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Le Grenier du Brocanteur
Point d’investissement en vue, mais essayer des blocs 300b pour le fun est une option intéressante oui Wink Cela me semble plus intéressant et pertinent dans un premier temps que de colorer la source à grands frais, aussi jolis que soient les étages de sortie à tube des Lampi ou Aries Cerat que je saurais apprécier. L’expérience NOS / HQplayer avec mon Dac Holo m’avait quand même montré que l’on réchauffe, arrondit et globalise par imprécision en NOS, ce n’est pas forcément ce qui se fait de plus naturel et que les défauts du filtrage numérique mal fait  ne sont pas une raison suffisante pour travailler uniquement sur du NOS, et ajouter un étage amplificateur au lieu d’une absence d’étage de sortie. Des choix cornéliens… d’ailleurs je peux très bien ressortir mon preampli Coïncident pour ajouter un bel étage à tube desymetriseur avant toute chose dans le domaine Smile.

Je vais rester un peu sur les Vivid pour le moment, étant les dernières remises en place et accueillant en coup de vent Plugnprod jeudi entre mes deux nuits de boulot… pas de bol dans le planning du Tour de France ce sera un Nicoben embrumé qui sera en présence  Joker
La hifi est femme. Imparfaite par nature, on la choisit pour ce qu'elle a, pas pour ce qu'elle dit avoir. Mais si on voit ses défauts avant ses qualités, on est pas fait pour en avoir une, mieux vaut se soulager sous la douche, en écoutant la radio.

Ventes  en cours ou à venir (MP si intéressé pour en discuter): Leedh E2 Glass + caisson 20.1 ; Piega MLS3 ; Egglestonworks Andra 3
Bien d'accord sur gestion source-ampli. Mais au cas où dans le cadre de HR il y aurait besoin d'une benne d'humanité pour compenser un everest de minéralité glacée, j'ai quelques cartouches de gros calibre, dont évidemment les 300B-274B-310A des meilleurs années de WE,  transfo Partridge ou bien un ampli Kaneda 2ème époque à alimentation complètement régulée, voire les mythiques TAKI d'origine.
J’en prend bonne note Philippe et tu pourras venir le coffre garni avec grand plaisir quand les Anima seront remise en place Smile
La hifi est femme. Imparfaite par nature, on la choisit pour ce qu'elle a, pas pour ce qu'elle dit avoir. Mais si on voit ses défauts avant ses qualités, on est pas fait pour en avoir une, mieux vaut se soulager sous la douche, en écoutant la radio.

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No problemo.
Je découvre ce fil, fichtre...

Lu depuis la page 116/ post #1159; j'ai ainsi vu 
-les Vivid B1 dans le bureau (super enceinte; un souvenir ému du violoncelle là-dessus, très naturel; un alliage appréciable de naturel, d'incarnation, de détails et de transparence - j'ignore si les séries actuelles Kaya sont aussi réussies, mais ces B1 m'avaient fait forte impression
-les LS 3/5a de Musical Fidelity (très belle petite enceinte, bien timbrée, de prix encore raisonnable)
-l'arrivée des Tune Audio (gasp...),
-des subs, 
-la comparaison entre les Vivid, les Tune Audio et les Eggleston Works Andra)

Je crois avoir lu ailleurs que les Tune Audio seraient déjà revendues, je me trompe?
Si vendues, avaient-elles été essayées avec un ampli à tube triode SET zéro contre-réaction de la plus haute qualité ? 
(genre un Aries Cerat de 115Kg, p.ex; si c'est trop lourd, leur premier intégré n'en fait que 67: un transformateur par tube, chaque tube a sa propre alimentation avec choke ;-)  ?

Je n'ai jamais écouté les Tune Audio, malheureusement.
Mais pour qui va au concert, il y a avec les pavillons à haut rendement - quand c'est "bien fait" et cohérent! - une sorte "d'évidence musicale" qui laisse sans voix.
(Cela dit, j'ai peut-être eu de la chance de tomber presque directement sur une implémentation exceptionnelle; ce n'est de loin pas la règle, paraît-il. 
L'acousticien Julien n'aime pas le HR et/ou les pavillons? Il est sans doute tombé sur des modèles incohérents, qui constitueraient 95% de la production en pavillon, selon un très grand connaisseur qui en a entendu de nombreuses dizaines, avec nombre d'amplis SET bien sûr)
Lecteur YBA 1 Delta double alimentation - Platine à bras tangentiel sur air Pre-Audio DE1800NG, Ortofon 2M Black - PréPhono Pro-Ject RS2 - Préamplificateur Heart Aries Cerat Incito - Amplificateur YBA Signature Classic stéréo - Panneaux Analysis Audio Epsilon - Câblage modulation, YBA Diamond - HP, Nordost Flatline - Acoustique 4 panneaux diffuseurs SMT S-wing - Secteur ligne dédiée
(04-21-2025, 09:49 AM)Nicoben a écrit : L’expérience NOS / HQplayer avec mon Dac Holo m’avait quand même montré que l’on réchauffe, arrondit et globalise par imprécision en NOS, ce n’est pas forcément ce qui se fait de plus naturel et que les défauts du filtrage numérique mal fait  ne sont pas une raison suffisante pour travailler uniquement sur du NOS, et ajouter un étage amplificateur au lieu d’une absence d’étage de sortie. 

Dodgy Huh  Euh, pour moi, ce n'est pas vraiment clair, mais il est vrai que mon bagage technique est relativement mince. Est-ce que ça veut dire que les DACs non oversampling interprètent le message sonore avec des lunettes roses pour calmer le son digital qui énerve certains audiophiles ? Ca m'intéresse d'autant plus que je suis tenté par un DAC basé sur la vieille puce Philips TDA1541 en mode non oversampling, avec étage de sortie à tubes (Vlad's DAC, pour ceux qui traînent sur le forum Lenco Heaven). DAC précédé d'une grosse réputation de musicalité et pas seulement pour son prix très abordable.

Et si c'est aussi bon que l'étage phono à tubes (qui est en train de se roder chez moi) du même Vlad, ça doit dépoter grave.
Mon bagage technique n’est pas bien plus élevé certainement  Confused Ce que je dis n’est que le fruit des constats faits à l’écoute sur mon ex dac R2R Holo May, qui proposait mode NOS, des modes oversampling PCM et DSD intégrés, et la possibilité d’un oversampling / filtrage externe type HQplayer. A l’écoute, le mode NOS donnait un résultat plus naturel que les modes oversampling intégrés à l’appareil, je les considérais donc comme mauvais et je n’étais pas le seul. Par contre avec HQplayer on arrivait à un résultat auditif plus intéressant, et à la comparaison l’apport de HQplayer était parfaitement audible en comparaison du mode NOS. 

Je ne dis pas qu’on a pas de musique en mode NOS, j’ai toujours apprécié au plus haut point mes platines Marantz CD74 / CD84 équipés en puces R2R TDA1540 mais… elles avaient un oversampling 4x pour s’affranchir de leur résolution de 14bit. J’ai eu aussi du r2r NOS avec Totaldac et Metrum.

Le fond de ma pensée, qui n’a rien de parfaitement objectif, est que la conversion numérique / analogique a toujours été à la recherche du naturel sonore analogique originel qui a été capturé en numérique, ses plus ou moins grandes perfections chiffrées à elles seules, avec ou sans traitements numériques associés, oversampling, filtrages… et que rien n’est jamais parfait dans les solutions déployées depuis l’origine pour retrouver tout ce qui fait le naturel de la musique vivante. Le fonctionnement en NOS est un des choix possibles avec ses compromis, qui de mon point de vue se traduit d’un coté par un rendu souvent moins artificiel de la musique que beaucoup d’autres solutions, mais un rendu néanmoins plus globalisé, simplifié, plus imprécis. Quitter le mode NOS permet de gagner sur ces paramètres, mais ce n’est pas toujours réussi en terme de naturel perçu, ou de « musicalité » propre à chacun. Et bim on est dans le compromis comme toujours.

J’ai souvent apprécié par exemple les FDA, petits amplis à base de puces qui font directement une conversion numérique / analogique au niveau de l’amplification, et je continue à apprécier le coté direct de la musique qu’ils peuvent délivrer, ridiculisant parfois plein de solutions compliquées et colorées, et faire sauter la partie dac, étage de sortie de dac…était la clé des qualités exprimées.

Alors quand on regarde les solutions déployées à base de puces TDA1541A en NOS, triées pour leur linéarité (et de toute façon non capable de recevoir des bitrate / fréquences élevées donc incompatibles avec des traitements numériques efficaces), on trouvera quand même des améliorations chez les plus sérieux comme l’usage de multiples puces en parallèle pour affiner cette conversion, la rendre plus précise, moins globale. On trouve aussi des solutions simples qui se basent uniquement sur une puce, un bel étage à tube et c’est bien aussi, ça fera de la belle musique facile à vivre, ne fouillant pas trop les enregistrement mais donnant un rendu assez analogique, liquide pour ne pas avoir cette désagréable sensation des solutions non NOS ratées , avec des étages de sorties aux chiffres parfaits mais qui ne sonnent pas du tout, ternissent la richesse des couleurs de la musique, et qui ont pullulé pendant 30 ans et continuent pour beaucoup. Mais ce n’est pas pour ça que c’est parfait pour autant, c’est un compromis choisi pour ce qu’il est. 

Aujourd’hui je suis sur une solution R2R avec un gros travail sur la partie filtre numérique, oversampling dans les dacs MSB et Digital Director, sans étage de sortie pour colorer ce résultat, ce n’est probablement pas parfait non plus malgré la démesure tarifaire, mais j’ai la sensation d’avoir gagné sur les deux tableaux en terme de naturel, les avantages du mode NOS avec un rendu beaucoup moins globalisé. Attention certains ne seront probablement pas d’accord avec moi et c’est normal, chacun ses choix dans les compromis.

@Orfeo

Les B1 sont des enceintes sympathiques en effet. Je ne doute pas que Vivid ait amélioré sur ses dernières séries Kaya les filtres, des éléments objectifs un peu limités en première réalisation sur la B1 comme la propreté et linéarité du grave, les composants de filtres… mais je suis bien sûr d’une chose, rien ne remplace le medium à dôme Vivid dans ses qualités donc pour avoir aussi bien et mieux qu’une B1 aujourd’hui il faut prendre une B1 Décade, pas une Kaya.

Les Anima sont vendues en effet, et non je n’ai pas été chercher une amplification Aries Cerat pour les mener dans leurs retranchements (quand même utilisées et essayées avec un Bakoon, un Graaf GM20, blocs 300b/845 Coincident donc un peu de triode sans CR, voir aussi sans transfos de sortie ni condensateurs de liaison…), certains diront peut être que je suis passé à côté de leur potentiel musical du coup, mais je pense avoir cerné leurs limites sans trop de peine quand même, limites qui comptent désormais pour moi un peu plus que les qualités (réelles) dont elles font preuve. D’après l’importateur le simple fait d’avoir un dac MSB suffit à ne pas se placer dans la logique de restitution des Anima et d’Aries Cerat et passer à coté, la musique ne sortant pas de ces dacs. Je verrai ça dans une autre vie peut être vu les tickets d’entrée Aries Cerat, avec une absence physique en majorité des appareils de la marque en France de toute façon. Je ne doute pas de passer à côté de quelque chose, mais la résolution des Anima malgré les pavillons, reste éloignée des B1 par exemple. Gagner en lisibilité dynamique avec les pavillons (ou moins en perdre comme le dirais Jalucine) ne fait qu’une partie du chemin dans la fidélité à la musique, il reste la résolution, la richesse tonale, la cohérence d’ensemble, qui sont des points toujours difficiles à maîtriser avec les pavillons.

Sinon Julien aime les pavillons, il fabrique des enceintes en utilisant Wink mais il a à cœur d’essayer d’éliminer leurs non qualités au maximum, les pavillons ayant en leur sein une foule de compromis la plupart du temps. Bref, je ne suis pas contre les pavillons, bien au contraire, mais c’est quand même compliqué d’obtenir un résultat qui marche sur toutes les musiques sans défaut de cohérence ou linéarité, sans déformation, sans filtrage actif, tout devenant zoomé , pour récupérer le rendement et la dynamique qui manque aux autres solutions. Compromis compromis…. J’y reviendrai sûrement à un moment, sans savoir par quelle porte, celle de la démesure tarifaire du haut rendement commercial réussi (en occasion), celle du diy, celle d’un coup de chance…
La hifi est femme. Imparfaite par nature, on la choisit pour ce qu'elle a, pas pour ce qu'elle dit avoir. Mais si on voit ses défauts avant ses qualités, on est pas fait pour en avoir une, mieux vaut se soulager sous la douche, en écoutant la radio.

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(09-11-2025, 08:22 AM)Nicoben a écrit :  
[...] Les Anima sont vendues en effet, et non je n’ai pas été chercher une amplification Aries Cerat pour les mener dans leurs retranchements [...] certains diront peut être que je suis passé à côté de leur potentiel musical du coup, mais je pense avoir cerné leurs limites [...] 
Je verrai ça dans une autre vie peut être vu les tickets d’entrée Aries Cerat, avec une absence physique en majorité des appareils de la marque en France de toute façon.
Il me semble que tu as déjà eu des appareils beaucoup plus chers (Soulution, etc); je peux me tromper.
En fait, les premiers appareils de la gamme (le "1er étage") sont déjà tout-à-fait remarquables, et sensiblement moins chers que nombre d'appareils "mythiques". 
Et les exemplaires en 2nde main sont donc rares. Cela dit, il y a en Allemagne un Genus 845 (25w, 67Kg) à vendre pour un prix abordable ( < €10K), ainsi qu'un DAC Hélène, même propriétaire. 
Ça vaut vraiment le coup de lire son annonce (même si l'un des appareils est déjà réservé, tant que rien n'est "signé", rien n'est fait):
- Genus 845: https://www.audio-markt.de/en/market/ari...7716550485
- DAC Hélène: https://www.audio-markt.de/en/market/ari...1151063262

(+ un petit coup de Google Translation si nécessaire)

En neuf, le temps d'attente pour un Aries Cerat commandé est de plusieurs mois à 1 an.

NB: il y a aussi un amplificateur de puissance Genus 813 à vendre ( < problèmes financiers; j'ai été en contact avec le vendeur, de Hambourg, qui voulait initialement me racheter mon préamplificateur Incito).
Le point remarquable ici est qu'il s'agit de la version initiale avec les tubes 813 (et le circuit ad hoc, non-compatibles avec les 845), phénoménale. Attention, il faut un préamplificateur à haut gain pour attaquer son entrée. Le but de l'architecture "idéale" poursuivie par AC est de faire remonter le gain en amont afin d'obtenir une distribution plus égale de celui-ci dans le système, et obtenir un système d'un silence sépulcral (puisqu'ils font des pavillons de 101dB...J'avais d'ailleurs mi ma tête dedans alors que le revendeur avait fortement monté le volume (mais pas au maximum): j'ai pu à peine percevoir un infime bruit, évidemment totalement inaudible à 1m, et a fortiori au point d'écoute; alors de plus quand on envoie la musique, inutile de dire...)

Manifestement, un revendeur au Nord de Hambourg ferme boutique, ou presque, d'où 4 appareils AC haut de gamme en vente. Cette situation est assez exceptionnelle, car d'habitude, on ne trouve guère plus de 7 à 8 appareils, tous types confondus (DACs, amplis, phono, etc)...pour toute l'Europe ! Presque toujours, les propriétaires upgradent dans la même marque; d'où le fait que ce sont plutôt les "entrées de gamme" qui sont revendus.

PS: la discrétion de la distribution en France est dommage. Mais le très sympathique distributeur, s'il ne peut démontrer l'appareil, se montre accommodant: il propose d'en faire la vente et de reprendre l'appareil en cas d'insatisfaction; il m'a dit n'avoir jamais dû faire la moindre reprise (je l'appelais pour un appareil d'occasion, justement)
Lecteur YBA 1 Delta double alimentation - Platine à bras tangentiel sur air Pre-Audio DE1800NG, Ortofon 2M Black - PréPhono Pro-Ject RS2 - Préamplificateur Heart Aries Cerat Incito - Amplificateur YBA Signature Classic stéréo - Panneaux Analysis Audio Epsilon - Câblage modulation, YBA Diamond - HP, Nordost Flatline - Acoustique 4 panneaux diffuseurs SMT S-wing - Secteur ligne dédiée
J'ai enfin eu l'opportunité de passer il y a trois semaines chez notre brocanteur préféré, je voulais mettre un petit post pour remercier Nico et aussi partager cette expérience courte car je n'étais que de passage pour découvrir enfin l'auditorium bien connu des habitués du forum et pour tester les Zelda Ebm dans une autre acoustique que les trois autres où je les avais écoutées, (chez Ebm, au salon d'Aix en Provence et chez moi à côté de Montpellier) .

Premier soir j'arrive tard avec brouillard et verglas mais on prend quand même le temps avec Nico d'écouter les leedh avec caisson jusqu’à 4h du mat.
Quand on entre dans la pièce outre la finition superbe, ce qui surprend c'est l'atmosphère feutrée, étant habitué à écouter plutôt dans des pièces de vie.
En écoutant les leedh je prends immédiatement part au spectacle, très belle scène, crédible,  de l'aération, de la vie, sur certains enregistrements quelques accents un peu spectaculaires façon home cinema par rapport à mes habitudes  mais une belle écoute, bien équilibrée. On sent que les blocs aelius et le dac incroyable de Nico leur vont très bien . La mise en oeuvre force le respect. L’écoute n’est jamais fatigante.
La source de Nicoben m'interpelle par sa qualité, le traitement réseau semble exemplaire cela se vérifiera le lendemain.
Sur les voix j'aime bien avoir un peu plus de modulation mais je chipote, j'en trouve d'ailleurs davantage dans l'écoute faite avec les petites vivid le lendemain matin dans le bureau de Nico. J'aurais aimé écouter les grandes vivid, ce sera pour une autre fois…Plugnprod m’en avait dit le plus grand bien.

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Le lendemain,  Emmanuel nous rejoint et on installe les Zelda, pas facile à monter avec leurs caisses on doit pas être loin des 90 kg.
Au tout début, sans doute aussi parce que les hp à excitation ne sont pas encore bien chauds, l'écoute n'est pas convaincante, ça manque de matière et de vie, il n’y a pas d’air habité entre les instruments, alors que c'est précisément le point fort des Zelda,la modulation et la scène 3d.
Sur le petit "roquet"  Enleum, les Zelda reprennent du swing, je dis petit roquet parce que je lui ai trouvé sur la durée un enjouement un peu systématique mais cet ampli nous a impressionné par sa capacité à donner de la vie au message comme si dans cette acoustique amortie il fallait bouger les enceintes davantage où s’imposer davantage à elles .
Le rythme apparaît mais on perd l’étagement des plans et la profondeur que donnaient les blocs.
Pour l’instant je ne reconnais pas complètement les Zelda dans leur singularité.Emmanuel dira d’un ton un peu ironique,
« eh bien je découvre que mes enceintes peuvent faire de la hifi », il faut entendre par là que la magie n’est pas encore présente.

Et ce sera finalement avec l’ampli le moins cher de la pièce le Graaf gm20 que je connaissais bien pour l’avoir testé sur mes mulidine Orchestre que la musique est enfin apparue …
Attention il y a eu également un meilleur placement des enceintes avec changement de câble enceinte pour les ebm qui décidément devraient être vendus avec tant cela fait 30 fois que ça se vérifie face à des câbles pourtant très qualitatifs en face.
Donc pas de conclusion hâtive:
Je pense de fait que nous aurions du retenter les blocs Aelius sur la fin car avec le bon placement, les câbles ebm et le temps de chauffe j’ai l’intuition que cela aurait pu être très bon avec les blocs Aelius.Marius 30 doit venir à la maison avec son intégré Ypsilon début janvier quand je reçois les Zelda à la maison, j’aurai donc le plaisir d’explorer la piste de cette amplification à nouveau qui m'a paru plus raffinée que le enleum.

Le traitement de la pièce m’a permis de découvrir ce dont les Zelda sont capables dans le bas, avec lisibilité et une tenue ...  cela a même incité Emmanuel Boutry à peaufiner un peu le traitement de sa pièce de vie pour aller chercher certaines qualités entendues chez Nico dans ce registre et qui pour certaines doivent être difficiles à atteindre dans une pièce de vie, mais sur le haut du spectre il faudrait un petit peu plus de réverbération pour laisser le 21 à excitation à la mode EBM exprimer naturellement toute la vie dont il est capable. En fait tout se passe comme si les Zelda recréaient en prenant appui sur l’air ambiant, l’illusion parfaite de l’air tel qu’on l’imagine dans la pièce où a été pris le son. On a alors l’impression que l’air entre les instruments, même les silences sont habités de micro réverbérations, de micro informations qui font la vie du discours musical, l’opposé ce serait des artistes qui joueraient sur le fond noir d’un silence désespérément absolu et dont la récompense est toujours l’ennui . Quiconque est déjà monté sur scène ou bien va régulièrement au concert peut constater à quel point les instruments interagissent et se corrèlent par ce liant qu’est l’air entre eux .
C'est ce qui fait que l'on tape du pied, que l'on a les poils qui se hérissent.
Je ne sais si mon explication est juste sur le plan technique, j’essaie de dire un ressenti, sans autre prétention que de partager un ressenti.

Avec quelques ajustements dans la pièce de Nico s’il avait gardé les enceintes quelques temps, le résultat pourrait être vraiment exceptionnel car quand on entend le résultat sur un « modeste » Graaf GM20 (on en trouve à 2000 euros) c’est très prometteur Smile Même un Diana Krall a paru renouvelé, il y avait une sensualité envoûtante sur pas mal d'enregistrements mais rien de systématique, mais quand on sait ce dont les Zelda sont capables en termes d'ouverture de scène on a envie d'aller plus loin dans la mise en oeuvre.

Finalement je me suis dit que même dans une pièce traitée une enceinte est un choix qu’il faut prendre le temps d’accompagner pour atteindre le sommet.


Je suis très heureux d’être passé chez Nico et j’en ressors avec des pistes d’amélioration pour mon acoustique et une meilleure connaissance de mes Zelda que j’ai tant attendues, expérience qui me sera précieuse pour leur optimisation chez moi.
Je suis toujours bluffé par la connaissance que Nico a du matos et la nuance reposante avec laquelle il en parle.

En conclusion on a évoqué les deux grands axes de nos quêtes audiophiles: d’une part le grand spectacle au sens physique du terme comme quand on est à l’orchestre, d’autre part la modulation extreme qui captive et focalise sur ce que raconte l’interprète, la modulation qui rend gourmand. Nico l’a dit il veut le meilleur des deux mondes, pour ma part j’ai trouvé mon bonheur.

[Image: 17650910773713643744.jpg]

[Image: 17650909812363773539.jpg]
Enceintes L5 EBM/Blocs Mono Mastersound 845 plus et Préampli Mastersound Spettro PHL7/Audiomat Maestro 4 Référence/Switch Innuos Phoenix NET .
Câbles modulation et HP : "le lien"EBM

« Le traitement de la pièce m’a permis de découvrir ce dont les Zelda sont capables dans le bas, avec lisibilité et une tenue ...  cela a même incité Emmanuel Boutry à peaufiner un peu le traitement de sa pièce de vie pour aller chercher certaines qualités entendues chez Nico dans ce registre et qui pour certaines doivent être difficiles à atteindre dans une pièce de vie, mais sur le haut du spectre il faudrait un petit peu plus de réverbération pour laisser le 21 à excitation à la mode EBM exprimer naturellement toute la vie dont il est capable. En fait tout se passe comme si les Zelda recréaient en prenant appui sur l’air ambiant, l’illusion parfaite de l’air tel qu’on l’imagine dans la pièce où a été pris le son. On a alors l’impression que l’air entre les instruments, même les silences sont habités de micro réverbérations, de micro informations qui font la vie du discours musical, l’opposé ce serait des artistes qui joueraient sur le fond noir d’un silence désespérément absolu et dont la récompense est toujours l’ennui . Quiconque est déjà monté sur scène ou bien va régulièrement au concert peut constater à quel point les instruments interagissent et se corrèlent par ce liant qu’est l’air entre eux .
C'est ce qui fait que l'on tape du pied, que l'on a les poils qui se hérissent.
Je ne sais si mon explication est juste sur le plan technique, j’essaie de dire un ressenti, sans autre prétention que de partager un ressenti. »

Ce ressenti  est effectivement difficile à décrire avec des termes techniques mais on comprend bien ce que tu veux dire et c’est ce qui me fait largement préférer les bons enregistrements « live » plutôt que les albums studio..
Étant un amateur de concert, essentiellement du jazz d’ailleurs, je veux retrouver cette vie de la salle de concert même si l’acoustique n’est pas parfaite ….
Watt puppy, B.Audio, CH Précision et Ypsilon, Melco (ou Dela), Shunyata….


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