09-30-2016, 02:53 PM (Modification du message : 09-30-2016, 03:08 PM par ThierryNK.)
Enorme LOL!!!
Dans les pièges plus suptiles, "Piu Andante" signifie plus vite aux XVII et XVIIIème siècle et plus lent au XIXème.. Avec une période de transition, et en plus différente suivant les pays...
Andante n'a jamais été un mouvement "lent" aux XVII et XVIII, et l'est plus ou moins devenu ensuite, alors dans Mozart notamment cela donne des interprétations abracadabrantes....
Je demande à Olivier de déplacer les messages à partir du milieu de la page 10 vers un fil dédié que je viens d'ouvrir.
10-01-2016, 01:02 PM (Modification du message : 10-01-2016, 01:02 PM par ThierryNK.)
D'autres pistes sur les origines de cette symphonie.
C'est très intéressant mais uniquement en anglais (pas trouvé de version avec sous-titre).
Réciproquement, la révolution française a sans doute aussi bénéficié en retour de thèmes en provenance de Vienne...
Le thème de notre Marseillaise a de bonne chances d'être arrivé depuis le Concerto pour Piano N°25 de Mozart jusqu'à Rouget de Lisle par l'intermédiaire de Ignace Pleyel avec qui Mozart échangeait énormément.
Avec aussi le même ta ta ta ta dans l'orchestration de Mozart!!
@Olive, à comparer, en style, touché, phrasé, etc, à l'autre pianiste dont nous avons discuté en privé.
Thème Marseillaise et "ta ta ta ta" à partir de 6:34
10-01-2016, 01:44 PM (Modification du message : 10-01-2016, 02:04 PM par Olive.)
(10-01-2016, 01:02 PM)ThierryNK a écrit : @Olive, à comparer, en style, touché, phrasé, etc, à l'autre pianiste dont nous avons discuté en privé.
Non mais c'est sûr, Buchbinder est un grand interprète.
J'ai eu la chance de le voir un soir où olivette accompagnait également. beau moment
il dirige tout de tête, je sais plus combien de fois il avait dit avoir joué le programme de ce soir là. environ 300/400 fois
Jamais eu la chance d'écouter Buchbinder en concert
Ce qu'il fait dans Mozart est remarquable d'absolument tous points de vue.
Mais...
Il n'a pas cette petite pointe de folie et d'improvisation de Fazil Say, que lui, j'ai eu la chance d'écouter en direct dans le concerto 21, avec des cadences improvisées.
Etre aussi compositeur et pratiquer le Jazz, ça ouvre d'autres chemins...
Faudra que j'écoute ce monsieur !
Comme je te disais, à part une petite poignée je ne connais pas trop les pianistes ni vraiment le répertoire, il faut que je remédie à cette inculture pianistique !
10-01-2016, 07:48 PM (Modification du message : 10-01-2016, 07:49 PM par ThierryNK.)
Suffit de demander
Dans les variations sur "ah vous dirais-je maman", que je considère comme un chef d'oeuvre, un petit bijou, qui est en plus on ne peut plus casse gueule pour le pianiste, autant en terme de "piano" qu'en termes de "musique".
Et puis, le genre de choses qu'il fait en bis et dans ses cadences
(09-30-2016, 06:45 AM)Olive a écrit : Thierry, Berlioz te dit la meme chose que moi...
Tension n'est pas surprise, le but du jeu pour le chef n'est pas de planter son orchestre.
Dans un point d'orgue il attend qu'on le regarde et il donne un départ,
certes pas toujours appuyé mais il y a toujours un truc, une respiration ou autre. Ce n'est pas du pif.
Ensuite, il y a les traités et la pratique...
Pour avoir jouer pendant plus de 15 ans dans un orchestre, je peux te dire que tu sais quand démarrer... (que son point d'orgue dure 2 secondes ou 30)
Il ajoute :
Citation :Si, dans la mesure ci jointe, dont le premier temps portant un point d’orgue peut être prolongé indéfiniment, on n’observe pas la règle que je viens d’indiquer, le trait ne pourrait être lancé avec aplomb et ensemble, les musiciens qui ne regardent pas le bâton conducteur ne pouvant savoir quand le chef détermine le second temps et reprend le mouvement suspendu par le point d’orgue.
En gros, il suffit de regarder le chef... et tout le monde devrait démarrer ensemble.
J'ai entendu dire ça sur Karajan. Il dirigeait les yeux fermés, ça ne suffisait pas de le regarder. Les membres de l’orchestre se regardaient, et quand ils ne pouvaient plus supporter le suspens ... musique
10-01-2016, 10:54 PM (Modification du message : 10-02-2016, 12:59 AM par Olive.)
Apres... on fait, par beaucoup d'écrits, de tous ces chefs, des légendes.
Bientôt on lira qu'ils dirigeaient par télékinésie
Ils ont du charisme, il en faut, ils ont une vision des oeuvres, il en faut et ils ont aussi des orchestres qui sont des Rolls avec des musiciens de haut vol. Tu mets karajan ou furtwangler a la tete d'un orchestre amateur moyen, le départ télékinésique, il ne le fait pas deux fois sinon le morceau dure 30 secondes de plus...
En langage chef ces departs sont "volontaires, de l'energie, de l'impulsion"
En langage musicien ces départs sont "des departs de m***"
Furtwangler pour revenir sur lui est un grand chef mais pas le plus réputé pour sa precision non plus.
Mais ils brille par d'autres côtés.
Ensuite quand le chef ne donne pas suffisamment d'indications il y a le premier violon. Dans un orchestre il n'y a pas que le chef qui est regardé.
A tout celà il faut ajouter aussi que le jour du concert, la messe est quasiment dite pour tout le monde.
Pas mal de choses sur l histoire de l'orchestre et des chefs ici :