(07-02-2019, 10:39 PM)totololo a écrit : (07-02-2019, 07:50 PM)Musicalbox a écrit : Oui effectivement il y a un ORDRE dans lequel faire les chose :
1) mettre au top possible le moindre élément du système
2) régler l’acoustique
...comparé à la mornitude des rabâchages de forums.
Sortez un peu de votre bulle.
Il y a une chose que j'aimerais bien comprendre: comment fais tu pour mettre au top les éléments du système AVANT de régler l'acoustique, c'est à dire dans une acoustique de merde ?
Ca, j'aimerais bien le comprendre.
Merci pour tes éclaircissements.
Laurent.
Je ne sais pas où tu situes le niveau d’une « acoustique de merde ».
Mais je n’ai pas encore croisé d’acoustique qui empêche d’entendre les qualités et défauts d’un matériel.
Nous n’écoutons pas une globalité en mode écoute de travail, nous écoutons point par point.
L’acoustique n’empeche nullement de cibler les défauts matériels et les supprimer. Même à l’atelier sur l’établi avec une paire de moniteurs de contrôle, sans système, on sait où sont les défauts à résoudre sur un ampli !
Il n’y a qu’au moment du positionnement final que travailler l’acoustique permet de faire profiter correctement du système.
Le mode écoute plaisir peut être gêné par une acoustique déplorable, le mode travail nettement moins, on transpose .
C’est comme si tu me disais qu’on ne peut pas travailler un morceau sur un piano d’etude, qu’il faut systématiquement un piano de concert pour apprendre à mettre un doigt devant l’autre, ça n’a pas de sens.
Ce qu’on fait sur un crincrin sera d’autant plus facilement meilleur sur un bon instrument.
C’est comme si tu me disais qu’un musicien ne peut pas préparer son concert parce que la salle est vide et l’acoustique pourrie : il répète en faisant le tri dans sa tête de ce qui est dû à lui, l’instrument ou la salle !
Les effets que le musicien a chez lui, va n’y sonner différemment en concert ailleurs. Cela n’empeche pas de les travailler, ce n’est qu’au final dans le lieu qu’il va faire coïncider l’un et l’autre.
Un organiste travaille chez lui, et ensuite selon l’acoustique du lieu de concert, le délai de réverbération, il va adapter son phrasé, ses points d’orgue. Voire le tempo.
Il sait très bien faire le tri de ce qui est dû à ses erreurs de jeu, les caractéristiques de l’instrument ou le lieu.
Notre cerveau sait dissocier les choses.
Comme un amateur de vinyle sait faire abstraction des craquements pour apprécier tout le reste.
Autant un fabricant d’enceintes qui a des électroniques insuffisantes ne peut pas régler ses enceintes, autant il saura faire abstraction de la pièce.
(Je dis cela c’est du vécu.)
Et une fois que tout est prêt là au final on règle l’acoustique du lieu où iront les enceintes.
On sait qu’on est à fond sur chaque matériel ,
ce qui restera c’est le traitement acoustique qui devra le régler.
Et ne t’en déplaise avec le métier on sait très bien à quoi attribuer un défaut.
Comment formuler........ les défauts sont identifiables. Tous. Et avec l’habitude on sait à quoi ils sont dus.
De plus tu raisonnes en particulier chez lui,
mais tu oublies complètement qu’un fabricant ne travaille pas pour chez lui mais pour des lieux qu’il ne connaît pas.
pire, pour des éléments associés inconnus.
La mise au point se fait pour l’élément en lui-même.
Et ce pour chacun des éléments.
Ensuite c’est au possesseur du tout de régler l’acoustique de son lieu.
Bien sûr chez toi tu peux prendre le travail dans l’autre sens, régler d’abord l’acoustique avec les enceintes et la source.
Et ensuite prendre le temps de faire des essais de différents amplis jusqu’à trouver le meilleur. Puis idem pour le câblage.
On peut aussi fonctionner dans ce sens là.
Mais par expérience si on change radicalement d’ampli il faudra recorriger l’acoustique ensuite.
Parce qu’il ne poussera pas les limites de la pièce de la même manière.
Je ne suis pas adepte des choses qu’il faut faire deux fois c’est du temps perdu.
Bref d’un sens ou de l’autre c’est toujours côté matériel que les écarts sont les plus conséquents.
Entre deux amplis il y a des grands écarts sidérant, entre deux câblages i, y a des écarts sidérants, sur toute une liste de critères.
Entre deux lieux il y a des différences de scène sonore, de brouillons de basses et de médium, de pointes ou de trous.
En plus de cela, les écarts matériels touchent le silence, la rapidité, la ressource en alimentation, le niveau de définition, la justesse des timbres, etc...
Et la cohérence .
Accorder l’acoustique aux enceintes ne réglera que cela.
Ça je transformera pas une citrouille en carrosse.
Par contre si l’intégralité du système exclut la moindre anarchie, ça aidera considérablement ensuite à corriger le reste qui dépassera de l’acoustique, parce que tout sera déjà équilibré et tenu.
J’ai vu le cas d’enceintes très tordues, pour ne pas dire ratées, qui rendaient quasiment impossible le réglage de la correction active. C’était un casse tête qui n’a abouti qu’a un relatif compromis.
Parce que de toute façon c’etait mauvais.
Je n’ai as encore croisé de pièce qui interdise d’entendre spécifiquement chaque et la moindre caractéristique d’une action technique.
Je n’ai pas dit que cela n’existe pas. Mais je ne sais pas alors où habiteraient les gens....... dans une cathédrale de verre ? Dans 10m2 pour y mettre des enceintes surdimensionnées ?