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Chez alfc81 - Diptyque Reference - B.Audio B.dpr EX & B.amp mono
Oui c’est à lui que je pensais  Smile
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Nan pas lui mais ça me donne des idées... Wink
C'est Blackfinger qui nous a prêté son cable pachanko, il agit très positivement sur les timbres et la stabilité de la scène sonore, difficile de s'en passer après cette expérience Big Grin
L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit - Aristote.
B.Audio, Diptyque

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Ce n'est pas courant d'avoir sur une même photo l'ensemble des concepteurs de son système, surtout devant exactement le même ensemble Wink
[Image: 52667719912_9fa6b9321a_h.jpg]
L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit - Aristote.
B.Audio, Diptyque

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Une bien belle brochette de compétence !
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Hey,

Un « petit » CR sur mes nouveaux Blocs B.amp ?

Pour les caractéristiques techniques je vous propose d’aller voir directement sur le site de la marque et pour les fonctionnalités j’en parle ici : http://forum-hifi.fr/thread-5317-post-61...#pid615462

J’ai donc mes amplis depuis plus de 3 mois maintenant mais je ne voulais pas me précipiter sur le CR car les ayant reçus neufs, il a fallu passer par une grosse période de rodage avant d’en percevoir toutes les qualités. 
Sachez-le, ils exigent au bas mot 500 heures de modulation pour être convenablement rodés et je me rends compte qu’ils continuent à se bonifier.

Comme vous le savez ces blocs ont remplacé mon ancienne ligne d’amplification, soit un pré BP26 + un Bloc stéréo 4B3 de la marque Bryston.  
Même si les Bryston restent à mes yeux dans le top de ce qui se fait de mieux en RQP, je considère avoir fait un réel progrès avec ces nouveaux B.amp. 
C’est heureusement logique puisqu’ils n’entrent pas dans la même catégorie tarifaire et sont en éléments séparés. 
Je me permettrai donc de les comparer mais n’y voyez aucune critique des Bryston plutôt une sorte de référent, car c’est ce que j’ai connu le mieux avant de basculer chez B.Audio.

Pour rappel je n’ai quasiment rien fait bouger dans mon système afin de bien comprendre l’apport de mes nouveaux blocs. 
Seul petit changement, les câbles réseaux du NAS vers la box et de la box vers le Bdpr sont maintenant « fait maison » à base de cat7 et de prises telegärtner. 
Ça joue sur les timbres de façon subtile et dans le bon sens, je trouve…

Sinon, la musique est toujours fournie par mon NAS QNAP HS251+ alimenté en linéaire par une HDPLEX 300W tout comme la box.
La gestion de la bibliothèque est confiée à Minimserver 2.2. et le pilotage se fait avec Bubble UPNP sur tablette Android ou avec Jplay sur mon Iphone. 
Le B.Dpr EX est relié en XLR aux 2 B.amp mono puis aux Diptyque Reference. 
La câblerie est en Ypsylon pour le secteur et la modulation et les câbles HP sont des Diptyque made in O2A que j’ai raccourcis en 2x2ml. 
Pas de traitement du secteur pour le moment mais je suis sur le sujet et vais probablement refaire ma terre très prochainement avant de partir en quête d’un conditionneur efficace. 
Pour le moment j’utilise mes 3 lignes directes, une pour le Dac/préampli et 1 différente par blocs.

Ma pièce est traitée mais elle présente naturellement un creux à 40hz qu’il est difficile de traiter en passif, c’est d’ailleurs son talon d’Achille car les Diptyque Reference permettent d'obtenir tout le grave dont on a besoin dans une pièce équilibrée, elles descendent à 20hz ! 
Ces enceintes sont fantastiques car très linéaires sans pratiquement aucune rotation de phase, d’une neutralité exceptionnelle, un régal pour les amoureux des panneaux. 
Mais il n’y a pas à tortiller, j’ai besoin d’un caisson pour corriger le défaut de ma pièce, j’utilise mon e112 réglé à 40hz, comme c’est coupé bas et que son volume est relativement modéré, il est pour ainsi dire impossible à détecter. 
En revanche il apporte toute la linéarité dont on a besoin sur le bas du spectre tout en préservant la rapidité qui caractérise les enceintes. 
Petite précision, le Caisson a été réglé avec l’aide de Cédric & Sébastien Bermann qui ont fait les mesures nécessaires lors de leur passage chez moi fin janvier.

La musique est 100% dématérialisée et j’ai utilisé pour mes tests des fichiers PCM et DSD soit une quinzaine de morceaux de référence que j'utilise depuis toujours pour évaluer le matériel. 
D'une part des morceaux avec des voix jazz et classique que je sais difficiles sur les timbres et certaines intonations ou voix très semblables qui exigent une très bonne intelligibilité et séparation. 
Également des grands ensembles classiques pour les timbres, le placement, la scène, la dynamique. 
Des morceaux pêchus et rock pour les impacts l'énergie, la rapidité. 
Du piano car c'est difficile à passer sur toutes les fréquences. 
Et un peu de batterie car je suis batteur, on ne se refait pas. Je suis très exigent sur la vérité "perçue" sur cet instrument qui concentre à lui seul beaucoup de difficultés pour nos systèmes.

Je sais qu’on peut combiner les B.amp avec d’autres préamplis, c’est d’ailleurs ce qui a été fait lors du test de fin d’année dans le magazine Haute-Fidélité avec succès.
Je dois avouer que j’avais un apriori négatifs sur la partie préampli intégrée à mon dac  B.dpr car l’ayant essayé avec le bloc Bryston, j’avais été déçu. 
Je pense que c’était un problème de compatibilité lié à l’impédance car les cubed ont une impédance extrêmement faible comparé à la plupart des amplis de puissances présents sur le marché. 
Je peux vous dire qu’en l’associant aux blocs de la même marque on ne se pose plus la question !  
Inutile de revenir sur les qualités de son dac/streamer qui m’a conquis depuis bien longtemps. 
Il s’efface totalement pour laisser place à la musique, au-delà de sa compatibilité complète, il a la capacité « rare » de pouvoir jouer à tous les niveaux sans perte d’informations et sans coloration. 
Il est juste exceptionnel, à quoi bon chercher ailleurs !? 
Ça fait de cet ensemble un système minimaliste redoutable et je suis persuadé que le magazine Haute-Fidélité est passé à côté d’un énorme coup de cœur car ils ne l’ont tout simplement pas entendu ainsi ! 
Mais je m’égare ? 

Autre information non négligeable, il faut que ça chauffe ! 
Tous les amplis ont besoin d’un temps de mise en route, les B.amp n’y font pas exception, à froid ces amplis sont déjà très expressifs mais après une bonne heure de fonctionnement on entre dans un tout autre univers.
Je me souviens de mon premier contact avec les B.amp c’est d’ailleurs le jour où j’ai pris la décision de les acheter… 
Sur les conseils de Laurent Martin de l’intention Musicale à Toulouse, on avait démarré sur des écoutes d’albums inconnus ou peu écoutés, afin d’éviter l’écueil de la comparaison directe pour rester sur les sensations, le plaisir d’écoute. 
Je vous conseille de jeter une oreille à l'album pianistique Jazz at Berlin Philharmonic VII (Live) de Leszek Możdżer, Iiro Rantala et Michael Wollny chez ACT, j’adore ce label qui propose toujours des enregistrements impeccables. 
J’avais à peine effleuré cet album avec la combinaison B.Dac + Bryston sans vraiment m’arrêter dessus car il me semblait complexe et sans grand intérêt en fait. 
Avec ces B.amp, j'ai réalisé mon erreur, on s’est fait comme happé par la musique. 
Les amplis ont démêlé cette combinaison de pianos qui sont devenus plus distincts les uns des autres, avec une densité, un poids sur les notes et un placement dans l’espace remarquablement transcrit, on s’est mis à écouter l’œuvre sans se poser de questions. 
C’est une des grandes forces de ces blocs monos qui séparent bien mieux les informations et abaissent drastiquement le niveau de distorsion pour faire apparaitre le lieu et les instruments de manière plus évidente et raffinée.

L’écoute de “It's Oh So Quiet” la version de la pub “Anaïs Anaïs” sur l’album 16/44  “When did you leave Heaven” de Lisa Ekdahl est souvent compliquée car la voix de la chanteuse de jazz est très délicate et subtile mais particulièrement aigue ce qui produit un effet un peu cartonné sur certains passages et globalement agressif voire maigrelet. 
Ce qui choque dès le départ c’est qu’on perçoit un meilleur placement de la chanteuse, par exemple le premier « chu(t) » au début me semblait un peu décalé par rapport au suivant avec mon ampli précédent, il est à présent totalement centré. 
La voix, la voix… aucune dureté, des timbres très riches, elle est plus pleine et nuancée, jamais agressive, Lisa nous chuchote à l’oreille, les intonations sont tellement plus naturelles qu’elles nous emmènent directement au cœur de l’émotion. 
La scène gagne en ampleur et s’étend sur toute la largeur de la pièce. 
Chaque note de piano à la fin du morceau ressort de manière presque palpable car les harmoniques dépeignent ces notes dans les 3 dimensions avec plus de variété et de présence que sur mes écoutes précédentes. 
Je crois encore une fois que le niveau de silence est bien meilleur ce qui nous permet aussi de percevoir distinctement les micro-détails, pas plus fort mais plus facilement, de ce fait l’espace est également plus crédible, plus évident sans effort pour se représenter la scène, elle s’impose à nous naturellement.
Dominique Fils-Aimé est une chanteuse que j’aime beaucoup également, mais ce n’est pas pour sa voix envoutante que j’ai retenu le morceau Where There Is Smoke sur l’album « Stay Tuned! ».  
Je trouvais intéressant de réécouter la présentation qu’en ferait les blocs sur la foultitude d’information qu’il contient, des graves profonds, des petites percussions, des claques de mains et les chœurs. 
Sur le Bryston on était impressionné, un peu trop même, car tous les sons vous venaient en pleine face, mais je n’arrivais pas à vraiment écouter la musique restant scotché par le côté compressif de ce morceau. 
Ici encore une fois on ne perd rien des sensations le grave est intense, mais les chœurs sont mieux placés et détourés, plus subtiles et nuancés, les percussions sont plus complètes et se matérialisent parfaitement dans l’espace qui reste très large avec de la réverbération et de la matière, et finalement on est plus facilement embarqué par le chant.

Passavant a sorti quelques albums test d’exception, sur l’un d’entre eux nous trouvons un extrait d’opéra de Mozart, ha ! Guardero Sorella n’étant pas un expert de musique classique je ne peux pas en dire plus. 
Cependant sur cet extrait, on a deux voix de femmes accompagnées par un piano, les chanteuses se déplacent en chantant sur la scène. 
Ça parait simple et pourtant, d’une part le piano n’est pas toujours aussi présent qu’on le souhaiterait et leurs tessitures très proches font qu’on peut facilement les confondre sur un système peu discriminant. 
Dès la première écoute c’est le piano qui est plus vivant et nuancé, puis viennent les voix plus pleines également et les timbres sont tellement mieux rendus qu’on a aucune difficulté à distinguer chaque chanteuse, ce qui permet de les voir évoluer sur la scène sans forcer.

Pour changer de registre, j’adore la basse électrique funk de monsieur Marcus Miller et le morceau Papa was a Rolling-Stone tiré de l’album Afrodeezia m’a toujours fait un petit quelque chose. 
Bryston est réputé et fait même référence en matière de basse et de puissance. 
Je les ai donc comparés en septembre sur ce morceau précisément. 
Soyons honnête, je n’ai pas retrouvé la même énergie à l’état brut des Bryston, cependant s’il ne s’agissait pas d’un test A/B je ne sais pas si je m’en serais vraiment rendu compte. 
Ils restent exceptionnels sur ce point et je sais que chaque changement de matériel nécessite des petits réajustements, là où je « calmais » l’ardeur des Bryston, il faudra certainement relibérer mon système pour que les B.amp s’expriment plus pleinement. 
Pour poursuivre sur le morceau de Marcus Miller, l’articulation reste d’une lisibilité exceptionnelle voire plus nette et évidente et les 2 lignes de basses sont bien distinctes, c’est rapide, excitant, et quel groove !

Dans ces mêmes registres, à l’écoute de trios de jazz, comme le morceau du trio de Bill Charlap ; My Shining Hour, extrait de l’album DSD64 'S Wonderful les B.amp se distinguent bien plus encore sur la richesse des timbres des contrebasses ou les notes, les lignes semblent plus incarnées, nuancées, où l’on perçoit les moindres inflexions et où l’on imagine plus facilement les doigts sur les cordes. 
C’est vraiment l’un de mes instruments favoris et ce test était impératif pour moi, c’est le critère rédhibitoire qui m’a fait valider mon achat. 
Sur cet extrait chaque instrument est très bien timbré et les frottés de balais sur la caisse claire ne sont pas agressif comme bien souvent. 
Le placement sur la scène est très solide et on perçoit que la contrebasse est plus proche de la batterie vers le fond de la scène avec le piano sur la gauche plus en avant, on est directement transporté dans le cabaret.

Passons maintenant à un morceau de percussion incroyable ! 
Le Drum Solo de Manu Katché sur l’album live in concert chez ACT. 
Souvent on entend plus l’attaque que la rondeur des fûts, c’est particulièrement vrai sur les grosses caisses qui sont un peu compressées, étouffées, ou surgonflées selon les systèmes. 
C’est vraiment dommage pour la crédibilité de l’instrument car attaque et rondeur constituent un tout indissociable. 
Ici tout y est, c’est rapide plein et timbré. 
Les cymbales sont très complexes également et chaque splash sonne sec et vive alors que les rides sont pleines, harmoniquement complexes et durent très longtemps naturellement, enfin les crash sont détaillées et explosives mais ne viennent jamais nous vriller les oreilles. 
Vous ai-je dis que je n’aime pas les solos de batterie !? 
Pourtant je suis batteur, mais habituellement ils m’agacent rapidement, et je préfère un bon groove à un mauvais solo. 
Dans ce cas, le réalisme que procurent les B.amp rendent hommage à la virtuosité de Manu Katché et on passe un pur moment de plaisir, on perçoit ce solo comme un morceau à part entière avec des progressions, des « mélodies » des intentions et on comprend sa finesse de jeu, son touché, qui nous emmènent au bout des plus de 5 minutes du solo sans qu’on s’en rende compte !

Je ne vais pas vous détailler tous les morceaux tests, je dirais que j’ai pris une très grande claque sur les grands ensembles car la scène est vraiment mieux rendue en 3D, en symphonique classique comme en big band de jazz, que les explosions sont explosives mais que les pianissimos sont délicats, cette dynamique incroyable permet de mieux appréhender ces genres qui sont parfois ignorés car trop difficiles à rendre sur des systèmes moins résolvants.

Je sais qu’il me reste à travailler ma pièce, mes câbles, mon secteur, pour atteindre ce que ma pièce mange encore trop : l’énergie sur les graves ! 
Mais, concernant l’expérience avec mes nouveaux blocs je dois dire que c’est très excitant. 
Tout est plus fluide, naturel et vivant avec du punch quand c’est nécessaire, leur réserve de puissance permet cela et il en faut pour tenir mes enceintes ! 
Leur apport est indéniable dans mon système. 
Ils procurent plus de cohérence, de raffinement et de richesse sur les timbres. 
Ils permettent de mieux structurer la scène sonore en 3D avec une belle densité et beaucoup d’ampleur, avec finalement plus de crédibilité et d’implication au service du plaisir musical.
L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit - Aristote.
B.Audio, Diptyque

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Bravo pour ce CR très clair et bien écrit. Enjoy the music ! Smile
NUC+Uptone JS-2, Roon, MSB Premier, Soulution 511, Magico S3 MkII, Câbles Crystal
Mon instal. : ici
Guide Acoustique : 
Playlist: Qobuz
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Hello,

Très bien ce compte rendu ,ça donne envie !
Peut être volontaire ou peut être déjà testé , je ne vois pas de switch dans cette configuration !

Bonne journée .
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Merci pour ce CR et bravo pour l'évolution, hâte d'écouter tout ça Wink
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Superbe CR ! Cool

J'ai bien fait d'attendre, l'année 2023 c'est le bon millésime, je vais avoir des dispo en mai et juin, je te tiendrais au courant pour une écoute de ce magnifique système ! Wink
système hifi : magnepan MG1.7,xindak  pa1,yamaha s2000,marantz ud7007,denon 3520EX, gustard P26, project debut carbon, cambridge audio 551P
système HC :  TCL mini led 85C805, panasonic DP-UB9000, Zidoo uhd3000,DALI ikon mk2, FOCAL Sib evo, DENON AVR X4500H
système casque : hifiman edition Xv2,schiit magni 3
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Félicitations alfc81 pour le CR et cette belle acquisition. Profite bien !
Et c'est toujours un régal de voir les photos de ton installation en page 1.
Quel plaisir le Drum Solo de Manu Katché
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