09-07-2017, 01:27 PM
Faites gaffe, il y a 2 frères Fischer, Ivan et Adam. Et ne me semble pas le plus intéressant celui qui est le plus bankable...
Les intégrales des symphonies de Haydn et Mozart par Adam sont de mon point de vue des références et un plaisir immense à chaque écoute
Pour le requiem, encore et toujours, LOL, la version noire foncé de Enoch Zu Guttenberg me semble aussi à écouter. Avec un prénom pareil déjà et parce que sa vision de l'oeuvre est en ligne avec sa personnalité et sa vision du monde.
Extrait de http://www.ledevoir.com/culture/musique/...es-talents
Pour ceux qui ne connaitraient pas, je mets une video de la symphonie 45 de Haydn qui se termine par un Adagio avec un message non subliminal à son employeur pour laisser les musiciens rentrer chez eux après une longue absence. Message reçu. Regardez jusqu'au bout, vous avez bien 7 minutes
Haydn est un compositeur sous-estimé et trop méconnu. Personnellement, je ne sais pas hiérarchiser entre les 3 énergumènes Haydn/Mozart/Beethoven... Et c'est Haydn l'inventeur du style et de la forme classique, et du quatuor à cordes dans sa forme qui a été développée ensuite pendant près de 2 siècles!!!!
Et c'est le seul des 3 dont l'humour soit partie prenante de l'oeuvre, avec des gros gags comme un coup de canon ou un prout (oui oui) au milieu d'une symphonie, mais aussi dans son écriture. Je donnerai des extraits plus tard et il y a une conférence de Brendel sur ce sujet de l'humour en musique.
Bises
Les intégrales des symphonies de Haydn et Mozart par Adam sont de mon point de vue des références et un plaisir immense à chaque écoute
Pour le requiem, encore et toujours, LOL, la version noire foncé de Enoch Zu Guttenberg me semble aussi à écouter. Avec un prénom pareil déjà et parce que sa vision de l'oeuvre est en ligne avec sa personnalité et sa vision du monde.
Extrait de http://www.ledevoir.com/culture/musique/...es-talents
Citation :La place de la mémoire
La politique, l’environnement et l’histoire sont toujours présents dans les considérations d’Enoch zu Guttenberg. Ainsi le choix, pour son festival de musique, de la charmante île du lac bavarois de Chiem n’est pas innocent : « Après-guerre, les démocrates allemands ont été enfermés en conclave sur l’île de Herrenchiemsee, et c’est là, en 1949, qu’est née la démocratie en Allemagne. »
La politique et l’histoire (le château qui abrite les concerts fut construit par Louis II de Bavière) inspirent au chef des programmes musicaux. Et si Enoch zu Guttenberg a publié, en 1990, un essai intitulé La musique pour contrer le naufrage, c’est parce qu’il pense que « nous n’apprenons pas assez de l’art et de la musique ». « L’art, c’est la mémoire ancestrale de l’humanité. Il nous est fondamental à une époque où nous détruisons la terre et où nous nous éloignons de nos racines », ajoute-t-il.
Enoch zu Guttenberg tire ses références du passé, car il considère que la musique d’aujourd’hui s’est déconnectée du monde parce que Schoenberg et ses successeurs ont commis une « grave erreur » : « Le dodécaphonisme a été la création d’une nouvelle langue, que le public ne comprend pas. » Ce pessimiste, qui se sait « vilipendé pour cette opinion », se fait fataliste : « Un monde dans lequel on construit des bombes nucléaires et où l’on joue ainsi avec ce que la nature nous a donné ne peut finir que dans le chaos. Il ne faut donc pas s’étonner que la création musicale, aussi, soit un chaos ! »
Pour ceux qui ne connaitraient pas, je mets une video de la symphonie 45 de Haydn qui se termine par un Adagio avec un message non subliminal à son employeur pour laisser les musiciens rentrer chez eux après une longue absence. Message reçu. Regardez jusqu'au bout, vous avez bien 7 minutes
Haydn est un compositeur sous-estimé et trop méconnu. Personnellement, je ne sais pas hiérarchiser entre les 3 énergumènes Haydn/Mozart/Beethoven... Et c'est Haydn l'inventeur du style et de la forme classique, et du quatuor à cordes dans sa forme qui a été développée ensuite pendant près de 2 siècles!!!!
Et c'est le seul des 3 dont l'humour soit partie prenante de l'oeuvre, avec des gros gags comme un coup de canon ou un prout (oui oui) au milieu d'une symphonie, mais aussi dans son écriture. Je donnerai des extraits plus tard et il y a une conférence de Brendel sur ce sujet de l'humour en musique.
Bises