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Et le DSD ? Ton Korg le fait si j'ai bien compris.
Mftech parle d'un consensus autour du 24/192 .... mais j'ai horreur des consensus, c'est pour moi un frein à l'intelligence.
Donc pourquoi se limiter au PCM ?
Ensuite, de ma petite expérience , je suis bien incapable de faire la différence entre un DSD (64 ou 128) et le PCM 32/384 kHz
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(01-31-2022, 09:53 PM)Pascal64 a écrit : Et le DSD ? Ton Korg le fait si j'ai bien compris.
Mftech parle d'un consensus autour du 24/192 .... mais j'ai horreur des consensus, c'est pour moi un frein à l'intelligence.
Donc pourquoi se limiter au PCM ?
Ensuite, de ma petite expérience , je suis bien incapable de faire la différence entre un DSD (64 ou 128) et le PCM 32/384 kHz
DSD et PCM sont des formats totallement différents.
Ce qu'il faut retenir c'est qu'avec le DSD l'édition, le processing n'est pas possible à moins de couper seulement entre les morceaux.
Sinon si tu veux enregistrer une face par fichier sans aucun processing ou édition le DSD fera l'affaire.
A considérer que les DAW qui peuvent travailler en DSD ne font pas légion et les lecteurs portable sont plutôt rares.
En enregistrement classique il est commun d'enregistrer en DSD et ensuite renumériser en PCM.(DXD) et permettre l'édition et processing.
En DSD l'horloge roule à 44.1kHz
Ici on peut faire la correlation entre les fornats DSD et leur pendant PCM
DSD64fs = 88,2 kHz
DSD128fs = 174,4 kHz
DSD256 = 352,8 kHz
Une fois les modifications terminées le logiciel de montage va ré-encoder en DSD.
Pour le PCM les formats existent autant pour le 44.1kHz que le 48kHz.
donc en multiple de 2X,4X,8X.
La qualité sonore n'est pas relié automatiquement aux taux d'échantillonage plus élevé.
Mais comme en photographie la plus grande granularité permet plus de possibilités pour l'édition et le processing.
Le consensus c'est le fruit de l'évaluation et de la discussion, idéalement une démarche intelligente.
Mon observation provient des spécilaistes au niveau de l'archivage de bandes magnétique.
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(01-31-2022, 09:53 PM)Pascal64 a écrit : Et le DSD ? Ton Korg le fait si j'ai bien compris.
Oui Pascal64, c'est d'ailleurs ce qui a motivé mon choix par rapport au Furutech, j'avoue plus par curiosité intellectuelle, car je n'ai que quelques fichiers-test qui ne m'ont pas vraiment convaincus.
Dans la pratique, pour réaliser l'enregistrement en DSD c'est la même simplicité, à part le choix des formats de sortie pour le néophyte que je suis, seule l'édition implique des limitations comme l'explique mftech.
Dès que j'ai fais le tour de ces outils et suis à l'aise dans le format dont j'ai l'habitude, je ferai le test en DSD et la comparaison entre les deux fichiers et ne manquerai pas donner mon ressenti.
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Quand je disais « mourir moins bête »…
L’intérêt de Pascal64 pour le format DSD et les explications données par mftech ont boosté ma curiosité.
Jusqu’à présent, les très rares tests de mes quelques malheureuses pistes DSD ne m’avaient pas convaincu et je viens d’en comprendre la raison après avoir fait un enregistrement direct DSD64 (.dff): A l’intégration de ce fichier dans la bibliothèque (avec XLD), le réglage crée une conversion… PCM 24-88,2 (comme le signale mftech).
Comme pour les autres morceaux DSD, j’ai fais l’écoute convaincu d’entendre du DSD, avec un niveau plus bas, des graves plus (trop?) dégraissés, les voix légèrement plus intelligibles mais moins chaleureuses… Pour simplifier, une écoute un peu froide.
Pour mal faire, au fil des modifications de l’installation, le lien au dossier des fichiers haute résolution (autres que PCM-AIFF) n’était plus pris en compte par Audirvana, mais ces fichiers au format PCM restaient lisibles…catalogués DSD, je n’ai donc rien vu.
Je rassure Pascal64, le DSD sonne effectivement bien! Mea culpa.
Les premières et très rapides écoutes entre 24-88,2 vs 24-96 vs 24-192 vs DSD64 le confirment:
- Le fichier 24-88,2 est éliminé, il ne sonne pas mal mais il me semble manquer de présence, de vie et je dois mettre 3 clics sur le pré pour arriver au niveau sonore des autres fichiers.
- Les autres formats n’amènent pas de remarque particulière: tout est là, l’ampleur de la scène, l’aération, la présence, les micro-détails. Si ce n’est que j’ai beaucoup de mal à les différencier et, honnêtement, si je devais faire une écouté à l’aveugle, je ne pense pas pouvoir être ne serait-ce qu’honorable. Bref pas d’effet WAOUH! avec les plus hautes résolutions. Ces derniers néanmoins semblent apporter un petit supplément de détails et d’air, mais ça ne m’a pas paru flagrant. Le disque test (Leonard Cohen « Songs from a Room » Columbia CS 9767) n’est pas forcément le meilleur choix pour un test, mais présente un petit défaut intéressant: un très léger voilage, quasiment inaudible, qui n’est absolument pas amplifié ou mis en avant à l’enregistrement.
Conclusion:
A aujourd’hui, sous réserve du deuxième test en préparation, je rejoindrais les conseils précédents : une numérisation en 24-96 (par pistes, 1200Mo) ou DSD64 (par faces, 1500Mo), soit le double d’un CD. La petite nuance, toute en subtilité, des gros formats (ne me semble pas suffisante pour justifier le volume supplémentaire à gérer. A confirmer (et restent à tester les DSD128 et DSD256).
Une fausse bonne idée: J’ai été surpris dès le départ par un bruit de fond important, au casque, en stand-by.
Après vérification, cela ne provenait pas de la platine, ou de son moteur. J’ai donc mis ça sur le dos du Korg… mais l’idée de professionnels laissant passer un appareil avec un tel souffle me paraissant improbable, j’ai recherché une éventuelle pollution électrique. Le branchement sur une deuxième ligne dédiée a réduit de moitié le bruit, mais là en alternance sur chaque canal.
J’ai donc testé l’USB One en direct et bingo! Comme disent les anglo-saxon « Silent Dead », même volume à fond!
L’alimentation externe du 5v de l’USB était finalement une fausse bonne idée.
A suivre...
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Bien bien, ça progresse
Merci pour tes retours.
Actuellement j'ai quelques rips de vinyl dans ma bibliothèque (pompés sur le net donc aucune idée de la provenance etc), ils sont tous en DSD128..... pourquoi ? Je l'ignore
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@Bawois
A l'époque où je fréquentais les Ripeurs de Vinyl la grande majorité sortait des fichiers en 24/96k. Les seul qui produisait dans des formats supérieurs avaient un équipement de très haut niveau pour la lecture Vinyl. Le bras, la cellule, le pré phono et le câble phono très HdG. Mais l'élément qui te donnera la qualité reste la qualité de ton Vinyl.
J'ai des Rip en plusieurs version de king Crimson les différences s'entendent facilement.
Nuc, 4Go ram, Cascade de switch Zyxel Gs108b
Tweak Audiodémat, DC20 +DC19, Nas Synology, Teac UD501-usb, Pre-Ampli Advance Acoustique, Ampli Kinki EX M7 , XLR R21, R18
Rca RL14 et RL16 Gold RL17 Gold, JBL S2600 Vandehul clearwater, casque Sony MDR CD1700. Full Alim linéaire by Jacques92, lecture Daphile
Câbles secteur CS83 - CS90 - CS92
RJ45: kit de base II
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Enregistrement vinyles 2e saison
Ce n’était pas facile de trouver le temps, mais voilà, c’est fait, j’ai beaucoup appris sur… les DSD! N’ayant qu’une petite dizaine de morceaux-test je n’avais jamais cherché à comprendre comment gérer mon DAC pour lui faire jouer ce format en direct, et « DoP » pour moi, c’était… du shampoing! Je lis maintenant couramment le PCM et le DSD.
Le Korg se »limite » au DSD128, j’ai fait les tests sur les dernières résolutions qui me manquaient: PCM 24/88,2 - 24/176,4 - 32/384 et bien sûr DSD128 et ma première sensation s’est confirmée: les enregistrements sont d’excellente qualité et je n’ai pas le moindre regret sur l’investissement, qu’il soit financier ou en temps. Quel bonheur de retrouver des disques que je n’ai (malheureusement) pas le temps de passer sur la platine… et de retourner toutes les quarts d’heure.
Le résultat à l’écoute est excellent…pour tous les formats!
J’avoue ne pas arriver à en privilégier un par rapport aux autres. J’ai donc téléchargé les fichiers-test de Sound Liaison Music Store pour vérifier et j’arrive au même résultat: même le dxd32/352,8 ne m’a pas tiré des larmes, le DSD256 non plus. Fatigue auditive, ou des oreilles?
Ma conclusion serait que la qualité l’enregistrement l’emporte sur le format. Plus simplement posé: sur mon installation (et avec mes oreilles), à enregistrement identique, la taille ou format de sortie ne m’apporte pas ce que j’aurais pu espérer: l’effet Waouh, qui m’aurait fait oublier la débauche de stockage nécessaire. Je reste cependant avec la sensation que le DSD apporte une petite nuance d’aération, de fluidité. A vérifier dans le temps.
Je vais donc de ce pas, dans un 1er temps, reprendre les tests de manière pragmatique sur les résolutions 24/88,2 24/96 et DSD64, tous trois très proches en volume de données et facilement stockables.
Le 1er parce qu’il est un multiple du CD, qui me permettra une comparaison avec le vinyle et le CD en doublon, en plus d’être le pendant PCM du DSD64.
Le second un "standard"
Le troisième pour essayer de mettre en évidence cette sensation d’une plus subtile représentation?
Bon week-end à tous.
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Hello,
Merci pour tes retours et bravo pour ta collec grandissante de rips de vinyles.
PCM versus DXD, je pense aussi qu'en fonction des DACs le rendu peut être différent.
Sur le Hegel HD30 par exemple, j'avais une écart assez net, sans doute du à sa conception.
Sur mon DAC actuel W4S je ressent moins cette différence.
Un peu plus d'air autour des instruments ? C'est souvent dans la nuance. Meilleure perception de la 3D de l'instrument alors qu'en PCM il paraît un peu plus en 2 D.
Quoiqu'il en soit, tu l'as remarqué, en dehors de ces formats, c'est la qualité d'enregistrement qui prime.
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Excellent ce Korg DS-DAC-10R, perso je trouve qu'il se révèle avec des fichiers HD mais surtout DSD et que l'upsampling DSD opéré par Audirva Studio lui permet d'atteindre un niveau de restitution inespéré en rapport à son tarif, avec beaucoup de naturel et de fluidité tant en conservant le détail et la précision alors qu'avec la plupart des autres DAC,on perd sur ces 2 derniers critères en upsamplant.
Korg indique que ses circuits sont issue de l'enregistreur DSD Korg MR-2000S, ceci explique peut être cela.
L'alimentation étant fournit par le cable USB, il est profite d'une bonne alimentation et du reclocking USB comme l'ensemble SOTM SP500, USBUltra, SMS200 que j'utilise.
Sources: Merging Anubis, SOTM SMS 200/USBultra/Clock OCX10+Mutec MC3+ Antelope Synergy Zen Go, Lector Digicode 2.24, Korg DS-DAC-10R, Lector CDP 707, Linn Unidisk SC, Clearaudio Emotion/Hana SH, Rega P3/Soundsmith Otello
Amplis: Audioprojekte CA10, Octave RE-290, Diafan PP 300B, Leben CS300XS, Waversa WSlim-LITE
Pre: Allnic HPA3000, Allnic L6500 (en prêt), Firswatt B1 Mezmerize
Pre phono: Primare R35
Enceintes: Eclipse TD712, Evolution Acoustic MM Micro One, Davis Olympia Master One
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Le choix est arrêté: ce sera DSD64.
Après de longues heures (journées) de comparaison et de tests, « endeuillés » par les erreurs, de mauvais réglages ou de la… distraction, le format DSD64 s'est confirmé être le meilleur choix, pour mon usage et mon installation.
Le premier élément est de pure logique: l’enregistreur est conçu "Pour" (le DSD)
Le second est cette subtile différence par rapport au PCM. Effet placebo? La certitude qui se dégages de toutes ces journées d’écoute est qu’il n’y a pas d’effet WAOUH, quels que soient les formats (bien sûr avec mon installation).
Le dernier élément de choix est le poids de fichier: deux voire trois fois celui d’un CD pour le DSD64… rien de démesuré compte tenu du nombre de vinyles à sauvegarder.
Quant au « capital-temps » finalement c’est un problème qui… n’en est pas un: j’ai redécouvert le plaisir de l’écoute de la platine, l’obligation de faire une coupure et prendre le temps, d’autant que la partie phono lors de l’écoute (au casque) s’avère d’un niveau particulièrement convenable.
En conclusion: aucun regret, que du bonheur.
Deuxième round à venir: l’édition, uniquement pour créer les pistes.
Si ce travail s’avère trop problématique, j’en resterai (avec plaisir) à l’enregistrement par faces.
Un grand merci à tous pour m’avoir aidé à passer le cap et tenter cette expérience, pour vos conseils et avis... et pour tous les émotions qui remontent au fil des écoutes.
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