Chez DaveStarWalker

[hifitub]

Ok, je te MP pour organiser çà dès que possible.

[DaveStarWalker]

Dispo mais les samedis uniquement.

Le reste du temps, c'est pour et avec ma douce

[hifitub]

Ok, c'est noté.

[DaveStarWalker]

Bon, l'envers du décor





Ya du monde

Cables et barrette Murmure Audio Ultimate (devenu Absolute avec quelques changements, notamment esthétiques) = de loin ce que je connais de mieux, à n'importe quel tarif.

Par contre, ce n'est pas du premier prix, faut être clair, et c'est d'une transparence totale. Donc si faux pas, c'est net. Et zero compensation.

Mieux ? Silence total, holographie évidente, naturelle, timbres itou, d'une texture et d'une densité de fou, dynamique complètement libre, raffinement extrême, zero colorations... Enfin le must.

Par contre, avoir l'ensemble de la ligne est conseillé afin de boucler la boucle, ce qui est mon cas.

Rien de ce que j'ai mis en face n'a tenu la comparaison.

[Steph44200]

Bonjour David,

Pourrais-tu nous montrer/décrire les traitements passifs de ta pièce ?

[DaveStarWalker]

Oui bien sûr, je vais le faire. Là je suis en vadrouille.

Tout est artisanal mais tout fonctionne extrêmement bien. Et c'est facile à reproduire.

Le résultat obtenu parle tout seul

Sinon quelques indices et réflexions qui me viennent dans mon train :

Éviter les surfaces parallèles, dans la mesure du possible, et multiplier les astuces pour rendre la vie dure aux ondes stationnaires (le local ne doit pas être nu, surtout pas). 

Bien entendu, soigner le placement, à commencer par soi-même vis à vis du système émissif.

Par exemple, un mur collé juste derrière la tête : ce n'est vraiment pas l'idéal (notamment effet de filtrage dit... "en peigne". Ce n'est pas une blague )

Donc une pièce dédiée n'est pas la solution à tout, et c'est même une cause de problème si elle est mal exploitée et mal agencée.

Mais oui, ça vient, c'est prévu, car c'est essentiel.

[jc30]

Le beau plat de spaghettis !!
Où sont passés les câbles Nirvana SX ?

[DaveStarWalker]

Vendus... 

Câbles que j'ai adoré, notamment les hp... (que j'ai vendu en dernier : tout le reste était en Murmure Ultimate déjà).

Mais ils ne faisaient pas le poids (incroyable...) 

Quand la boucle a ete bouclé, bien que cela fonctionne incroyablement bien déjà avant, cela a été une révélation. Impossible de revenir en arrière.

Et depuis, du côté câblage, c'est définitivement réglé pour ma part, tandis que cela a cassé le game.

Le dernier que j'ai pris, quand l'Audioaero est parti, au profit de l'ensemble Holo Spring et feu Nuprime, cela a été un AES en Absolute.

Au départ j'étais en i2s (Tubulus Concentus) : ce dernier s'est juste fait casser la gueule assez violemment (tous critères... ). Je précise que le brochage était bien entendu parfaitement configuré.

Bref, affaire réglée. 

Par contre :

- c'est un gros budget (c'est certain) 
- c'est lourd et encombrant (boîtiers et structure des câbles)
- ils sont rigides (alimentation), sauf les modulations et AES. Par contre les deux premiers points demeurent vrais.

Enfin, là aussi je vais en reparler en détail. 

[DaveStarWalker]

Bonjour David,

Pourrais-tu nous montrer/décrire les traitements passifs de ta pièce ?

Alors...

Je pensais terminer ma présentation par cela, mais finalement, je vais quasiment la commencer, en tâchant d'expliquer au mieux mon contexte et mes choix 

Cette pièce qui vous allez voir en photo, cela fait à présent plus de 10 ans que je suis dedans. 

Nous sommes propriétaires avec mon épouse, et mon cahier des charge passait par une pièce ou un local dédié. La nuance est importante, vous allez comprendre pourquoi... car à présent, du fait de mon expérience de ces 10 dernières années, je préfère désormais un local, ou un "coin dédié", à une "pièce dédiée", comprendre... fermée.

Pourquoi ?

Ce petit local mesure en gros 10m², ce qui sur le papier peut sembler être peu. Mais dans les faits, ce local est largement ouvert directement vers notre salon (40m²), qui lui même à l'extrêmité opposée est ouvert vers notre couloir qui est ouvert vers nos chambres et bureau.
Ce qui créé un labyrinthe acoustique... 

Bilan : malgré sur le papier un petit local, celui où physiquement est mis le système, j'ai acoustiquement un grad local, d'une façon générale la quasi totalité de l'appartement, et mes graves se déploient facilement, sans entraves, tout en étant sous contrôle.

Une vue de l'arrière du canapé du chef (je ne poste pas une vue de l'autre côté car je n'ai pas spécialement envie de monter mon intérieur à vivre ) :



Par conséquent, cette configuration très favorable permet plusieurs choses :

- Ne rien avoir directement derrière la position d'écoute et donc la tête, ce qui annihile les effets de filtres en peigne.
- Permet de mettre en place une polarisation acoustique de la pièce, de type LEDE (Live End, Dead End) .

J'ai donc décidé d'absorber (mais pas trop) derrière les enceintes, sachant que par définition ici, l'arrière de la zone d'écoute est naturellement diffusant.

Et donc même principe pour le sol, qui est absorbant, et le plafond qui est diffusant ET réfléchissant (c'est un intellectuel ). Cela permet d'avoir une scène sonore naturellement volumineuse, notamment en hauteur. Et d'acouter à n'importe quel volume sonore, du murmure à un niveau concert... subjectif.

Subjectif ? Car comme le local d'émission est petit, un niveau de 90db donne vraiment une restitution qui envoie du bois, mais plus que suffisamment. Normal : le son est comme concentré, et ne se disperse pas n'importe comment, en étant canalisé.

Comble du luxe : le bâtiment, de  base, est phoniquement isolé entre les étages, et le précédent propriétaire avait mais en place un carrelage lui même isolé sur silent blocs. Top ! 

Dans la pièce à vivre, le sol est par endroit couvert de tapis, ou pas, avec bien entendu tout le mobilier nécessaire, et très peu de murs nus.

En hifi : les murs nus sont l'ennemi et tout doit être fait pour casser les ondes stationnaires, les échos, le flutter, etc...

Le flutter... Je ne cache pas que quand nous avons visité l'appartement vidé de tout ameublement, j'ai pris peur... Test du claquement des mains = flutter évident. Evidemment. Mais j'ai aussi senti un local naturellement sain, et le fait qu'il soit petit rend les choses nettement plus simples à gérer qu'un local plus grand.

Comment ?

Déjà en adoptant une écoute mid-field. 

Les enceintes sont donc séparées par une distance de 2m environ (de tweeter à tweeter), et la distance d'écoute est à 2.2m environ (honnêtement, je n'ai plus mesuré depuis plus de 10 ans), à partir du plan des tweeters.

J'ai donc adopté un triangle isocèle, le classique des classiques, avec des enceintes légèrement pincées mais pas trop mais quand même mais pas trop, mais... 

Je vais revenir là dessus dans le chapitre consacré aux enceintes, car là aussi, il y a BEAUCOUP de choses à dire...

Résultats :

- Un système plus précis que n'importe quel casque écouté par exemple (tous critères)
- Une scène sonore enveloppante (certains disques sonnent comme du multicanal : c'est assez dingue)
- Une scène sonore très en profondeur, parfois caverneuse avec certains disques
- Une scène sonore millimétrée, solide comme du béton armé, et cela à n'importe quel volume sonore.

Pour le flutter, deux solutions, et deux seulement à ma connaissance :

- Eviter autant que possible les surfaces parallèles, à certains endroits stratégiques (notamment les réflexions primaires ; juste devant les enceintes et latéralement) 
- Multiplier les éléments, sur les murs, pour casser les ondes stationnaires,
- Absorber ET diffuser, en jouant sur les alternances de matériaux, les couches (mou, dur, souple...)

Toute la pièce a été pensée et acoustiquement traitée de cette manière, cette artisanalement, mais avec une efficacité juste bluffante :





Là c'est le côté gauche et on étant en mode "facile". 

Noter à proximité immédiate du caisson (un seconde, de l'autre côté va arriver) le "tableau" incliné (même chose de l'autre côté), qui est "blindé" avec une plaque de granite derrière (idem de l'autre côté), qui m'avait explosé le dos lors de la mise en place...  

Le côté droit par contre était plus compliqué, pour ne pas dire plus "ch*ant" mais j'ai fini par casser le code :



Le bas en dessous la fenêtre (double vitrage costaud) est garni comme de l'autre côté de cd's, ainsi que les côtés de la fenêtre (là aussi aussi, hautes colonnes), mais les fenêtres... c'est par définition réfléchissant (encore une lumière ), et il faut donc les casser ces réflexions. C'est aussi peu isolant phoniquement (quoique), et cela par contre a été un avantage que j'ai exploité.

Je vais commencer par la fin ; j'ai pu jouer avec le volet roulant qui occulte la fenêtre et stupeur : selon l'occultation dudit volet, complètement ou pas, cela permet de jouer sur l'acoustique de la pièce et globalement le rt60, en jouant sur une atmosphère plus ou moins vivante ou pas. Bon je vais faire court, mais j'ai fini par trouver le "réglage audiophile" de ce volet lol   .

L'autre chose, c'est qu'il fallait rendre l'isolation phonique meilleure, tout en étouffant là encore pas "trop" la pièce (en hifi, tout réside dans le "trop" ou le "pas assez" : trop amortir, c'est aussi mauvais que pas assez amortir, car par exemple on éteint la restitution). J'ai donc mis en place des store, dont j'ai savamment orienté les lamelles, tandis que des panneaux acoustique multicouches (selon le principe énoncé ci-avant ; dur/mou/souple...) sont placés sur les fenêtres, derrière les stores (on devine leurs silhouettes). Et donc quelques bibelots bien choisis, en sus.

Et donc enfin restaient les coins de la pièce à dédier... coins qui avec les ondes stationnaires, le flutter, sont les ennemis, en entant des pièges à ondes stationnaires, et en AMPLIFIANT le grave et les modes de la pièce... 

L'idée était donc encore de casser tous ces phénomènes, et j'ai donc fait des bass-trap... là encore aborbants et diffusants et alternant en les matières, tout en multipliant des motifs plus ou moins aléatoires, et en cassant les parallèles dans la mesure du possible :





Dit d'une façon moins ronflante et plus humble  : des étagères avec des boites et des boites de bluray et bluray 4K, et quelques bouquins costauds à la base du dispositif, le tout disposé en éventails : ben c'est super efficace ! 

Le dernier point à régler, c'était le côté droit de la pièce, où là j'ai tout de même un bout de mur (impossible à enlever car derrière c'est mon balcon ) , et donc un angle droit (pas le cas de l'autre côté, qui est ouvert sur la pièce à vivre). Solution :


Et là aussi, cela fonctionne 

Toujours des disques (indispensable), avec un meuble mis en biais (évidemment), bien calfeutré derrière (pour casser les résonnances), et avec divers bibelots qui là aussi cassent avec efficacité toutes les m*rdes diverses et (a)variées dont j'ai parlé ci-avant 

Alors voilà, pour celles et ceux que cela intéresse , ma porte argenteuillaise est ouverte et vous pourrez vérifier mes dires : même pas peur ! 

Je ne pense pas avoir oublié des choses...

Je vais ensuite parler du choix des divers appareils, et enfin terminer sur divers accessoires qui amha sont la cerise sur le gâteau.  

[Oréliun]

Marrant. J'ai à peu près la même pièce. Mais dans une maison en pierre. Donc sans le plafond isolé acoustiquement, mais en bois. Sans le carrelage sur silent bloc.
12m2 en rectangle. Disposition dans la largueur ouvert vers la partie cuisine, donc point d'écoute ouvert derrière. Fenêtre à droite avec petit retour de mur aussi. Et un retour aussi sur la gauche, mais hors point d'écoute. Sur ce retour et le mur le suivant, j'y avais mis de la volige de bouleau.

C'est sympa de voir une telle config hifi dans un espace similaire au mien. Ça me rassure sur les possibilités futures.

Merci pour ton partage.