(06-30-2019, 10:41 PM)pda0 a écrit : Nathalie, tu gagnerais surement beaucoup à passer sur Dirac ou HAF, car Mathaudio est très limité et ne corrige pas la phase du tout. La différence est subtile, mais bien moins subtile qu'un changement de câble, donc si tu perçois nettement les changements de câbles, tu devrais être surlecutée par la correction de la phase
Et...... qu’est-ce que tu en sais de la différence entre mes câbles secteur Mk1 et Mk2 ?
Là tu t’avances sans savoir.
Ce que je ne comprends pas car tu es carré. Et s’avancer sans connaître ne l’est pas.
En l’occurrence ce n’est pas une différence « subtile », c’est un changement radical.
A côté duquel mettre la correction en by-pass ou l’activer est moindre.
Comme le dit Lamouette chez moi c’est le matériel qui a le dessus.
C’est lui qui fait le plus les différences.
Dans l’ancienne pièce qui était largement plus compliquée c’etait aussi le matériel qui faisait le plus les différences.
Et pourtant là l’écart entre corrigé ou pas était plus important.
Allez, allons au bout des choses expérimentées :
le passage d’une pièce à l’autre.
Pour avoir vu l’ancienne je pense que tu peux (là tu peux !
) évaluer l’enorme différence entre les deux !
Et de fait l’enorme différence entre les deux courbes.
Rien à voir.
(Sauf le trou dans les basses qui reste identique)
Comme si ...la pièce était deux fois plus grande !
Joke......
(Oui évidemment la pièce a doublé de surface, il y a maintenant 20m2 derrière le point d’écoute là où il y avait un mur !)
Dans les faits, là, oui, le gain au déménagement en profondeur de scène a été conséquent, là l’écart a été équivalent à une amélioration matérielle !
....pas comme si on avait changé un matériel, juste comme si on avait effectué une amélioration. Note bien la nuance.
Mais changer radicalement de pièce n’a joué que sur la scène et les basses.
Sur rien d’autre fondamentalement.
Alors que le matériel joue sur la bande passante, la lisibilité, le poids, la rapidité, l’articulation, la mise en place des plans, la localisation des instruments, le silence, les nuances expressives..........etc
Et que tout cela même en changeant radicalement de pièce est reconnaissable.
Oui effectivement on est passé d’un système bridé à une expression plus libre.
Exact.
Mais pas au point de ne pas reconnaître le système.
Par contre ....
Par contre la différence entre mon gros ampli et le Little OWL, là ça c’est une différence radicale !
Plus encore le passage en 2013 du Petit Ampliton au gros transistor.
Excuse mais l’échelle de grandeur est nettement plus conséquente qu’un by-pass de correction !!
Ou même un changement radical de lieu.
Mon propos n’est pas de dévaloriser le rôle du traitement acoustique, absolument pas.
Mais simplement de le ranger à sa juste proportion : en aucun cas il n’égale l’écart qu’applique un changement de matériel.
Alors aucune chance qu’il lui soit supérieur !
A moins...
a moins d’avoir des matériels particulièrement insignifiants. Je ne sais pas...
Pour sortir de chez moi, chez Thierry /Chet le changement d’ampli est tellement énorme.....
On n’est pas dans l’insignifiant ou à peine.
(06-30-2019, 11:37 PM)loandsound a écrit : (06-30-2019, 10:49 PM)lamouette a écrit : Vas écouter un jour chez Nathalie, tu risque de complètement oublier l'aspect correction.
J'ai écouté sans c'est un peu moins bon, il y a un léger flou mais ce n'est vraiment pas ce qui prédomine.
Je veux bien le croire, et c'est bien cela qui m'interpelle:
Moi qui avais des idées arrêtée sur les pièces en placo (et toi aussi un peu, de mémoire...), voilà qu'une nouvelle donne entre en scène.
L'audio est décidément pleine de surprises...
Eh oui le placo est partout ici.
Et je sais qu’un mur de pierres serait très différent.
..... mais pas au point de changer le système.
La plus grosse surprise que j’aie eue depuis 35 ans est ce qu’il est possible de faire avec un tas de composants.
Comment rien qu’en changeant des condensateurs de liaison on modifie un résultat. Par exemple.
Comment un montage électronique peut donner un sens à la scène et faire l'image, et un autre bêtement poser des sons figés.
Ça c’est fascinant, parce que les écarts sont considérables.
Et VARIÉS.
C’est... un chatoiement d’effets possibles !
Une myriade de réglages.
Je ne parle pas de colorations, mais de réglages de tous les autres critères.
Et puis le contrôle.
Il y a des systèmes qui n’ont aucun contrôle, pas de gestion du silence, une anarchie sauvage dès qu’on monte le volume, un écroulement dès qu’on le baisse, une bande passante qui fuit aux extrémités.....
Une déliquescence qui laisse le résultat en proie.
Plus on contrôle cela, plus ce qui sort est rangé, placé.
C’est un travail de cohérence.
ÉDIT
J’ai fouillé dans ma mémoire pour retrouver ce qu’avait fait la mise en place initiale de la correction, j’habitais ailleurs, là pièce était un rectangle de 60m2.
Trop pour les Spendor, donc j’avais reconstitué 25m2 a l’aide de paravents.
Là la correction a changé beaucoup plus le résultat : profondeur de scène, localisation des instruments, lisibilité, c’etait beaucoup plus conséquent, voire le jour et la nuit.
MAIS...
L’ampli était un Mastersound trop court pour les enceintes, brouillon et qui tordait dès que le volume dépassait celui d’une conversation amicale.
Et les câbles étaient à deux galaxie de ce qu’ils sont aujourd’hui.
Je n’en tire pas de conclusion.