Bonsoir Thierry,
Ton post montre qu'il existe aussi différentes version de mélomanes, ou tout de moins de définitions de "mélomane".
Faut-il avoir écouté et avoir un avis sur les multiples versions de la même oeuvre pour se déclarer mélomane, ou peut-on se déclarer mélomane si on est seulement touché par la musique sans comprendre toute la littérature et les intentions des multiples et innombrables interprètes, dont la plupart ont suffisamment de talent pour être enregistrés et publiés ?
Pour ce qui me concerne, ma culture musicale classique est inexistante et pour tout dire, j'ai lu "La musique classique pour les nuls" afin d'essayer de m'y retrouver un minimum... On conviendra aisément qu'il y a plus érudit et cultivé sur la question.
Pourtant cela ne m'a pas empêché d'aller régulièrement au concert (pendant plus de 15 ans abonné fidèle au Corum de Montpellier) et d'y trouver beaucoup de plaisir, sans pourtant rien y comprendre.
La musique me touche souvent, il arrive qu'elle me laisse indifférent mais il est rare que je ne l'aime pas, et pourtant je n'y comprends rien ! Je me soigne d'un point de vue de l'éducation mais c'est une cause perdue bien sûr, mais cela fait-il de moi un lamentable audiophile plutôt qu'un honorable mélomane ?
De même, est-on un lamentable audiophile parce qu'on aime l'interprétation de Riccardo Chailly et que la technique d'enregistrement est exceptionnelle ?
J'ai pourtant constaté, il y a longtemps, que lorsque la musique est reproduite de façon réaliste chez soi, l'émotion qu'elle produit est plus palpable, car on y retrouve des sensations de vérité. C'est ce qui m'a conduit à devenir un lamentable audiophile.
Pourtant j'ai aussi du plaisir à écouter sur mon autoradio, sur mon iPhone dans l'avion, et sur le petit radio-cassette qui passait les Beatles, Genesis, King Crimson et autres Pink Floyd, Supertramp ou Dire Straits de mes années d'étudiant. Et il m'arrive d'être frustré quand, en écoutant Queen ou Pink Floyd sur mon système hors de prix, je ne retrouve pas les émotions que me procurait mon autoradio dans mon R5 d'étudiant !
Callas me fait frissonner de plaisir, et je n'ai aucune idée de ce qu'elle chante ! Allez savoir si tout ça me condamne au statut de lamentable et misérable audiophile ?
Allez, je vais me qualifier d'honorable audiophile, et me consoler en pensant qu'il existe peut-être de lamentables mélomanes après-tout !
Ne le prends pas mal, car je ne me permettrais pas de te mettre dans cette dernière catégorie. Tu me sembles plutôt être un honorable mélomane à qui il arrive, plus souvent qu'à son tour, de virer au lamentable audiophile![Wink Wink](http://forum-hifi.fr/images/smilies/wink.png)
Amitiés.
Ton post montre qu'il existe aussi différentes version de mélomanes, ou tout de moins de définitions de "mélomane".
Faut-il avoir écouté et avoir un avis sur les multiples versions de la même oeuvre pour se déclarer mélomane, ou peut-on se déclarer mélomane si on est seulement touché par la musique sans comprendre toute la littérature et les intentions des multiples et innombrables interprètes, dont la plupart ont suffisamment de talent pour être enregistrés et publiés ?
Pour ce qui me concerne, ma culture musicale classique est inexistante et pour tout dire, j'ai lu "La musique classique pour les nuls" afin d'essayer de m'y retrouver un minimum... On conviendra aisément qu'il y a plus érudit et cultivé sur la question.
Pourtant cela ne m'a pas empêché d'aller régulièrement au concert (pendant plus de 15 ans abonné fidèle au Corum de Montpellier) et d'y trouver beaucoup de plaisir, sans pourtant rien y comprendre.
La musique me touche souvent, il arrive qu'elle me laisse indifférent mais il est rare que je ne l'aime pas, et pourtant je n'y comprends rien ! Je me soigne d'un point de vue de l'éducation mais c'est une cause perdue bien sûr, mais cela fait-il de moi un lamentable audiophile plutôt qu'un honorable mélomane ?
De même, est-on un lamentable audiophile parce qu'on aime l'interprétation de Riccardo Chailly et que la technique d'enregistrement est exceptionnelle ?
J'ai pourtant constaté, il y a longtemps, que lorsque la musique est reproduite de façon réaliste chez soi, l'émotion qu'elle produit est plus palpable, car on y retrouve des sensations de vérité. C'est ce qui m'a conduit à devenir un lamentable audiophile.
Pourtant j'ai aussi du plaisir à écouter sur mon autoradio, sur mon iPhone dans l'avion, et sur le petit radio-cassette qui passait les Beatles, Genesis, King Crimson et autres Pink Floyd, Supertramp ou Dire Straits de mes années d'étudiant. Et il m'arrive d'être frustré quand, en écoutant Queen ou Pink Floyd sur mon système hors de prix, je ne retrouve pas les émotions que me procurait mon autoradio dans mon R5 d'étudiant !
Callas me fait frissonner de plaisir, et je n'ai aucune idée de ce qu'elle chante ! Allez savoir si tout ça me condamne au statut de lamentable et misérable audiophile ?
Allez, je vais me qualifier d'honorable audiophile, et me consoler en pensant qu'il existe peut-être de lamentables mélomanes après-tout !
Ne le prends pas mal, car je ne me permettrais pas de te mettre dans cette dernière catégorie. Tu me sembles plutôt être un honorable mélomane à qui il arrive, plus souvent qu'à son tour, de virer au lamentable audiophile
![Wink Wink](http://forum-hifi.fr/images/smilies/wink.png)
Amitiés.