Je ne pensais pas ouvrir cette porte vers le futur ... Enfin, si, c'est ce que j'espérais mais ne savais pas si cela allait donner sur un débat aussi précis et prospectif.
En fait, en ne discutant que de l'amplificateur et des différents procédés technologiques qui existent aujourd'hui, on parle d'un des éléments de la chaîne qui a son importance et qui apporte ses "marges d'erreur" dans la restitution de la musique.
On a toutefois l'addition de toutes les marges d'erreur de la chaîne suivante :
1) qui ne dépend pas de notre matériel
Le musicien / chanteur (qui peut se tromper légèrement dans son jeu),
L'instrument, qui est plus ou moins bien accordé / précis, et éventuellement son système d'amplification qui va déjà apporter des effets plus ou moins voulus,
Les micros et le système d'enregistrement analogique,
La conversion analogique -> numérique pour obtenir l'enregistrement numérique,
La création de la matrice, puis celle des autres supports physiques (CD par exemple si c'est le cas),
(jusque là, nous sommes tous placés devant une situation égale, nous avons tous le même produit musical)
2) qui dépend de notre matériel
La lecture de la source numérique,
La conversion numérique -> analogique en sortie de lecture / en entrée des amplificateurs,
L'amplificateur "de salon" (classe A, AB, D ... etc),
La restitution par les enceintes,
3) qui dépend de "nous"
Nos oreilles (qui ne sont pas les moins susceptibles d'erreurs et de distorsion, cf mes acouphènes).
Dans cette chaîne, l'amplificateur est un élément que nous choisissons et qui apporte donc une marge d'erreur assez importante dans notre sphère d'action et de responsabilité (si je puis dire). Il est donc important d'en discuter et de se poser la question "Comment faire mieux à ce niveau ?".
Je prends bien conscience avec toutes les discussions sur ce forum et dans d'autres cercles que la source devient de plus en plus si ce n'est même exclusivement "numérique", et même "informatique" puisque les derniers standards de diffusion de la musique sont des fichiers informatiques purs et durs.
L'enjeu est donc maintenant de transformer ces fichiers informatiques en "sons", car quoiqu'on veuille, nos oreilles écoutent de la musique (donc des ondes sonores) et pas des bits. Et là, comme c'est dit plus haut, on entre de plus en plus dans le domaine du "logiciel" qui va transformer la source encodée dans le fichier informatique au grè de nos goûts : plus de volume, moins d'aigus, plus de voix, plus d'effet d'espace, moins de résonance ... C'est ce que permettent déjà d'ailleurs nos logiciels de lecture sur nos ordinateurs et téléphones.
Dans cette perspective informatique, ne va-t-on pas finalement faire DISPARAITRE l'amplificateur ?
Quand je dis plus haut qu'en branchant directement ma sortie audio d'ordinateur à deux enceintes de 60W et de 8 Ohms d'impédance j'ai un son, j'ai aussi le sentiment d'être au plus près de la source numérique. Et je peux encore l'améliorer avec un DAC par exemple en sortie USB de l'ordinateur si on veut améliorer la conversion numérique -> analogique.
Il existe des logiciels d'amplification du son numérique, mais je ne les ai pas testés pour l'instant. Est-ce qu'il est absolument iconoclaste de vouloir se passer d'un amplificateur tel que nous le connaissons aujourd'hui pour notre musique numérique et de n'utiliser que des logiciels intégrés à un lecteur numérique ?
En fait, en ne discutant que de l'amplificateur et des différents procédés technologiques qui existent aujourd'hui, on parle d'un des éléments de la chaîne qui a son importance et qui apporte ses "marges d'erreur" dans la restitution de la musique.
On a toutefois l'addition de toutes les marges d'erreur de la chaîne suivante :
1) qui ne dépend pas de notre matériel
Le musicien / chanteur (qui peut se tromper légèrement dans son jeu),
L'instrument, qui est plus ou moins bien accordé / précis, et éventuellement son système d'amplification qui va déjà apporter des effets plus ou moins voulus,
Les micros et le système d'enregistrement analogique,
La conversion analogique -> numérique pour obtenir l'enregistrement numérique,
La création de la matrice, puis celle des autres supports physiques (CD par exemple si c'est le cas),
(jusque là, nous sommes tous placés devant une situation égale, nous avons tous le même produit musical)
2) qui dépend de notre matériel
La lecture de la source numérique,
La conversion numérique -> analogique en sortie de lecture / en entrée des amplificateurs,
L'amplificateur "de salon" (classe A, AB, D ... etc),
La restitution par les enceintes,
3) qui dépend de "nous"
Nos oreilles (qui ne sont pas les moins susceptibles d'erreurs et de distorsion, cf mes acouphènes).
Dans cette chaîne, l'amplificateur est un élément que nous choisissons et qui apporte donc une marge d'erreur assez importante dans notre sphère d'action et de responsabilité (si je puis dire). Il est donc important d'en discuter et de se poser la question "Comment faire mieux à ce niveau ?".
Je prends bien conscience avec toutes les discussions sur ce forum et dans d'autres cercles que la source devient de plus en plus si ce n'est même exclusivement "numérique", et même "informatique" puisque les derniers standards de diffusion de la musique sont des fichiers informatiques purs et durs.
L'enjeu est donc maintenant de transformer ces fichiers informatiques en "sons", car quoiqu'on veuille, nos oreilles écoutent de la musique (donc des ondes sonores) et pas des bits. Et là, comme c'est dit plus haut, on entre de plus en plus dans le domaine du "logiciel" qui va transformer la source encodée dans le fichier informatique au grè de nos goûts : plus de volume, moins d'aigus, plus de voix, plus d'effet d'espace, moins de résonance ... C'est ce que permettent déjà d'ailleurs nos logiciels de lecture sur nos ordinateurs et téléphones.
Dans cette perspective informatique, ne va-t-on pas finalement faire DISPARAITRE l'amplificateur ?
Quand je dis plus haut qu'en branchant directement ma sortie audio d'ordinateur à deux enceintes de 60W et de 8 Ohms d'impédance j'ai un son, j'ai aussi le sentiment d'être au plus près de la source numérique. Et je peux encore l'améliorer avec un DAC par exemple en sortie USB de l'ordinateur si on veut améliorer la conversion numérique -> analogique.
Il existe des logiciels d'amplification du son numérique, mais je ne les ai pas testés pour l'instant. Est-ce qu'il est absolument iconoclaste de vouloir se passer d'un amplificateur tel que nous le connaissons aujourd'hui pour notre musique numérique et de n'utiliser que des logiciels intégrés à un lecteur numérique ?