autant sensible aux vibrations parasites ne t’inspire pas autant.
Pourquoi poses tu une platine sur un support léger alors que tu construis des pavillons d’une tonne ? Pasvoir
Il y a sûrement à gagner sur la définition et la dynamique que tu trouves en retrait par rapport au numérique en soignant l’installation de cette Lurné (?). Quand on connaît la taille des aspérités dans les sillons, la moindre vibration parasite est une catastrophe…
C’est vrai que le numérique a rattrapé le vinyle à niveau de matériel équivalent. Mais ce dernier mérite une attention toute particulière pour en obtenir le meilleur.  Cool
Ce n’est absolument pas un support léger mais je laisse l’intéressé répondre
Il faut regarder sous les supports de la platine … c’est comme à la plage
Configuration:
Soulution - Magico A3 - MSB
Désolé, je n’avais pas vu le sable ! Soulagement
@ watts
Effectivement la lecture vinyl pose de gros problèmes de contrôle des vibrations parasites. Pierre Lurné avait étudié cela jusqu’à un niveau de détails extrême. Et effectivement, je crois que le signal gravé peut être aussi petit que quelques microns, donc facile à être déformé par des retours d’ondes. Et le diamant courant dans le sillon génère le mouvement du stylet, mais en réaction la vibration du disque, du plateau, du bras, de la coquille et du reste. Ceci a l’échelle de quelques microns. 

Voilà pourquoi les platines peuvent avoir des « sons » si différents !

Cette Vecteur-Lurnè, l’une des premières sorties, possède deux axes qui transmettent les vibrations du plateau et du bras et les évacuent vers le support. Le support de la base est complété par deux pieds amortisseurs. Le moteur est sur trois pieds indépendants de la base. 

L’ensemble est posé sur une feuille de plomb de 6 mm d’épaisseur elle même sur un panneau d’aggloméré de 10 mm un peu mou, lui même posé sur un lit de sable d’environ trois centimètres tenu dans un « bac » constitué par le meuble lui-même dont les montants latéraux sont à double parois sablées, parois également en agglo pour absorber les vibrations qui traînent. 

Ces parois servent également à limiter l’influence du grave venant des évents des enceintes sur le bras. 

Le meuble est posé sur le sol constitué d’une dalle directement posée sur du sable sans vide sanitaire. 

Tu vois. Quand on me parle de vibrations parasites, je vois rouge !

Mais on peut faire mieux, évidemment.
J’ai l’air bête !
Bravo. C’est de l’optimisation… Force
C’est toujours difficile d’analyser à distance ! Chez moi, la dynamique elle est plutôt du côté vinyle, même si on trouve des fichiers numériques qui tiennent la dragée haute à l’analogique.
C'est sûr qu'avec une simple photo, c'est un jeu de devinettes.
(11-10-2025, 05:18 PM)Nicoben a écrit : Si je devais cerner les limites subjectives actuelles du système, à mes oreilles, je dirais que chaque mode de diffusion sonore, dome, hp électrodynamiques ou compression / pavillon pièce incluse bien entendu sont soumis à compromis, rien n’est parfait en terme de directivité même si le système compression / pavillon permet de s’affranchir de limites importantes y compris au niveau acoustique. L’image sonore est un peu haute mais ce n’est pas très gênant, certains enregistrements peuvent paraître encore un peu moins cohérents que dans des écoutes sans pavillons.
Une des forces du système est sa simplicité et cohérence amont enceintes avec les tout en un Devialet, la musique transmise en wifi, l’absence de cables de modulation ou numériques… c’est factuel et sensible sur un rendement d’enceinte si élevé, le mariage est bon et je sais que c’est facile de faire moins cohérent sur ces enceintes. Je pense que cette qualité fixe quand même sa propre limite du coup, limite de richesse tonale des puces dac embarquées et amplification avec la sensation qu’il manque un peu de matière, richesse par rapport à mes nouvelles habitudes d’écoute du dac MSB + digital Director, de ce que l’on peut sortir d’intensité dramatique et legato d’une voix par le couple MSB / Enleum Amp23R, par exemple. Mais arriverait on a garder la même cohérence d’ensemble que le Devialet sur ce système conçu avec, rien n’est moins sûr.
Bien sûr, rançon d’un système pointu, les non qualités ou particularités des enregistrements ressortent avec dynamique, mais le système n’est pas une lame de rasoir non plus, comme souvent simplement il rendra avec zèle la sécheresse d’une prise de son inconsistante, trop décharnée, sans effet loudness pour rattraper cela. Et pourtant il poussera fort dans le grave si la piste en est garnie.

Bref, merci pour cette rencontre pleine d’intérêt, sympathique mais aussi qui fait se réinterroger sur son propre système et ses qualités autant que ses limites.

Je n’avais pas réagi aux commentaires de Nicoben sur les 1 max, parce que comme d’habitude, ce qu’il écrit est tout-à-fait pertinent et ne mène pas à discussion féroce. Il est vrai que j’aurais aimé pouvoir comparer différentes sources et amplifications mais le filtrage actif entre grave et bas-médium ne peut être reproduit facilement sinon en passant par un filtre numérique. Rien d’impossible mais cela me rappelle l’essai du Dac Twelve de Totaldac où j’avais du installer pas moins de 100 câbles divers au total et avec une tri-amplification. Une voie de moins donc.

Je vais quand même revenir sur la question des enregistrements et de leurs qualités ou défauts. Tout le monde sait ici que la qualité des enregistrements fait beaucoup de choses, à tel point qu’il vaut mieux un bon enregistrement sur un mauvais système qu’un mauvais sur un bon !

Sur le 1 max, les magouilles de studio et les concepts spéciaux de certains « ingénieurs » du son sont parfois interloquants, voire assez pénibles. Surtout parce que l’on les entend très bien et cela joue beaucoup sur la cohérence spatiale. L’exemple type est l’enregistrement d’un piano avec cinq ou six micros, sujet d’une discussion hardie avec TNK. Je n’ai pas du tout envie d’entendre la mécanique du piano et les micros disposés à l’intérieur n’apportent rien à l’auditeur qui normalement se trouve idéalement à 10 mètres ou plus en concert. Entendre ces bruits lors de la reproduction n’a rien d’agréable, rien de réaliste, rien de musical. Sur un bon système, on n’a pas besoin de cet artifice pour donner plus de « présence ». 

Sur la musique symphonique, le multi-micro est vraiment une arme à double tranchant. Donnant plus de présence sur un instrument soliste à un moment donné, c’est le bazar quand plusieurs micros prennent en charge un ensemble de cordes en multipliant les déphasages.  Pareil pour les percussions. Quand vous en écoutez en acoustique pure, vous n’entendez qu’un transitoire initial direct et le même atténué dans les réflexions de la salle avec des décalages de phase qui vont vous informer de sa position dans l’espace. Plus les résonances et harmoniques de l’instrument qui suivent le transitoire. 

Au final, beaucoup d’enregistrements classiques manquent effectivement de cohérence, et si on écoute que ceux-là, on va se dire que le système n’est pas capable d’être « fidèle » sur de la musique symphonique. Mais heureusement, il existe encore des preneurs de son qui savent faire avec un couple de micros, comme ceux de France Musique, mais pas mal d’autres aussi, je pense aux enregistrements de Jordi Savall par exemple. 

Avec le retour en fonction de ma platine vinyl, j’ai le plaisir de ré-écouter des enregistrements des années héroïques, ceux d’André Charlin par exemple, avec sa célèbre tête artificielle qu’il fallait savoir positionner au mieux, et même d’autres plus anciens comme ce « monophonique » de 1947 :

[Image: BVEHHi.jpg]

Évidemment, il faut reconnaitre que la scène est plutôt « centrée », et que la résolution et la dynamique ne sont pas au niveau que l’on peut espérer maintenant, mais voilà, la voix de Kathleen Ferrier est « bio », pas trafiquée, à la bonne distance, en contraste avec pas mal de prises actuelles où on se prend les cordes vocales en travers de la figure.

Voilà, les 1 max ne sont pas capables de masquer les fantaisies ou approximations de pas mal de prises de son, mais quand on tombe sur un bon enregistrement en couple de micros d’une symphonie, ou d’un orchestre de jazz, on se rend compte de leur vraie capacité. Je ne parle pas ici d’enregistrements choisis parce qu’ils « compensent » certaines caractéristiques notamment en équilibre d’un système. Mais plutôt ceux qui présentent une certaine cohérence de phase. Et on les trouve souvent sur des vielles galettes.


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