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Jalucine 1 max
Coucou Wink


Tu oublies une autre façon de gérer le grave quand on peut le faire : le In wall !

Cependant le grave restera toujours dépendant du régime modal de nos petites pièces à géométries imparfaites.
Aucune solution prévaut (sauf au niveau markéting)...on essaye de faire au moins pire!

Mais l'absorption arrière complète et/ou dans les angles reste une solution.

Trinnov en ce moment remet au goût du jour une théorie connue mais applicable avec des paramètres extrêmement limités notamment dans la géométrie de la pièce.

https://www.trinnov.com/en/blog/posts/tr...echnology/

Et comme le markéting est bien fait....ça fait vendre des caissons Big Grin Big Grin 

Y sont fous ces home cinéphiles!!!

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(06-11-2023, 12:48 PM)ThierryNK a écrit : Salut Jalucine

Pour ce dernier post, aucun pb ni soucis de compréhension de ma part!!

C’est le lien entre les chiffres que tu as donnés et les mesures de pda0 qui m’échappe. 

Sans doute, n’as tu pas regardé conception et mesures de ma nouvelle pièce qui est achevée. 

Il y a effectivement un bass trap derrière les enceintes autour de 75 cm d’épaisseur avec une absorption au dessus de 90%. 

Il y en a un autre derrière le point d’écoute à environ 3 m. 

Comme tout est achevé chez moi, y compris la descente du piano dans cette pièce qui a eu lieu hier, tu peux me recontacter par mail pour une visite chez toi.

Amicalement

Donc l'absorption et la disposition correspondent tout-à-fait à mon premier exemple. Faudra aussi que je passe écouter cela.

(06-11-2023, 12:55 PM)tonton flingueur a écrit : Coucou Wink


Tu oublies une autre façon de gérer le grave quand on peut le faire : le In wall !
Pas oublié, mais j'ai limité le propos aux enceintes out wall mais in door.
Cependant le grave restera toujours dépendant du régime modal de nos petites pièces à géométries imparfaites.
Aucune solution prévaut (sauf au niveau markéting)...on essaye de faire au moins pire!

Mais l'absorption arrière complète et/ou dans les angles reste une solution. Tu sais cela aussi  Big Grin

Trinnov en ce moment remet au goût du jour une théorie connue mais applicable avec des paramètres extrêmement limités notamment dans la géométrie de la pièce.

https://www.trinnov.com/en/blog/posts/tr...echnology/

Et comme le markéting est bien fait....ça fait vendre des caissons Big Grin Big Grin 

Y sont fous ces home cinéphiles!!!   Oui, j'ai constaté aussi  Big Grin
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Petite visite en sortant du boulot cet après midi, des Jalucine 1 max nouvelle mouture, profitant également de la présence d’un ours brun des alpes dans les lieux Smile C’était la semaine haut rendement avec une écoute de Trio et Basshorn il y a quelques jours. Merci à Philippe pour son accueil et écoute de ses derniers travaux d’envergure et sans potion magique.

Après avoir monté un grand angle sur mon réflex (autrement dit reculé un max l’iphone pour tout avoir), ça donne ceci:

[Image: gw5e.jpeg]

Beaucoup de choses traversent l’esprit lorsque l’on écoute ce système, avant comme maintenant, du genre… merde ça va donner l’impression d’un mange disque Lançay quand je vais rentrer chez moi …. peut être faudra t il écouter quelques jours l’autoradio de la voiture pour trouver ensuite de la dynamique aux systèmes bas rendement domestiques…. tiens le plafond aurait bien perdu deux centimètres de hauteur depuis l’accrochage des pièges à chauve souris avec le matériel nautique du proprio… le nom que j’ai donné à ces enceintes est il toujours adapté finalement ou faudrait il passer à autre chose d’un peu plus velu, Jalucine 1 max Furiosa peut être en hommage au prochain film basé sur la série des Mad Max, même si ces casiers à clés historiques (sus)pendus au plafond ont nettement moins de charme que Charlize Theron placée dans les mêmes entraves nautiques…

Voilà une écoute qui ne plaira pas à tout le monde certainement, même pour moi qui commence à connaitre un peu ce système maintenant il faut un temps d’adaptation, puis vient la comparaison (de mémoire) avec la version 3 voies précédente, et non la comparaison avec d’autres systèmes car il me semble assez difficile de mettre des enceintes domestiques de moins de 90db de rendement y compris de 4 voies, en comparaison avec des compressions et pavillons distillant 115db de rendement sur une telle « surface émissive » car celles de bas rendement sont nettement plus sages et vous rendent (dans une bonne acoustique) des trompettes « gentilles », des soprano « à bonne distance », des percussions « sur feutrines ». En effet il est évident que même si au final nous tendons tous à chercher une forme de réalité dans la retranscription musicale, chaque système reste unique et se distingue par des attributs plus marqués pour l’un que pour l’autre, attributs qui feront dire parfois que c’est bien ou pas bien selon ses préférences personnelles, ce qui compte le plus pour considérer le rendu naturel, ainsi une enceinte bas rendement bien fichue peut être plus facilement cohérente, se faire plus oublier… rien que les modes de diffusion sonore (pavillons, domes, rubans, panneaux…) changent forcément notre perception des oeuvres.

Mes impressions du jour, toutes personnelles, sont les suivantes:

- j’ai l’impression que Philippe a fait un joli travail d’intégration de ces pavillons de bas medium, je n’ai pas d’analyseur de spectre greffé aux pavillons comme certains mais la fusion des registres semble qualitative.

- le passage de 3 à 4 voies a donné de la liberté d’expression, baisse de disto audible dans tous les registres, moins de projection, plus d’énergie dans le medium (un peu trop parfois peut être, le controle de volume est d’ailleur crucial pour la crédibilité du résultat, ni trop bas ni trop fort à chaque piste.

- le medium est plus riche, fouillé qu’avant, et surtout il est plus expressif, hyper expressif pourrait on dire. Le nouveau bas medium donne ce surplus de richesse avec douceur, j’aurais tendance à dire plus de douceur que le haut medium qui me semble plus incisif, mais pas plus qu’avant, c’était déjà un aspect assez marquant pour moi de ce système, d’avoir un haut medium expressif mais un peu pointu (un petit point d’équilibrage par un choix de condo?). Mais relativisons aussi, sur le nombre de pistes passées, quand la piste fait preuve de plus de douceur alors la douceur est au rendez vous sur tout le spectre, simplement un peu moins quand les enregistrements appuient sur ce registre avec un peu de projection « naturelle », ou projection par captation discutable peut être. Le fait est que sur certaines pistes au contenu haut medium un peu perché et énergique l’écoute peut être plus confortable et raffinée dans d’autres configurations, comme les Jalucine 24 (qu’il faudra que je réécoute car semble t il améliorées récemment).

- l’image sonore s’avère assez différente avec la sensation (yeux fermés y compris) d’un mur sonore avec plus d’énergie diffusée en partie mediane à haute face à nous, comme si les surfaces émissives superposées dans le medium distribuaient leurs registres verticalement, en résultant une image sonore un peu plus haute (je me suis surpris à lever un peu la tête comme si j’étais dans la fosse à regarder les artistes sur une scène plus haute que moi), avec des différences de hauteur quand la piste contient des instruments bien séparés, différenciés. C’est cet aspect qui est le plus troublant et différent peut être pour moi, j’ai face à moi un beau panorama prenant tout l’espace en hauteur et largeur mais peut être pas assez focalisé en hauteur (remonter peut être un peu le cul des pavillons de bas medium?).

- cette profusion d’énergie et de différenciation dans le medium donne souvent la sensation que le haut grave est un peu discret. Pourtant quand la piste joue sur toutes les fréquences le grave est excellent, rapide, tendu, profond, avec du niveau, il est d’ailleurs pour moi assez nettement plus qualitatif , différencié qu’avant, on sent qu’il joue son role et rien d’autre. Le medium des enregistrements à intérêt à être bien capté et présenté donc, au risque d’une mise en avant prononcée des défauts d’enregistrement ou prise de son, le trop près de l’instrument qui le met trop en avant, les excès de réverbération dans l’enregistrement, sont mis en avant et ne sont pas couverts par un haut grave un peu pompeux qui compenserait quelques déséquilibres par excès de gras. Les Vecteur en cable hp à tous les etages sont intransigeants sur ce point.

- le silence est toujours parfait avec les Devialet malgré le rendement, tout comme la cohérence, c’est hyper important sur ce genre de transducteurs et je n’imaginerais pas faire un chemin inverse à aller chercher du tube, des amplis au rapport signal bruit moins bons… moi j’aime bien la philosophie de cette conception en filtrage passif et Devialet utilisée, ce n’est certainement pas parfait mais l’écoute reste emprunte d’humanité.

En bref, un ensemble plutot positif pour un système exclusif et un Philippe qui sait aller au bout des choses avec motivation et conviction pour arriver à rendre crédible, cohérent et finalement assez impressionnant ce petit système de furieux. Ce n’est pas parfait non plus, on peut regretter parfois toute la cohérence de l’image sonore dans toutes les directions d’une paire de Vivid, Andra ou de Leedh e2glass, toute la douceur du haut medium AMT Heil, mais il est aussi évident que les pavillons ici sollicitent peu les parois proches, tout en évitant une directivité trop prononcée fixant la tête dans un étau (chose que je ne supporte pas bien). C’est évidemment imbattable sur les percussions, domaine réservé sur lequel tous les autres systèmes seront moins réalistes, moins jouissifs. L’effet de zoom des compression est livré avec, c’est la partie qui demande un peu d’habitude, d’acclimatation face au coté posé d’enceintes plus classiques.

Un sacré truc totalement waf incompatible et une belle machine à sensations Smile
La hifi est femme. Imparfaite par nature, on la choisit pour ce qu'elle a, pas pour ce qu'elle dit avoir. Mais si on voit ses défauts avant ses qualités, on est pas fait pour en avoir une, mieux vaut se soulager sous la douche, en écoutant la radio.

Ventes  à venir ou en cours (MP si intéressé pour en discuter): Albedo, Leedh E2 Glass, Coincident Statement Linestage, blocs mono Coincident SE845 Turbo, Avantgarde Uno XD
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Magnifique écoute aujourd’hui de ce système très abouti.

L’écoute a débuté par une revisite des J24 qui équipent le salon de Jalucine.
Depuis ma dernière visite, Jalucine a remplacé le tweeter par une version offrant un rendu légèrement plus doux, sans sacrifier aucunement au niveau de détail.
Magnifiquement servi par un Devialet D250, la nouvelle version de ces enceintes délivre un résultat parfaitement conforme aux principes de son créateur:
- grande transparence du son produit
- parfait étagement des trois voix sans discontinuité audible an niveau des filtres
- utilisation des caractéristiques de la pièce, non traitée, pour produire un grave bien défini et très tendu, sans être jamais envahissant ni produire de masquage des autres registres
- mise en phase soignée, assurée par des filtres à 6db, qui assurent une cohérence temporelle parfaite et concourt à une restitution particulièrement décoiffante des transitoires d'attaques. Jalucine a un morceau de solo de batterie qu'il affectionne et qui met parfaitement en valeur cette caractéristique
- par conséquent aussi une image stéréo de grande stabilité et très bien définie.

Toutes ces caractéristiques sont aussi parfaitement rendues par le D250 qui offre une précision diabolique dans tous ces domaines. L'ensemble offre une transparence inouie.

Lorsque l'on passe aux Jalucine 1Max, tout devient encore plus intense dans le rendu musical.
Les qualités recherchées sont de la même veine, et le système à quatre voies est articulé en deux sous-ensembles:
- le pavillon de graves, qui était présent dans la précédante version, mais voit ses services limités par l'arrivée des nouveaux pavillons Onken à une fréquence de coupure d'environ 230Hz.
- un ensemble formé de ces pavillons Onken, auxquels s'ajoutent les deux autres voies de la version précédente, les coupures entre les drivers de cet ensemble étant gérées comme pour les J24 par des filtres à 6db pour assurer la cohérence de phase.
La coupure entre ces deux sous-ensembles est assurée par les amplis Devialet avec un décalage temporel pour assurer encore une fois une mise en phase parfaite.

Cet ensemble pavillonnaire à très haut rendement procure une qualité de restitution dans les transitoires que je n'avais jamais entendue.
Tout est naturel, immédiat, on a l'impression d'être dans un fauteuil d'orchestre.

Les deux pavillons utilisés pour le bas et le haut-medium offrent une restitution particulièrement réaliste des voix.

Ayant eu le privilège de passer un long moment au 'sweet-spot' de cette remarquable installation, j'ai pu goûter à loisir l'image très cohérente qu'elle offre.

Ces deux systèmes offrent à des niveaux différents une vision claire de ce que recherche leur concepteur: transparence, parfaite restitution du domaine fréquentiel avec un excellent équilibre tonal, et dans le domaine temporel, parfaite restitution des transitoires d'attaque et de l'image grâce au soin apporté à la mise en phase.

Bravo Philippe pour cette magnifique démonstration de ta maitrise de l'acoustique et merci pour ton accueil chaleureux et le temps que tu m'as consacré.
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Bonjour
A la lecture de ces deux commentaires, je ne peux que regretter amèrement de n'avoir pu être parmi vous pour cette magistrale écoute de ce système atypique...
Mais, je n'ai pas dit mon dernier mot!
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Les compte-rendus de Nicoben sont des monuments. Et pour parler d’un autre monument, ça s’harmonise bien. Je n’ai pas d’éléments contradictoires à apporter. Simplement quelques remarques et précisions. 

D’abord sur le volume sonore. Effectivement, il y a un « idéal » à respecter pour le bonheur maximum. Avec la dynamique des Onken, même si on part d’un niveau que l’on pense raisonnable, on se retrouve souvent avec des pointes qui frôlent le seuil de la douleur. Un solo de trompette, une soprano qui décolle et on se retrouve avec les osselets de l’oreille qui perdent pied et tendent le drapeau blanc. J’ai eu l’occasion d’écouter à faible distance en concert trompette, soprano, percussions, etc… et cette situation de saturation du sens auditif se produit en vrai. Il n’y a pas distorsion, c’est simplement qu’on atteint les limites de capacité en niveau sonore de l’oreille. Même sur des cordes, et j’ai eu l’occasion cet été d’écouter un quatuor au premier rang, lorsque les violonistes jouent fort et aigu, le son peut paraître agressif. Les Onken reproduisent ces situations sonores comme peu (ou pas) d’autres, sans distorsion perceptible. Néanmoins, il n’y a aucun intérêt à se faire mal et il est plus prudent de savoir à l’avance à quel volume on peut écouter tel ou tel morceau sans se péter les tympans. C’est mieux aussi pour les bobines des chambres de compression qui sont données pour 5 watts maximum, si on veut en profiter longtemps.

Donc la haute fidélité passe aussi par un respect d’un volume sonore correspondant à une situation normale d’écoute en concert, même si le système est capable de jouer plus fort sans distorsion. Mais à bas niveau, la résolution et la micro-dynamique sont toujours là et rendent l’écoute agréable, même si c’est dur de se limiter en niveau, surtout sur un bon solo de batterie de derrière les fagots…

Question image, il faut un « temps d’adaptation », comme dit Nicoben pour l’ensemble. Je pense qu’une partie est psychologique. Devant les grosses bouches des pavillons bas-médium suspendus au plafond, l’esprit de l’amateur est comme hypnotisé par ces gueules noires perchées jusqu’à plus de deux mètres de haut. D’où pour que la vue ne perturbe pas trop l’ouïe, surtout pour juger de l’image, il vaut mieux fermer les yeux. Bien sûr, l’image est plus haute que la moyenne, mais à mon avis non pas parce que le bas-médium est en altitude, mais parce que le tweeter, habituellement référence de hauteur de l’image, est déjà à 1,40 mètre, ce qui est déjà nettement plus haut que la plupart des enceintes. Je n’ai pas de solution technique pour le mettre plus bas sans bousiller la phase. Pour vraiment juger de la profondeur de l’image et de la focalisation, j’utilise maintenant un enregistrement en plein air de chants d’oiseaux. Au moins, il n’y a pas de réverbération de salle que l’on ne connait pas et de réverbération artificielle genre improbable. Avec cela, on juge facilement la focalisation, soit le volume ressenti, et le positionnement dans les trois dimensions de la source. Il n’est plus question de champ sonore, mais de savoir si chaque son est ponctuel et localisé précisément en largeur, profondeur et hauteur. Et c’est très surprenant, surtout en hauteur. Les enregistrements musicaux donnent également une bonne focalisation, même pour les instruments graves, timbales, cors, contrebasses,… mais cela reste aléatoire de faire le rapport avec le contexte réel de la prise de son.

Le problème des systèmes à pavillons est de trouver les cohérences des timbres et spatiales, liées à l’équilibre global et à un bon respect de la phase. Dans le cas présent, cela n’a rien eu d’immédiat. J’étais prévenu, mes anciennes écoutes avec la revue de l’Audiophile avaient été marquées par ces problèmes de cohérence. J’ai regardé ce que faisait les japonais avec ce matériel. Je m’y suis globalement tenu en adaptant le filtrage grave-bas médium à ma voie grave. Les Devialet (le 900 OdA) avec leurs possibilités de filtrage interne facilitent les choses tout en évitant la multiplication des boites et des câbles. Il y a un Devialet pour chaque voie droite ou gauche, et chaque Devialet à une voie destinée au grave et une voie destinée aux trois supérieures : bas-médium, médium et aigue, elles mêmes filtrées entre elles par filtres passifs. Le filtrage interne des Devialet est réglé à 230 hz à 24 db/octave avec un délai pour les voies supérieures. Il y a peut-être moyen d’aller plus loin avec des amplis en plus en tri ou quadri-amplification, mais j’ai un doute sur le gain possible et c’est déjà assez compliqué comme cela.

Toujours est-il que les amateurs et les professionnels ( un preneur de son de studio et un responsable de magasin hifi) n’ont pas trouvé de défaut de cohérence, et pour du matériel comme cela, c’est déjà un exploit. Autre chose, les compressions haut médium et tweeter ne sont pas les mêmes que lors des précédentes écoutes de Nicoben et Bear. Puisque le « kit » Onken comprenait ces voies en plus du bas médium et elles ont remplacé les chambres de compression médium et tweeter Goto que j’avais auparavant, depuis que mes anciens Onken avaient rendu l’âme. Et j’ai été très heureux de retrouver ces éléments qui apportent un plus sensible dans leurs domaines, en finesse et musicalité, ce qui reste toujours difficile à décrire, mais c’est comme cela.

Merci à Bear pour son appréciation. Le style est plus concis et l’analyse plus méthodique, mais cela reste important d’avoir les avis de gens d’expérience.
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Il est difficile de passer après un compte rendu de Nicoben. Je ne me suis aperçu de celui-ci qu'après avoir posté le mien, et je l'ai regretté.
Ceci étant dit, mon intention en faisant ce compte rendu que tu juges plus concis, n'était pas tant de rendre compte de mes impressions d'écoute, que d'essayer de refléter ce que j'avais compris de ta démarche, et des moyens que tu avais mis en oeuvre pour parvenir à tes objectifs.

De quelle façon puis-je me relier à ces objectifs ?

Tous les objectifs que tu poursuis me touchent et me semblent concourir à une représentation très réaliste des oeuvres. Les appréciations portées par des professionnels sur ton système en sont une bonne démonstration.

Dans ma propre démarche, j'ai abandonné les amplis Devialet voici maintenant 2 ans. Au moment de prendre cette décision, j'ai beaucoup hésité et fait d'inombrables comparaison entre le DAC chinois que j'avais à l'époque, un Singxer SDA-6 que j'alimentais en DSD avec HQPlayer, complété par des amplis Benchmark, et le Devialet Pro qui était alimenté en PCM. Et malgré de nombreuses tentatives de revenir en arrière, je ne suis pas parvenu à revenir au Devialet et l'ai finalement revendu. Et je ne le regrette pas.

La question que je t'ai posée lors de nos échanges était celle de la pertinence du Devialet et du format PCM. Certes cette combinaison sert magistralement tes objectifs de transparence et de parfaite restitution des transitoires d'attaque, mais peut–être moins une forme de musicalité ou de chaleur dans la restitution des voix, sans tomber dans le coté 'romantique' dont parle pda0 sur son fil.

Il me semble en effet que la température de couleur offerte par l'utilisation des DACs contenus dans les amplis Devialet donne à l'ensemble une couleur plus froide que celle de la lumière du jour que tu cherches à reproduire...

Je m'interroge sur le rendu qu'offrirait ton système s'il était équipé d'un très bon DAC R2R bien alimenté en DSD, avec des amplis transparents comme les Benchmark. Les transitoires d'attaque seraient-elles moins percutantes ? La micro-dynamique souffrirait-elle drastiquement ? Les voix ne seraient-elles pas plus incarnées et chaleureuses ?

Certes, il faudrait trouver une solution pour le décalage temporel entre les voies.

C'est sans doute une piste que j'investiguerais si j'étais en présence d'un système aussi performant que le tien. Car même si le mien n'est pas à ce niveau, le passage à ces technologies ne m'a rien couté en transparence, mais m'a beaucoup fait gagner en humanité de la reproduction musicale.

Ceci dit avec toute l'humilité nécessaire compte tenu de ta séniorité dans ce domaine, dans lequel mon expérience est malgré tout assez limitée...
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Il est vrai que le choix d’un Devialet est aussi le choix d’une philosophie de système qui a ses avantages et ses inconvénients. L’intégration complète dans la même boite du préamplificateur, du Dac, de filtres, du correcteur SAM qui peut être individualisé, un lecteur réseau si on veut, et enfin de l’ampli, fait qu’on prend le paquet et que tout rajout n’est pas nécessaire. Les entrées d’un coté, analogiques, numériques, réseau, optiques, wifi, les sorties HP de l’autre coté de la boite, et basta. Le correcteur SAM est un système assez génial mais ce serait beaucoup mieux si on pouvait le bricoler soi-même. L’avantage, c’est la réduction drastique du nombre de câbles et des problèmes afférents, des transmissions internes protégées des interférences diverses et variées, un signal sur bruit de niveau olympique. Je n’aurai pas choisi et gardé ces amplis si, après de multiples comparaisons, même avec des amplis de légende comme des 300B de course, les TAKI, les KANEDA, des 845, etc, et des centaines d’écoutes un peu partout, s’ils n’étaient pas les plus dynamiques, les plus résolus et les plus transparents à ma connaissance. Ce sont aussi les plus capables de faire comprendre à l’auditeur qu’il y a un problème au niveau de sa source ou de sa câblerie, et il n’est pas juste de mettre sur son compte les défauts de son environnement, y compris les enregistrements. Coté enceinte, sa dynamique révèle facilement les irrégularités des capacités dynamiques sur le spectre sonore de tout transducteur, ce qui a fait dire par certains qu’ils distordent ou durcissent le message, alors que leurs transitoires mettent à mal les membranes des HPs ou la stabilité des enceintes. Ce sont des amplis qui révèlent plutôt  les défauts d’un système et ne les atténuent pas du tout. D’où pas mal de commentaires péjoratifs.

Donc il faut vraiment assurer au niveau des sources et des enceintes. Au départ, il y a plus de dix ans, j’étais très insatisfait des entrées SPDIF et des sources reliées, lecteur de CD notamment. Le premier résultat positif était à partir d’un MAC avec iTunes et liaison optique. Je constate en passant que les ponts optiques ont toujours leurs aficionados. Puis vint la liaison WIFI puis les premières versions d’Audirvana et jusqu’à la 3.2 que j’ai gardé depuis, les suivantes montrant une diminution des qualités en transparence et résolution. Très satisfait par cette formule, je ne regarde depuis des années que d’un oeil embrumé les nouveautés dans la lecture des fichiers numériques. Sans pour autant fermer les yeux puisque j’ai essayé un lecteur réseau TOTALDAC, puis le Twelve Totaldac en remettant la tri amplification à tubes en service, puis actuellement un 3Dlab dont j’attends toujours l’alimentation dédiée. Tout cela n’a jamais remis en cause l’entrée wifi, même si ces solutions ne manquent pas de qualités.

Néanmoins, je ne prétends absolument pas être en pointe sur ce domaine, et il y a beaucoup d’éléments intéressants que je n’ai pas essayé. 

Un essai intéressant a été avec Nicoben le test des Luxman sur les pavillons en trois voies, source 3Dlab, Dac du 3Dlab. C’était très musical, un peu plus « chaud » que les Devialet, mais un peu moins transparent et dynamique. Cela montre quand même que des amplis récents peuvent rivaliser. Pour les Benchmark que j’ai écoutés chez ThierryNK, je ne peux pas dire. Il faudrait que je repasse chez lui car d’après les commentaires le changement du Dac a amélioré considérablement le système. Ce qui ne m’étonne pas vraiment.

Donc finalement, comme je ne souhaite pas pour le moment changer de source ni d’amplis, ni de câbles, mon moyen d’équilibrer le système reste uniquement le réglage des enceintes. Il suffit de renforcer la zone 200-600 hz pour rendre plus « chaleureuse » la restitution, et les voix plus incarnées, si je les trouvais désincarnées. J’ai toujours pensé et dit qu’avec des systèmes très transparents et dynamiques, il fallait une courbe SPL descendante, ce qui est le cas des pavillons de 5 db entre le bas-médium et le haut médium. Pourtant, Nicoben et toi, Bear, trouvent le haut médium parfois insistant. C’est une limite entre les mesures et l’évaluation subjective. C’est pourquoi au final, c’est cette dernière qui doit prévaloir. La résolution et la transparence du bas du spectre donne un grave qui contient beaucoup plus d’informations mais de moindre niveau qui au global font paraitre « léger » le bas du spectre. Cependant, il faut considérer l’équilibre du timbre de chaque instrument ou voix, cela donne une idée différente que de considérer l’équilibre global, qui lui peut changer du tout au tout selon les musiques écoutées. 

Il faut écouter beaucoup de choses variées pour savoir ce qu’il y a à faire pour faire évoluer le système. Il y a certainement des réglages à optimiser. Mais quand les variations entre les enregistrements musicaux deviennent plus importants que les bidouillages des filtres envisagés, on rentre dans le domaine des compromis et des goûts personnels. Et cela n’a jamais pu être discutable.
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Très belle synthèse dont je partage les conclusions. Les Devialet ne pardonnent rien et de ce fait sont plus difficiles à intégrer dans un système qui n’est pas optimisé y compris côté acoustique de la pièce d’écoute, mais bien mis en oeuvre comme chez toi, il est indéniable que ça marche fort ! Et avec des enceintes au rendement supérieur à 105dB/W, leur silence de fonctionnement est un atout inégalable.
NUC+Uptone JS-2, Roon, MSB Premier, Soulution 511, Magico S3 MkII, Câbles Crystal
Mon instal. : ici
Guide Acoustique : 
Playlist: Qobuz
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Nicoben, Bear et Demetrios sont passés écouter les pavillons et ont fait la même remarque, c’est un peu pointu en haut médium lorsque des instruments ou des voix poussent dans ce secteur. Où est la vérité ?  J’ai reçu les moteurs et pavillons Onken fin mars et pendant deux mois, tous mes temps libres sont passés à la mise en oeuvre du bazar. Ensuite, je n’ai fait qu’écouter toutes les musiques possibles pour cerner les éventuels réglages restant à faire selon une approche statistique des rendus musicaux. Lorsque des pointes dynamiques plutôt violentes se manifestaient dans le haut médium, sur par exemple des sopranos ou des cuivres, je ne trouvais pas cela anormal, et pas incohérent avec ce que l’on ressent lors d’un concert acoustique. Néanmoins, et aussi avec la suggestion de Nicoben de chercher le condensateur qui adoucira la chose, histoire d’avoir plus beau (mais moins vrais en général), je suis retourné dans mes placards à condensateurs pour tester différents modèles sur le moteur et pavillon de haut médium. Le départ était constitué par des Pio russes très propres, précis et transparents, mais avec une pointe de coloration assez marquée en aigu. J’ai tendance pour régler quelque chose à procéder en cherchant l’extrême contraire puis chercher le meilleur compromis. L’extrême contraire des Pio russes dans les condensateurs de qualité sont les SCR SA à armatures en étain, lourds et inertes pour éviter les vibrations internes qui entrainent les colorations suivant les fréquences de résonance. Eh bien la pointe du haut médium a complètement disparu et Demetrios à ce moment là trouvait l’équilibre adéquat. Ce qui me fait sourire est que le fait de changer la nature d’un condensateur sans changer la valeur donne l’impression d’une variation de plusieurs décibels, surtout sur des HPs aussi sensibles que les Onken, alors que rien n’est détectable sur une courbe de réponse, tout simplement parce qu’une résonance de condensateur est très étroite en fréquence et n’apparait pas sur une courbe pondérée. Au bout de plusieurs écoutes, c’était à mon avis devenu trop mat sur les voix et les harmoniques élevées étaient trop réduites. Il y avait donc un compromis à trouver. La valeur étant obtenue par un SCR SA de 4,7 uF et un autre de 1 uF, j’ai remplacé le 1 uF par un Shizuki, et là, je retrouvais les harmoniques élevées des voix, avec plus de présence mais aussi une meilleure profondeur de scène sonore. J’ai aussi essayé des condensateurs au papier huilé, mais sans avantage et plutôt une petite perte en propreté. Voilà, le haut médium est maintenant plus « raisonnable ». 
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