Après être passé par de l’amplification à tubes et à transistors classe A, je suis maintenant équipé en classe D avec préampli passif, bref pour certains tout ce qu'il ne faut pas faire pour avoir un système musical.
Et pourtant…
Il y a quelques mois c’est en cherchant un préampli que j’ai découvert le fabriquant Polonais Hattor
Hattor quésako cette marque inconnue? c’est ça :http://www.hattor.com/
Chapitre 1 - Les Préamplis
Après avoir essayé quelques préamplis actifs sur mon système, j’ai toujours préféré la solution source en direct sur le bloc stéréo, plus naturelle à mes oreilles même si un peu « brut de décoffrage ».
Certains prés apportaient plus de fluidité ou de rondeur, parfois séduisantes, mais en imposant leurs signatures ils faisaient en partie perdre la transparence de la source, ce qui n’était surtout pas ce que je souhaitais.
En fait je ne cherchais pas un préampli pour compenser d’éventuels « défauts » de la source ou de l’ampli, il s’agissait juste d’avoir un réglage de volume qui ne dénature pas la restitution tout en la magnifiant si possible.
Un ami audiophile m’avais indiqué avoir lu sur des forums US que des utilisateurs de prés hdg les avaient remplacés par des prés passifs Hattor et qu’ils en étaient donc très satisfaits.
Malgré la lecture de nombreux avis défavorables au sujet des prés passifs avec souvent des résultats aléatoires, j’étais curieux de tenter l’expérience, ça tombait bien Audiophonics avait un pré Hattor en stock que j’ai pu essayer.
J’avais de gros doutes sur le résultat puisque c’était un modèle asymétrique inadapté à mon système symétrique, effectivement à l’écoute le son était trop montant mais on pouvait déjà déceler de belles qualités de définition, transparence et dynamique.
Il fallait donc pouvoir écouter un pré Hattor en version symétrique; comme nous étions plusieurs dans cette quête, nous avons commandé directement chez le fabriquant un préampli pour essai, le modèle Mini Hattor en version xlr avec carte active OPamp.
Nous avons choisi cette option qui permet un réglage du gain 3,6,9 db afin de pouvoir adapter si besoin le volume du pré en fonction des impédances de nos systèmes, dans cette version on peut en effet passer du mode passif à actif par un simple appui sur une touche de la télécommande.
A l’écoute ce pré est la transparence même, il n’altère en rien le message de la source bien au contraire, les timbres sont respectés quel que soit le registre, aucune signature sonore, dynamique irréprochable, silence de fonctionnement absolu.
Sa présence apporte de la fluidité, de la matière, les micro détails sont mieux restitués, il y a plus de nuances, la scène sonore est aussi meilleure, au final la restitution est clairement plus musicale qu’en configuration source direct sur ampli.
En fait je me rends compte que tous les prés actifs que j’ai pu écouter apportent cette signature « électronique hifi » (je ne sais pas vraiment la qualifier) qui n’existe plus avec le passif Hattor, l’écoute devient plus « relax » et naturelle.
Après une période d’essai de plusieurs jours, et d’écoute sur d’autres systèmes, j’ai commandé le Mini Hattor en version uniquement passif, le mode actif étant légèrement moins transparent à mon goût.
Pour situer le niveau de qualité Hattor, certains parmi nous qui possédaient des prés hdg (Ayré KXR, Nagra, Cello, Halgorythme) les ont remplacés par des Big Hattor, plusieurs ont rajouté l’option carte OPamp et Buffer à tubes.
Il est un peu difficile de se repérer dans le site Hattor, globalement la gamme de préamplis est constituée de 2 modèles : le Big avec un réglage volume par canal, le Mini avec un seul réglage pour les deux canaux.
Chacun est disponible en symétrique ou asymétrique, il existe plusieurs choix de résistances et diverses options cartes actives et buffer, choix aussi de la connectique et de la finition.
Pour ceux qui recherchent un préampli de haut niveau, la piste Hattor est sérieusement à considérer quels que soient le budget et la technologie envisagés.
Chapitre 2 – Les amplis
Arek le boss de Hattor nous a ensuite proposé de nous expédier une paire de blocs Ultimate pour essai, il s’agit d’amplis classe D sur base Ncore Hypex 500, puissance 400 W sous 8 ohms, de quoi alimenter des enceintes difficiles…
Je dois dire que dès la première écoute cela remet en place les idées reçues au sujet de la classe D dont j’avais pu lire tant d’avis négatifs que c’était presque dissuasif de s’y intéresser…d’autant que j’étais très satisfait de mon classe A modèle YBA Passion 600.
Ce qui marque immédiatement c’est le réalisme de la restitution, ces amplis étant ultra dynamiques les transitoires d’attaque sont très rapides et franches, c’est particulièrement saisissant sur un piano, on a presque la sensation de voir les doigts taper sur les touches.
On remarque aussi immédiatement l’excellence du niveau de définition, c’est très précis beaucoup de détails habituellement inaudibles ou presque sont maintenant bien présents et contribuent au naturel de la musique.
Certains diront qu’un excès de précision donnera une écoute chirurgicale, il n’en est rien, ces micros détails ne prennent pas l’ascendant, pas plus qu’ils n’apportent de dureté, ils permettent seulement davantage de nuances et un meilleur repérage et détourage des sons.
Toutes ces qualités participent à une grande présence (c’est immédiatement évident dès les premières notes) avec beaucoup de matière, d’autre part la musique est vraiment très vivante, palpable.
La scène sonore est profonde (plus de recul qu’avec l’YBA), elle aussi vaste, la spatialisation très précise et stable, on localise facilement les instruments qui produisent les sons les plus faibles.
Beaucoup d’amplis demandent un fort volume pour retranscrire pleinement la musique, avec les blocs Hattor tout est déjà là, sans forcer, à bas volume, à noter aussi un silence de fonctionnement total, zéro bruit.
A l’inverse d’autres amplis deviennent presque inécoutables dès qu’on pousse un peu le volume, avec les blocs Ultimate tout reste stable, agréable sans fatigue auditive.
A l’instar des préamplis, la transparence des blocs est du même niveau qualitatif, aucune coloration ne vient se rajouter à la musique, respect total de la source.
Les amplis classe D sont réputés pour leur grave, je confirme ça descend bas tout en étant dynamique et nuancé, sans effet boomy.
Le médium/aigu n’est ni froid ni chirurgical, le savoir faire Hattor confère à ces registres douceur et réalisme des timbres, la bande passante est large et cohérente.
Au final, comme pour les préamplis, nous sommes plusieurs à avoir essayé ces blocs Hattor et a les avoir commandé, pour situer le niveau de qualité ils ont par exemple remplacé des blocs Nagra ou un bloc stéréo Karan chacun à plusieurs dizaines de milliers d’euros.
En conclusion
Qu’il s’agisse des préamplis ou des blocs, Hattor est une vraie bonne découverte, exit l’idée reçue que les préamplis passifs ça marche pas ou que la classe D produit un son numérique, ces appareils peuvent rivaliser sans souci avec les meilleurs préamplis et les amplis classe A, ce dans un budget sans commune mesure.
Le prêt essai est possible, Arek est très réactif et ouvert.
Nota les prix sont affichés ne sont pas en euros mais en dollars US.
Et pourtant…
Il y a quelques mois c’est en cherchant un préampli que j’ai découvert le fabriquant Polonais Hattor
Hattor quésako cette marque inconnue? c’est ça :http://www.hattor.com/
Chapitre 1 - Les Préamplis
Après avoir essayé quelques préamplis actifs sur mon système, j’ai toujours préféré la solution source en direct sur le bloc stéréo, plus naturelle à mes oreilles même si un peu « brut de décoffrage ».
Certains prés apportaient plus de fluidité ou de rondeur, parfois séduisantes, mais en imposant leurs signatures ils faisaient en partie perdre la transparence de la source, ce qui n’était surtout pas ce que je souhaitais.
En fait je ne cherchais pas un préampli pour compenser d’éventuels « défauts » de la source ou de l’ampli, il s’agissait juste d’avoir un réglage de volume qui ne dénature pas la restitution tout en la magnifiant si possible.
Un ami audiophile m’avais indiqué avoir lu sur des forums US que des utilisateurs de prés hdg les avaient remplacés par des prés passifs Hattor et qu’ils en étaient donc très satisfaits.
Malgré la lecture de nombreux avis défavorables au sujet des prés passifs avec souvent des résultats aléatoires, j’étais curieux de tenter l’expérience, ça tombait bien Audiophonics avait un pré Hattor en stock que j’ai pu essayer.
J’avais de gros doutes sur le résultat puisque c’était un modèle asymétrique inadapté à mon système symétrique, effectivement à l’écoute le son était trop montant mais on pouvait déjà déceler de belles qualités de définition, transparence et dynamique.
Il fallait donc pouvoir écouter un pré Hattor en version symétrique; comme nous étions plusieurs dans cette quête, nous avons commandé directement chez le fabriquant un préampli pour essai, le modèle Mini Hattor en version xlr avec carte active OPamp.
Nous avons choisi cette option qui permet un réglage du gain 3,6,9 db afin de pouvoir adapter si besoin le volume du pré en fonction des impédances de nos systèmes, dans cette version on peut en effet passer du mode passif à actif par un simple appui sur une touche de la télécommande.
A l’écoute ce pré est la transparence même, il n’altère en rien le message de la source bien au contraire, les timbres sont respectés quel que soit le registre, aucune signature sonore, dynamique irréprochable, silence de fonctionnement absolu.
Sa présence apporte de la fluidité, de la matière, les micro détails sont mieux restitués, il y a plus de nuances, la scène sonore est aussi meilleure, au final la restitution est clairement plus musicale qu’en configuration source direct sur ampli.
En fait je me rends compte que tous les prés actifs que j’ai pu écouter apportent cette signature « électronique hifi » (je ne sais pas vraiment la qualifier) qui n’existe plus avec le passif Hattor, l’écoute devient plus « relax » et naturelle.
Après une période d’essai de plusieurs jours, et d’écoute sur d’autres systèmes, j’ai commandé le Mini Hattor en version uniquement passif, le mode actif étant légèrement moins transparent à mon goût.
Pour situer le niveau de qualité Hattor, certains parmi nous qui possédaient des prés hdg (Ayré KXR, Nagra, Cello, Halgorythme) les ont remplacés par des Big Hattor, plusieurs ont rajouté l’option carte OPamp et Buffer à tubes.
Il est un peu difficile de se repérer dans le site Hattor, globalement la gamme de préamplis est constituée de 2 modèles : le Big avec un réglage volume par canal, le Mini avec un seul réglage pour les deux canaux.
Chacun est disponible en symétrique ou asymétrique, il existe plusieurs choix de résistances et diverses options cartes actives et buffer, choix aussi de la connectique et de la finition.
Pour ceux qui recherchent un préampli de haut niveau, la piste Hattor est sérieusement à considérer quels que soient le budget et la technologie envisagés.
Chapitre 2 – Les amplis
Arek le boss de Hattor nous a ensuite proposé de nous expédier une paire de blocs Ultimate pour essai, il s’agit d’amplis classe D sur base Ncore Hypex 500, puissance 400 W sous 8 ohms, de quoi alimenter des enceintes difficiles…
Je dois dire que dès la première écoute cela remet en place les idées reçues au sujet de la classe D dont j’avais pu lire tant d’avis négatifs que c’était presque dissuasif de s’y intéresser…d’autant que j’étais très satisfait de mon classe A modèle YBA Passion 600.
Ce qui marque immédiatement c’est le réalisme de la restitution, ces amplis étant ultra dynamiques les transitoires d’attaque sont très rapides et franches, c’est particulièrement saisissant sur un piano, on a presque la sensation de voir les doigts taper sur les touches.
On remarque aussi immédiatement l’excellence du niveau de définition, c’est très précis beaucoup de détails habituellement inaudibles ou presque sont maintenant bien présents et contribuent au naturel de la musique.
Certains diront qu’un excès de précision donnera une écoute chirurgicale, il n’en est rien, ces micros détails ne prennent pas l’ascendant, pas plus qu’ils n’apportent de dureté, ils permettent seulement davantage de nuances et un meilleur repérage et détourage des sons.
Toutes ces qualités participent à une grande présence (c’est immédiatement évident dès les premières notes) avec beaucoup de matière, d’autre part la musique est vraiment très vivante, palpable.
La scène sonore est profonde (plus de recul qu’avec l’YBA), elle aussi vaste, la spatialisation très précise et stable, on localise facilement les instruments qui produisent les sons les plus faibles.
Beaucoup d’amplis demandent un fort volume pour retranscrire pleinement la musique, avec les blocs Hattor tout est déjà là, sans forcer, à bas volume, à noter aussi un silence de fonctionnement total, zéro bruit.
A l’inverse d’autres amplis deviennent presque inécoutables dès qu’on pousse un peu le volume, avec les blocs Ultimate tout reste stable, agréable sans fatigue auditive.
A l’instar des préamplis, la transparence des blocs est du même niveau qualitatif, aucune coloration ne vient se rajouter à la musique, respect total de la source.
Les amplis classe D sont réputés pour leur grave, je confirme ça descend bas tout en étant dynamique et nuancé, sans effet boomy.
Le médium/aigu n’est ni froid ni chirurgical, le savoir faire Hattor confère à ces registres douceur et réalisme des timbres, la bande passante est large et cohérente.
Au final, comme pour les préamplis, nous sommes plusieurs à avoir essayé ces blocs Hattor et a les avoir commandé, pour situer le niveau de qualité ils ont par exemple remplacé des blocs Nagra ou un bloc stéréo Karan chacun à plusieurs dizaines de milliers d’euros.
En conclusion
Qu’il s’agisse des préamplis ou des blocs, Hattor est une vraie bonne découverte, exit l’idée reçue que les préamplis passifs ça marche pas ou que la classe D produit un son numérique, ces appareils peuvent rivaliser sans souci avec les meilleurs préamplis et les amplis classe A, ce dans un budget sans commune mesure.
Le prêt essai est possible, Arek est très réactif et ouvert.
Nota les prix sont affichés ne sont pas en euros mais en dollars US.
routeur Cisco RV130 W - swicth Buffalo BS-GS 2016 - Lecteur réseau diy base Engineered/Sean Jacobs - Dac AD1865 en construction - préampli Conrad Johnson ET5 - bloc stéréo diy SE 2A3 - enceintes Quad ESL 57
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