Bonsoir à toutes et à tous !
Petit compte rendu des écoutes effectuées aujourd'hui chez monsieur Cavro à Staccato pour découvrir la toute nouvelle gamme d'enceintes Mulidine, à savoir la Alma et la Da Capo développées par monsieur Catauro, le propriétaire de la marque et de son renouveau, un musicien du conservatoire et professeur du conservatoire de Nantes.
Un accueil chaleureux de la part de mes pairs.
Nous avons commencé par la Da Capo, digne remplaçante de la Cadence avec un Tweeter à ruban AMT monté en MTM avec une mise en phase mécanique à amorce de pavillon entre les deux haut-parleurs de grave-médium, d'une finition gris clair glossy/bois verni et de dimensions modeste, 85 cm de haut pour 18 de large et 20 cm de profondeur environ.
Elles étaient alimentées par un classe A Tsakiridis et vraiment, il n'a pas eu à forcer pour déployer tout le potentiel des petites Mulidine.
Les morceaux de musique choisis par Alain sont, évidemment en rapport avec les attentes des audiophiles les plus exigeants, ce que je ne suis pas, cependant, le plaisir est omniprésent à chaque choix de références, nous avons commencé par écouter Franz Schubert et son incroyable et gigantesque orchestre symphonique reproduit par Andrè Schuen, le " schwanengesang" d'une puissance considérable, Prokofiev et sa version de Roméo et Juliette par le label ISO Live, une part belle pour les Da Capo en transcription du message, la bande passante très étendue, les attaques de notes qui en font des enceintes dynamiques et un grave à tomber par terre tant il est dans l'esprit de la Cadence que j'ai déjà eu l'occasion d'écouter il y a fort longtemps.
Les morceaux s'enchaînent et je tombe sur quelque chose de particulier après nous étant délecté avec la délicate soprano Magdalena Kožená et son "heure espagnole" que je découvrais, la chanson de Naima Joris, un rendu holographique très différent sur mon système, là avec les Da Capo, tout était impeccable, une mise en phase parfaite avec des sensations de présence et une tenue des différents registres troublant pour de si petites enceintes (haut-parleurs de 13,5 centimètres) dans un volume conséquent.
Les aiguës sur l'album The Journey Aflame de Akua Naru sont exempt d'agressivité, ils s'accordent parfaitement au montage MTM de l'enceinte avec une mise en phase mécanique respectant les transitoires et donnant aux timbres de la richesse harmonique, l'entièreté du spectre fréquentiel est restitué de main de maître, partant de très bas pour arriver très haut environ 40 à 30000 Hertz.
Il s'agit là d'un prototype déjà abouti, des modifications vont y être apportées, néanmoins ce premier jet est une réussite !
L'épaisseur des paroies de 19 millimètres se ressentent à l'écoute, la stabilité des enceintes qui va être encore amélioré par la suite de conception selon les préférences de la clientèle potentielle pour pousser les qualités de transduction sans aucun son de boîtier sont prévu pour la version finale.
Je peux dire que je suis agréablement surpris par les Da Capo étant donné qu'elles vont bien au delà de tout ce que j'ai pu entendre jusqu'à ce jour pour des enceintes de cette taille, j'avais l'impression d'écouter du 100 litres en clos, c'est vous dire !
Quelques chiffres :
- impédance : 8 Ohm
- sensibilité : 88 dB/ W/m (largement suffisant)
- dimensions : 85 × 18 × 20 / H × L × P environ
- prix : environ 5000 euros la paire.
La version Da Capo écouté :
Ensuite nous avons changé de crémerie avec les étonnantes bibliothèques Alma monté sur pied lourd chacune.
Il faut savoir que les Alma reprennent un principe de charges bien connu des électro-acousticiens qui est le push-pull de haut-parleurs délivrant ainsi une puissance acoustique considérable dans le bas du spectre, d'où l'on peut grâce à ce montage diviser le volume du Cab par deux ! C'est comme cela que ça fonctionne et ça fonctionne je peux l'attester.
Le principe à été breveté à la suite d'un montage spécifique d'ailleurs donc je n'en dis pas plus.
L'écoute est un peu plus rentre dedans, plus analytique, plus déconcertante dans le bon sens, c'est simple, pour une deux voies faisant une dizaine de litres, on a l'impression d'utiliser une EgglestonWorks bien plus volumineuse tout en ayant les qualités de la Mulidine avec le fameux ruban AMT qui est subtilement associé au médium grave à membrane céramique corrugué.
La Petite Alma, vous l'aurez compris joue un rôle important dans la nouvelle gamme d'enceintes Mulidine, de forme ovoïde et de part sa conception et son encombrement, elle en fait une candidate sérieuse pour celles et ceux qui attendent plus qu'une bibliothèque avec du grave ! Elles seront, je le suppose sincèrement des attractives pour qui veut se procurer se qui se fait de meilleur en enceintes sur pied pour une somme avoisinant les 6000 euros, à peine plus onéreuses que leurs grandes sœurs pour une restitution de très haute volée.
Le prix de la composante matériel est, elle aussi conséquente, d'où son tarif, qui n'est pas incommensurablement débridé par rapport aux autres produits de gamme similaires dans d'autres marques surtout avec l'augmentation du coût de la vie.
Je vous en laisse un peu sous votre autre pied pour vous faire une opinion par vous-même !
Les Alma dans leurs livrées Vermillon piano :
J'espère avoir répondu aux attentes en matière de retour !?
Je vous souhaite de bonnes écoutes en perspective !
Amicalement, Laurent