Pourrais tu STP me montrer la pochette de la dernière version de Savall, j'ai la deuxième seulement et brule de découvrir une version de référence face à une version plus insipide mais ca prendra quelques jours, je vie par choix presque au milieux de nulle part dans la foret
Merci par avance
(10-14-2024, 03:13 PM)KenObi a écrit : Quant à mon système : très "anglais" à base de ProAc et Heed* (*hongrois mais avec des gènes musicaux anglais, du temps de ION System et Richard Hays, concepteur génial de la technologie TransCap), dans une pièce qui n'est pas idéale acoustiquement et rend les symphonies peut-être moins lisibles...
ou pas...les systèmes tres anglais en principe c'est soyeux et naturel comme une suite au violoncelle seul de Bach, tu es un homme chanceux. C'est promis juré si je devais un jour racheter une maison je bannirai impitoyablement les pièce de vie en L. Aucun acoustique ne peut être pire que la mienne !
Ma pièce de vie est... en Z
Donc, comme d'hab, le maillon le plus déterminant pour le rendu est l'acoustique de la pièce
Il m'arrive, heureusement, d'écouter des symphonies - Ahhh Dvořák et son Nouveau monde ! - et des concertos (plein). Mais, moins facilement que des sonates de Beethoven, Schubert, Ballades de Brahms - Ahhh Arturo Benedetti Michelangeli ! - Nocturnes de Chopin - Ahhh Georges Sand ! euh non - etc.
Sinon, c'est vrai, pour mon système que j'estime excellent qui rend mieux que certains systèmes entendus, d'un coût double du mien ET composés d'éléments pourtant excellents (pris séparément) ; tout est dans le "mariage" ampli-enceintes.
Si pas grand chose d'écoutable est apparu après le dialogue des carmélites de Poulenc 1957 alors il va falloir bosser pour cette fin d'années
France
Saint François Assise 1983 Olivier Messiaen
Montségur 1985 Marcel Landowski
Allemagne
Die Soldaten 1965 Bernd Alois Zimmermann
Le Grand Macabre 1978 Gyorgy Ligeti
König Hirsch 1959 Hans Werner Henze
Der Prinz von Hombourg1960 Hans werner Henze
Elegy for young Lovers 1961 Hans Werner Henze
The Bassarids 1966 Hans Werner Henze
Der Junge Lord 1965 Hans Werner Henze
Lezr 1978 Albert Reimann
Anglais
King Priam 1962 Michael Tippett
The Knot Garden 1970 Michael Tippett
The Ice Break 1977 Michael Tippett
A Midsummer Night's Dream 1960 Benjamin Britten
Owen Wingrave 1971 Benjamin Britten
Death in Venice 1973 Benjamin Britten
Punch and Judy 1968 Harrison Birtwistle
The Mask of Orpheus 1986 Harrison Birtwistle
The mines of sulphur 1965 Richard Rodney Bennett
Italie
Ulisse 1968 Luigi Dallapiccola
Tchéqie
La passion grecque 1961 Bohuslav Martinu
Pologne
Die Teufel von Loudun 1969 Krystof Penderecki
Paradise lost 1978 Krystof Penderecki
(10-15-2024, 04:19 AM)marlène a écrit : Pourrais tu STP me montrer la pochette de la dernière version de Savall, j'ai la deuxième seulement et brule de découvrir une version de référence face à une version plus insipide mais ca prendra quelques jours, je vie par choix presque au milieux de nulle part dans la foret
Merci par avance
Tombé dessus presque par hasard, retransmission depuis le Mozarteum à Salzburg sur Arte, et resté hypnotisé devant la télé.
2023
La version de Currentzis découverte en voiture en 2011 et qui m'avait contraint à m'arrêter. La video ci-dessous est intégrale.
10-15-2024, 03:02 PM (Modification du message : 10-15-2024, 03:26 PM par marlène.)
(10-15-2024, 12:35 PM)ThierryNK a écrit : Tombé dessus presque par hasard, retransmission depuis le Mozarteum à Salzburg sur Arte, et resté hypnotisé devant la télé.
2023
Je l'ai vu au trois quart aussi tombée aussi dessus par hasard bien entamé et comme toi je me suis régalée, , savait pas que c'était Savall ou je ne l'ai pas mémorisé.
(10-15-2024, 12:35 PM)ThierryNK a écrit : La version de Currentzis découverte en voiture en 2011 et qui m'avait contraint à m'arrêter. La video ci-dessous est intégrale.
Merci beaucoup, j'ai cette version que j'aime beaucoup mais pas celle de Savall
(10-15-2024, 12:04 PM)pascalounet a écrit : Bonjour Marlène,
Si pas grand chose d'écoutable est apparu après le dialogue des carmélites de Poulenc 1957 alors il va falloir bosser pour cette fin d'années
France
Saint François Assise 1983 Olivier Messiaen
Montségur 1985 Marcel Landowski
Allemagne
Die Soldaten 1965 Bernd Alois Zimmermann
Le Grand Macabre 1978 Gyorgy Ligeti
König Hirsch 1959 Hans Werner Henze
Der Prinz von Hombourg1960 Hans werner Henze
Elegy for young Lovers 1961 Hans Werner Henze
The Bassarids 1966 Hans Werner Henze
Der Junge Lord 1965 Hans Werner Henze
Lezr 1978 Albert Reimann
Anglais
King Priam 1962 Michael Tippett
The Knot Garden 1970 Michael Tippett
The Ice Break 1977 Michael Tippett
A Midsummer Night's Dream 1960 Benjamin Britten
Owen Wingrave 1971 Benjamin Britten
Death in Venice 1973 Benjamin Britten
Punch and Judy 1968 Harrison Birtwistle
The Mask of Orpheus 1986 Harrison Birtwistle
The mines of sulphur 1965 Richard Rodney Bennett
Italie
Ulisse 1968 Luigi Dallapiccola
Tchéqie
La passion grecque 1961 Bohuslav Martinu
Pologne
Die Teufel von Loudun 1969 Krystof Penderecki
Paradise lost 1978 Krystof Penderecki
Scandinavie
Ratsumies 1975 Aulis Sallinen
USA
Akhnaten 1984 Philipp Glass
Argentine
Bomarzo 1967 Albert Ginastera
.......
Merci pour cette longue liste, je l'ai copié dans mes notes. Je ne promets pas de tout trouver, de tout écouter, mais c'est une bonne base et je te dirais ce que j'en pense
(10-15-2024, 12:02 PM)KenObi a écrit : Ma pièce de vie est... en Z
Non? Je reste coite ! Et c'est rare. Quelle aventure être audiophile dans une pièce en Z ! Tu as toute ma compassion.
et Sibelius tu l'écoutes? personne n'écoute Sibelius sauf son concerto, il a pourtant fait des centaines d'autres choses
(10-15-2024, 12:02 PM)KenObi a écrit : Sinon, c'est vrai, pour mon système que j'estime excellent qui rend mieux que certains systèmes entendus, d'un coût double du mien ET composés d'éléments pourtant excellents (pris séparément) ; tout est dans le "mariage" ampli-enceintes.
Ah, moi j'ai fais avec les moyens du bord, c'est perfectible mais c'est 100 fois mieux qu'avant alors je ne me plains pas. Je me demande juste si je pouvais changer d'ampli ayant gagné au loto, qu'est ce que je devrais mettre avec mes Kef parce que là c'est mystère et boules de gommes
Ce post, parce que je suis resté coincé tard dans la nuit à écouter/voir Les Noces de Figaro sur France 4 dans une production exceptionnelle que j'ai loupée il y a deux ans.
S'il y a un compositeur qui coule dans mes veines, c'est Mozart et lui seul.
Ses opéras, Cosi Fan Tutte, Don Giovanni, Les Noces de Figaro et la Flute Enchantée ont un fil conducteur: le couple, l'amour et le sexe.
Dans Cosi, deux couples parient sur la fidélité, jusqu'à ce que chacun soit séduit par le/la fiancé(e) de l'autre jusqu'à un mariage "croisé" annulé au dernier moment, avec deux couples hagards.
Don Giovanni commence par le viol de Donna Anna et le meurtre de son père.
Les Noces voient un Comte envisager de rétablir le droit de cuissage et vouloir la fiancée de son domestique, Cherubino (rôle masculin joué et chanté par une femme) ému par tout ce qui bouge, une mère vouloir épouser son fils.
La Flute Enchantée, avec deux couples, montrent deux voies: celle du couple qui traverse les épreuves de la vie, l'autre qui se borne à être simplement heureux en fondant une famille.
Il y a un air terrible dans les Noces. Un unique air pour Barberine dans tout l'opéra, Barberine qui cherche une épingle quelle aurait perdue.
Les mises en scène conventionnelles montrent une Barberine avec une lanterne cherchant son épingle. Au 18ème siècle, normal. Aujourd'hui, non!!!
La mise en scène d'hier soir était la plus belle que j'ai jamais vue, tout en étant "claire", mais tout en douceur, retenue, douleur, et sans aucun "signe extérieur" autre que le désespoir de Barberine et la considération douce, délicate, retenue et muette de Marcellina qui assiste à l'air.
Voici une mise en scène explicite et interprétation à laquelle j'ai assisté à Salzburg. C'est le premier cri Me Too que l'on doit à Mozart.
10-16-2024, 03:27 PM (Modification du message : 10-16-2024, 03:37 PM par marlène.)
(10-16-2024, 11:20 AM)ThierryNK a écrit : Bonjour
Ce post, parce que je suis resté coincé tard dans la nuit à écouter/voir Les Noces de Figaro sur France 4 dans une production exceptionnelle que j'ai loupée il y a deux ans.
(...)
La mise en scène d'hier soir était la plus belle que j'ai jamais vue, tout en étant "claire", mais tout en douceur, retenue, douleur, et sans aucun "signe extérieur" autre que le désespoir de Barberine et la considération douce, délicate, retenue et muette de Marcellina qui assiste à l'air.
Je l'ai raté car j'ai posé mes cimaises jusqu'a minuit passé mais j'ai pu le retrouver sur un site privé, je vais donc pouvoir le télécharger pour le voir et l'écouter. Dame ! Une production exceptionnelle ca ne se refuse pas, merci beaucoup donc, je te dirais ce que j'en pense, je retourne à mon échelle, ma perceuse et mes forets béton qui me donne bien du soucis...
La distribution est déjà une promesse, et la promesse est tenue.
Citation :Direction musicale : Gustavo Dudamel
Chef des Choeurs : Alessandro Di Stefano
Chanteurs : Il conte di Almaviva / Christopher Maltman La contessa di Almaviva / Maria Bengtsson Susanna / Ying Fang Figaro / Luca PISARONI Cherubino / Lea Desandre Marcellina / Dorothea Röschmann Bartolo / James Creswell Don Basilio / Gregory Bonfatti Don Curzio / Christophe Mortagne Barbarina / Kseniia Proshina Antonio / Matthieu Lécroart Due Donne / Andrea Cueva Molnar - Ilanah Lobel-Torres
Je n'ai regardé la distribution qu'après coup, je connaissais la plupart des chanteurs et chanteuses.
Il me semblait que, peut-être, seule une femme pouvait mettre en scène une femme violée de manière aussi sobre, juste et bouleversante.
Et c'est le cas: mise en scène par Nelia Jones, https://www.operadeparis.fr/artistes/netia-jones
La mise en scène est essentielle dans un opéra, et c'est une sacrée perversité d'écouter un opéra sur une chaine Hifi.