10-11-2024, 09:22 PM (Modification du message : 10-11-2024, 09:27 PM par Nard.)
Bonsoir, c'est un plaisir de vous lire.
J'interviens juste pour rappeler ce que disait JP Gould : " je crois au dieu de Jean-Sébastien Bach"
On peut lui opposer Cioran : "s'il y en a un qui doit tout à Jean-Sébastien Bach, c'est bien Dieu"
Si je répond au titre, pourquoi écouter du classique aujourd’hui ? Pour avoir une culture générale, ça m’intéresse et j’aime en savoir sur la musique d’époque. Un petit pas à la fois à mon rythme pour parfaire mon éducation en tout genre sans me prendre au sérieux.
Et merci à Marlène en particulier. Te lire m’oblige à chercher la définition de certains mots. Ici ou sur d’autres posts.
Et merci tous pour vos références d’écoute. Le classique ça calme même si on n’y connait pas beaucoup..
10-11-2024, 09:58 PM (Modification du message : 10-11-2024, 10:48 PM par orfeo_monteverdi.)
(10-11-2024, 09:22 PM)Nard a écrit : [...] On peut lui opposer Cioran : "s'il y en a un qui doit tout à Jean-Sébastien Bach, c'est bien Dieu"
De mémoire: "Sans Bach, la théologie serait dépourvue d'objet; la Création, fictive; le néant, péremptoire." (Cioran - Les Syllogismes de l'amertume? Sais plus bien. Non, peut-être bien dans L'Élan vers le pire. Lectures automnales égayantes, quoi qu'il en soit)
(mais d'autre part, un athée qui frissonne lors de l'oratorio de Noël, est-ce encore vraiment tout-à-fait un athée?)
Pour se ragaillardir un peu (après Cioran, adoré, mais coup de massue pour le moral):
le magnifique thème des danses folkloriques de Transylvanie, dans deux (ré)interprétations très différentes:
1. endiablé et dansant, Philharmonix vol. 2 - Dances From Transylvania (piste N° 9). Par un ensemble composé de musiciens du Philharmonique de Vienne.
2. Bartok, sonate pour violon et piano.
Écouté le WE passé en vinyle, sur la (toute grosse) platine Kuzma Stabi XL DC with VTA tower, bras Kuzma Safir 9.
(enregistré par David Wilson himself, réédité par Analog Production, pressé chez Quality Pressing). J'ai rarement entendu ça.
"This is perhaps the most exquisitely natural recording ever made. All in all, this Wilson record is a triumph of the analog recording art." — International Audio Review
"Recorded on Wilson's Ultramaster Recorder, built by John Curl, and using a spaced pair of Schoeps microphones driving vacuum tube electronics, the recording has a close perspective that heightens transparency and engagement as well as wonderfully capturing the beautiful tonality of Abel's Guarnerius violin and Steinberg's Hamburg Steinway without exaggerating their size."
Lecteur YBA 1 Delta double alimentation - Platine à bras tangentiel sur air Pre-Audio DE1800NG, Ortofon 2M Black - PréPhono Pro-Ject RS2 - Préamplificateur Aries Cerat Incito - Amplificateur YBA Signature Classic stéréo - PanneauxAnalysis Audio Epsilon - Câblage modulation, YBA Diamond - HP, Nordost Flatline - Acoustique 4 panneaux diffuseurs SMT S-wing - Secteur ligne dédiée
J'ai lu tous ces beaux discours
Quel dommage pour toi que la Callas te "vrille" les oreilles car tous les vinyles que j'ai trouvé dans des lots de classique et sur les brocantes depuis plus de 2 décennies font que sur sur une bonne platine vinyle avec une bonne cellules MC bas niveau et surtout quand elle était au meilleur de sa voix c'est à dire les années 50 et encore un peu le début des sixties alors dans les extraits d'opéras italiens, cela pouvaient en effet déranger par rapport aux autres cantatrices plus conventionnelles de son époque
Alors certes les autres sopranos: Schwartzkopf, Victoria de Los Angeles, puis Popp, Varady, Baltsa, Caballe, Norman, Bumbry, Verney, Freni, et plein d'autres d'avant et d'après sont aussi très méritantes dans leur registre adapté aux différents ouvrages opéras et lieds
Oui pascalounet, il y a de quoi écouter, nous avons tous nos petites bizarreries et préférences Et tellement à découvrir dans tous les genres musicaux sauf la musique atonale serielle et consorts en ce qui me concerne que je trouve aussi ennuyeuse que le 9eme jour de pluie mais je me pose une question pourquoi ne compose t-on plus d'aussi belles choses que les maîtres du passé, encore qu'il doit y en avoir et que mon inculture m'empêche de connaitre mais depuis le dialogue des carmélites qu'a t-on fait de nouveau (et d'écoutable)en opéra?
10-12-2024, 11:45 PM (Modification du message : 10-13-2024, 12:44 AM par Antonin.)
(10-12-2024, 08:38 PM)marlène a écrit : encore qu'il doit y en avoir et que mon inculture m'empêche de connaitre mais depuis le dialogue des carmélites qu'a t-on fait de nouveau (et d'écoutable)en opéra?
Ben ça par exemple
Ou encore ça :
Et puis ça aussi :
Bref, du Glass !
Analogique Linn Sondek Akurate LP12 et Parasound Halo JC3+ Numérique Moon Mind2, Nuprime CDT8 Pro et Audiomat Tempo 2.9 Amplification Rogue Audio RH5 et Moon 330A Enceintes Harbeth C7ES-3 XD Casque HifiMan HE1000v2 et Grado SR 325x
En effet depuis Dialogue des Carmélites de Poulenc dont j'ai récupéré plusieurs vinyles sur des brocantes : Stabat Mater, Gloria, ... Pour compléter ce que dit Antonin le seul opéra Olivier Messiaen : Saint François d'assise et certes c'est de la musique moderne des années 1980 mais quel opéra !
Certes tu n'aime pas la musique sérielle mais écoute le début des compositions de Arnold Schoenberg avec par exemple la nuit transfigurée et surtout les Gurre lieder, cela te sera plus difficile avec le Pierrot Lunaire de 1911 et son sprechtgesang mais tu comprendra l'influence de Schoenberg sur le travail futur de Kurt Weill et écoutes toi aussi qui aime le violon, le concerto pour violon à la mémoire d'un ange de Alban Berg. qui sera plus facile que l'écoute de son opéra Wozzeck
Pour ma part j'ai découvert le classique bien jeune en autre grâce à un vinyle acheté par mon parrain pour mes 12 ou 13ans du fameux Pacific 231 de Arthur Honneger que la professeur de musique nous avaient fait écouter à l'école.
J'ai découvert sur le vinyle en plus : Darius Milhaud mais surtout sur l'autre face j'ai découvert le nouveau monde : les Amériques avec les 22minutes d'Amériques d'Edgar Varèse, compositeur français émigré aux USA et auparavant c'était Stravinsky avec son Oiseau de Feu puis ensuite le Sacre du printemps alors quand j'ai découvert qu'il existait Franck Zappa à plus de 18 ans et vu que parmi ses maîtres, il y avait Stravinsky et Varèse, nous nous sommes alors bien entendu
La nuit transfigurée est tonale, avec des références à Brahms ou Wagner.
Quant à l’atonalisme, quand on peut changer une note sur deux, ou que l’on fasse jouer certains instruments un demi ton au dessus et d’autres un demi ton en dessous, sans que personne ne s’en rende compte, en dehors du compositeur parce que sa composition n’obéit qu’à une logique purement interne et non partageable, est-ce encore de la musique ?
Certes, certaines ambiances peuvent séduire, voire « parler ». Mais bon, le temps nous étant compté, pas envie de m’y attarder quand on a Bach, Rameau, Haendel, Haydn, Mozart, Beethoven, Schubert, Schuman, Chopin, Liszt, Stravinsky, Debussy, Ravel, Fauré, Poulenc, et j’en omets un paquet.
Inutile de dire que je suis encore plus extrémiste que Jérôme Ducros dans sa conférence indiquée plus haut.
À l’origine de la conférence (qui a déclenché une polémique odieuse), la quasi intégralité des fonds publics consacrés à la recherche musicale trustée par l’atonalisme à travers le monde. En France, Ircam et Pierre Boulez, paix à son âme, en tête.
Mais dans ce qui suit, il y en a forcément un des deux qui est dans l’erreur grossière, et pas uniquement le tempo. Articulation, pulsation, rhythmique, bref, bêtement la partition et le contexte et les « effets » sur les auditeurs. À chacun de décider qui.