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Quelles sont les meilleures bibliothèques que vous avez écouté?
Voui . En tout cas je comprends mieux maintenant ceux qui parlaient de bosse dans le grave pour les colonnes qui veulent se faire plus grosses que le boeuf . Sauf que là c'est une biblio ...
[Image: uk1q.jpg]  [Image: tayy.jpg]        Chez Gaston
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(05-19-2021, 04:24 PM)Bela Lugosi a écrit : Bonjour,
Pourquoi la sonie max ?
La réponse avec un exemple simpliste.
Pour un niveau moyen d’écoute de 75dB, avec une dynamique d’enregistrement de 80dB par exemple, cela veut dire que les fforte pourront être à 75 +80/2=115dB et que les « silences » pourront être  à 75-80/2 = 35dB.
La moyenne de tous ces fforte et de tous ces silences convergeant vers les 75dB du niveau moyen.  
en conséquence, si on mesure à 75dB on voit bien que l’on n’a aucune idée de ce qui se passera  quand le HP sera vraiment sollicité.
Mesurer trop bas permet aussi de masquer un paquet de défauts dont les plus importants sont pour moi les non linéarités mécaniques du Spider et celle du  Bl en fonction du déplacement de la membrane.
A cela s’ajoute le contre champ magnétique créé par les courants de Foucault dans la bobine à chaque variation du signal, et  pour finir, l’échauffement  du petit fil électrique de la bobine qui a pour effet d’augmenter sa résistance électrique et donc le courant qui la traversera.

Même sans aller aux 115dB max de mon exemple
Il faut avoir en tête que pour un HP donné et un volume sonore donné, si sa membrane se déplace de 1mm à 50Hz en champ libre, cette même membrane devra bouger de 6.2mm pour reproduire le même niveau à 20Hz. Sans oublier que si cette même membrane s’est déplacée de de 1mm pour reproduire les  75dB de niveau cités plus haut (quel que soit la fréquence), elle devra doubler son excursion à chaque fois que le volume demandé augmentera de 6dB. (+20dB => déplacement x10)

concrètement, mesurer « fort » m’a permis de voir aussi que tous les systèmes d’égalisation numériques n’étaient pas sans conséquences sur les distorsions mesurées, et qu’il ne fallait surtout pas faire travailler un HP dans une zone ou plage de fréquence où il n’est pas fait pour. C’est une évidence, et pourtant. On voit le contraire tous les jours.

A propos des TAD ME1, elles ne sont pas non plus sans défauts. Si on se réfère aux courbes de Stereophile, elles ont des modes propres marqués et pour compenser la chute dans le grave à partir de 55-60Hz, la courbe de réponse est descendante dans l’aigu à partir de 1000Hz. Ajouter un caisson risque de déséquilibrer le résultat et faire boom boom.
Et je crois que c’est que qui s’était passé au salon de Paris il y a trois ou quatre ans. Il y avait une salle avec TAD + caisson…..où  on entendait bien ... le caisson.

A+
Bela

Merci Bêla pour ces explications très claires.
Effectivement, le comportement sur les tuti m’intéresse aussi au plus haut point donc ce que tu dis est totalement pertinent. Je déteste quand ça crispe. J’écoute beaucoup de symphonique. C’est aussi pour cela que les petites deux voies me laissent un peu froid même si il y a de belles qualités sur de petits ensembles.

Cela étant, mesurer l’enceinte au taquet peut aussi conduire à écarter une enceinte qui pourrait se réléver superbe la plupart du temps. Pas simple.

/ coupure, je dis 35Hz mais comme c’est un frustre potard à la con avec une graduation qui passe de 40 à 25, la précision… J’étais clairement sous les 40 au niveau du potard.

Pour la démo ratée du salon de paris, je suis 100% d’accord, mais il y a tellement de raisons de rater une démo en salon !!!!
Jamais je ne pourrais vivre avec une telle horreur chez moi.

Crois moi, il est très facile de faire infiniment mieux en dehors du contexte d’un salon.

Mais en réalité, il est plus simple d’intégrer le caisson à la colonne E1TX qu’à la ME1.

Je précise, quitte à faire hurler les aficionados du traitement, que je ne filtre pas le signal principal. Je ne touche pas à l’enceinte. Le caisson ne travaille que là où l’enceinte ne va pas ou si peu.
Et quitte à les faire hurler, je précise me servir, obligé, des entrées haut niveau.
En soignant essentiellement la phase temporelle, il y a moyen de se faire plaisir.
Mais avec des entrées haut niveau et sans filtrer, le seul moyen de respecter la phase temporelle est de rapprocher le caisson de soi. En se prenant bien la tête sur le placement et le réglage de la phase (au degré près sur le JL), ça le fait parfaitement.

Même coupé ultra bas, un caisson bien mis en œuvre apporte incontestablement.
Mais le plus est l’ennemi du bien, surtout en cette matière où il faut se contraindre à rester mesurer.

Le danger avec les bibliothèques, c’est le syndrome de la grenouille qui veut se faire plus grosse que le bœuf.
Franchement, la ME1 est quand même bien épargnée par le phénomène. Elle coupe radicalement plutôt que de mal faire.
Je l’ai trouvé au final très attachante. Elle sert facilement la musique, sans prise de tête.
Jolie petite enceinte pour qui veut se faire un petit système minimaliste mais qualitatif.

Il y a bien sûr d’autres choix très qualitatifs mais surtout surtout, il faut éviter les grenouilles !!!  Big Grin

(05-19-2021, 12:06 PM)ThierryNK a écrit : Quand on veut vraiment tester tout ça de près, on a un sonomètre pour vérifier le niveau sonore et on choisit des pistes de DR 15 ou plus. 
Après à l'usage, si l'on n'écoute que des petites formations où le DR va rarement au dessus de 10, une amplification bien moindre peut faire le job.

Enfin, pour vérifier ce qui se passe avec les aigus d'un tweeter béryllium, des enregistrements comme Alleluia par Julia Lezhneva, peuvent donner une idée de la nécessité, ou pas, de traitement acoustique adapté. Cela avait été le cas avec les TAD E1.

Bien cordialement

Parfaitement d’accord avec ce que tu dis.
Des gros DR, j’en ai beaucoup. Et j’écoute beaucoup de grosses formations.
Mon ampli semble faire le job.

Merci Thierry pour la référence vocale! Je vais essayer de me procure ce fichier.

Laurent.
Répondre
Merci à tous pour ces échanges enrichissants.

(05-19-2021, 10:09 PM)tonton flingueur a écrit : Je ne vois pas du tout la ressemblance entre les 2 courbes
en écrivant, pourtant prudemment "Il y a une "certaine" similitude entre les mesures de la TAD ME1 et celles de la Harbeth M30.2 ", j'ai peut-être déjà un peu exagéré, c'est vrai...

(05-19-2021, 10:09 PM)tonton flingueur a écrit : L'une [la TAD ME1] est globalement descendante de belle manière
Personnellement, je la dirais légèrement descendante.
Une courbe plus nettement descendante serait par exemple ceci (autre enceinte, peu importe sa marque; mesures Stereophile, donc même échelle de graphique):
[Image: 615HLS5fig4.jpg]


(05-19-2021, 10:09 PM)tonton flingueur a écrit : l'autre courbe [Harbeth M30.2] est globalement physiologique ...

Avec tout le respect, ça me semble inexact. Cette courbe n'est pas physiologique si on prend pour référence le niveau 0, mais comporte, tout comme la TAD,  une légère dépression (-2,5dB) autour de 3000Hz, comme signalé plus haut, et d'évidence sans remontée dans l'aigu, qui subjectivement d'ailleurs est merveilleusement intégré au medium, et d'une très grande qualité:

       [Image: rRdZFIil.png]



Cette autre courbe par contre est physiologique (ProAc Response 2D - pas de polémique: j'aime ProAc, j'ai possédé des response Two, comme Jean-Marie Piel de Diapason, et Corey Greenberg de Stereophile; Jack English avait des Response Three):

[Image: 320PD2Rfig4.jpg]
(source)



(05-19-2021, 10:09 PM)tonton flingueur a écrit : ...avec [sur la Harbeth M30.2 donc] une remontée du grave qui rendra le placement difficile,
Je n'en ai pas parlé, supposant le sujet connu:
Presque TOUTES les enceintes biblios DEUX voies (la TAD est une trois voies) de taille modeste doivent recourir à un léger gonflement du haut grave/bas médium pour compenser légitimement la bande passante limitée, sous peine d'être inécoutablement maigres, raides et sèches; bref, peu musicales. C'est connu (psycho-acoustique), et même rappelé comme valant pour toute enceinte -et pas seulement des biblios- par David Wilson (interview lors du lancement de la Sasha 2) et Jim Smith (Get Better Sound). Ce dernier a remporté de nombreux Best Sound Of The Show aux US par la mise en oeuvre exceptionnelle de ses sytèmes:
  • David Wilson: D. Wilson précise ici le "virage" pris par Wilson sur l'approche du bas-médium, traditionnellement plus maigre chez Wilson, et qui me les avait toujours fait trouver très raides à l'écoute, auparavant (j'ai retrouvé le passage de cet interview): "The area that was most important to me sonically is that phenomanelly engaging lower-midrange/upper base region. That part of the spectrum is for me the biggest glory of the Sasha 2." (La zone qui était la plus importante pour moi [pour cette nouvelle itération de la Sasha] sur le plan sonore est cette région de haut grave / bas médium incroyablement engageante [émotionnellement]. Cette partie du spectre est pour moi la plus grande gloire du Sasha 2).
  • Jim Smith, Get Better Sound, p. 51, tip #44 - The one thing that your system must have to be musically statisfying: (traduction personnelle): "j'admets que c'est controversé, mais le point est celui-ci: après des années d'expérience en mise en oeuvre de systèmes, j'ai constaté qu'un système doit avoir dans la région critique située environ entre 192Hz et 384hz (= 1 octave musicale) un rendu linéaire voire légèrement relevé. Oui, il peut être légèrement relevé [...]. Quand une enceinte semble maigre dans cette région, le son s'avèrera musicalement ennuyeux. Étonnamment, les équipements qui sont maigres dans cette région [haut grave - bas médium] sont souvent décrits avec admiration comme ayant une résolution élevée, précis, articulés. Ma descripition? ENNUYEUX... Mais quand cette région est linéaire, ou peut-être légèrement relevée, la musique est infiniment plus communicative. Les cordes ont plus de matière. Les cuivres ont plus de "poids", et une tonalité plus "dorés/brillants" [burnished]. La musique orchestrale aura un équilibre (et une réponse en puissance subjective (?)) plus proche du son live d'une salle de concert. Les voix auront une présence plus palpable; cette impression de pouvoir les toucher. Le son sera plus riche. [...] Hormis le fait de régler un bon grave dans dans cette région des 25-300Hz, c'est probablement la région dont la réponse en fréquence doit être traitée correctement par une enceinte pour donner la satisfaction ultime. Par exemple, si un système est exceptionnellement détaillé ou a un grave puissant, mais ne traite pas cette région [haut grave / bas médium] correctement, il sera à la longue fatiguant."
Ces faits s'ajoutent de plus à la conception particulière des Harbeth, à parois légèrement vibrantes (anecdotiquement, il existe malgré tout un tasseau de renforcement dans la M30.2, inexistant dans la M30.1). De ce fait, les toniques de coffret sont chassées de la zone medium afin de l'avoir le plus propre possible. Elles se retrouvent donc un peu plus bas dans le spectre, càd très précisément là où ce n'est pas trop grave d'avoir un léger embompoint (cf. les 2 points plus haut), alors qu'elles auraient ruiné le medium si elles y étaient restées, alors que c'est la région la plus importante pour l'oreille*. Rem: la M30.2 est moins (excessivement) ronde dans cette région que la M30.1 ne l'était (ce dont je me plaignais un peu d'ailleurs).
Et si on regarde honnêtement la courbe de la TAD, on voit qu'elle a le bon goût de "bien soigner" elle aussi, sans excès, cette région importante pour la musicalité (et elle a même aussi sa propre tonique de coffret, relevé plus haut par Bela Lugosi je crois).

*sur l'importance cruciale du médium: le fondateur de Stereophile, J. Gordon Holt disait: si le medium n'est pas bon, pas la peine d'aller plus loin (mais on connaît tous l'obession de l'audiophile pour le grave, parfois au détriment du reste).

Pour ces motifs, je n'ai pas parlé de la "bosse" de cette biblio (Harbeth M30.2) dans le bas médium, car ça m'aurait semblé relever que la pluie, ça mouille, ou qu'une chaise est assise. Dès qu'elles descendent moins bas dans le grave, toutes les bliblios musicales ont cette caractéristique. Les autres donnent l'impresson de travestir le timbre des instruments.
(Maintenant, rien de tel qu'un grande enceinte à large bande passante, mais c'est un autre sujet).
Deux exemples de bas-medium "creux"
- IMF, courbe du haut. Jamais connues (je n'étais pas "né" en audio).
- Graham LS 5/8. écoutées tout récemment: "Pas mal, mais medium maigre et pas réaliste", ai-je fait remarquer au revendeur. "C'est vrai", a-t-il répondu, "c'est dû au fait qu'ils ont (étonnamment) creusé le bas-médium. D'autres modèles de la marque font tout l'inverse", précise-t-il.

(05-19-2021, 10:09 PM)tonton flingueur a écrit : ...une remontée dans l'aigu [sur la Harbeth M30.2 donc] qui sera facilement perceptible avec un ampli anémique ne tenant pas les graves...
Comme déjà dit, il n'y aucune remontée de l'aigu sur la Harbeth M30.2 (courbe). Et le medium est appréciablement flat/linéaire. Je ne pourrais plus vivre avec une enceinte qui creuse le medium.
Je note juste une légère dépression vers 3000Hz, comme dit, et partagée par la TAD.

Perso, j'attends d'une enceinte non pas qu'elle me reproduise une clarinette ou un saxo devant moi (je serais trop près !), mais qu'elle me reproduise à peu près les timbres que j'entends lorsque je suis bien placé dans la salle, càd ni trop près, ni trop loin. Et me permette d'avoir, sinon une reproduction du concert, du moins des émotions comparables à celles que j'ai quand j'y vais.

Je précise que j'aime le son vivant (et pas systématiquement "chaud, lent et gras"), MAIS je ne transige pas sur les timbres. Mon enceinte de rêve existe d'ailleurs, mais impayable: c'est une enceinte à pavillon de 101dB de rendement. Le pavillon de medium fait 50kG, et celui de grave a une ligne de transmissions de 3,3m. Donc pas vraiment des mémères soporifiques...


Le truc génial avec les biblios, c'est qu'elles sont transportables. Je rêve de faire des après-midis musicales chez des copains en y enmenant mes enceintes, histoire de convertir à la musique de gens enlisés dans le virtuel et leur smartphone (même si je suis technophile, je vois notre culture sombrer à petit feu - ce qui se transmet, on appelle ça la culture; ce qui ne se transmet pas, disparaît).

Enfin, je re-précise: j'aimes les TAD, les ProAc, et les Graham aussi ;-)
MAIS, je ne souscris pas à ce "relativisme absolu", façon "tout se vaut, ce n'est qu'une question de goût" (comme chez le glacier: vous préférez pistache, moi chocolat; personne n'essaiera de convaincre de la "supériorité" de pistache sur chocolat, ou l'inverse).
Or il y a une référence stable: les instruments, et la façon dont ils sonnent dans la réalité. Et même s'il existe des violons, des saxos, des salles de concert, des musiciens (c'est l'argument tarte-à-la-crème des relativistes), cette diverstié converge quand même, mais dans un intervalle (un peu comme une suite de Cauchy), plutôt qu'en un point unique (suite convergente). Mais les salles de concert (acoustique) se vident, les gens savent de moins en moins "comment ça sonne en vrai", et sont complètement perdus face à la profusion de l'offre d'enceintes.
Cette référence stable existe, mais elle est plurielle. Et dans cet intervalle se nichent des produits qui, bien que différents, respectent tous la musique, et "jouent juste". Tant d'autres, en-dehors, sont complètement "à côté de la musique". Et parfois si chèrement.
Et si on y regarde bien, les billet de concerts en sont pas si exorbitants que ça (nous faisons régulièrement des dépenses non-négligeables bien plus futiles).

Désolé d'avoir été long, mais j'aime le vrai.
Lecteur YBA 1 Delta double alimentation - Platine à bras tangentiel sur air Pre-Audio DE1800NG, Ortofon 2M Black - PréPhono Pro-Ject RS2 - Préamplificateur Heart Aries Cerat Incito - Amplificateur YBA Signature Classic stéréo - Panneaux Analysis Audio Epsilon - Câblage modulation, YBA Diamond - HP, Nordost Flatline - Acoustique 4 panneaux diffuseurs SMT S-wing - Secteur ligne dédiée
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ADDENDUM - sur la "bosse" dans le haut grave/bas médium, relevé, des enceintes à grave limité:

Stereophile Class A Recommended Components 2021 (sous-catégorie Class A/Restricted Low Frequencie = grave limité)

(je ne reprends que les mesures de Stereophile pour comparer des choses comparables, car même logiciel de mesure, mêmes échelles de graphique;
En pratique, si vous être sur un ordinateur portable (pas un smartphone), c'est plus facile: faites Ctrl+clic pour ouvrir chaque lien dans un nouvel onglet. Ensuite Ctrl+W pour le refermer )
(vous pouvez vérifier la source à partir de l'URL de chaque page Web ouverte).


Etc, etc, aetcetera, aetceterââââ.
Un vrai régal, mais je m'arrêterai ici.

C'est la raison pour laquelle je ne parle/relève même plus cette bosse dans le grave concernant des enceintes écourtées dans le grave (enfin, tout est relatif), qui est pour moi comme la pluie mouilllante, ou la chaise assise... ça fait pratiquement partie du concept.
On constate donc en effet que la petite TAD (€12200) n'accentue cette région que modérément, et ou plutôt relativement (car équilibre légèrement descendant).
Lecteur YBA 1 Delta double alimentation - Platine à bras tangentiel sur air Pre-Audio DE1800NG, Ortofon 2M Black - PréPhono Pro-Ject RS2 - Préamplificateur Heart Aries Cerat Incito - Amplificateur YBA Signature Classic stéréo - Panneaux Analysis Audio Epsilon - Câblage modulation, YBA Diamond - HP, Nordost Flatline - Acoustique 4 panneaux diffuseurs SMT S-wing - Secteur ligne dédiée
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(05-20-2021, 04:05 PM)orfeo_monteverdi a écrit : ...
[*]Jim Smith, Get Better Sound, p. 51, tip #44 - The one thing that your system must have to be musically statisfying: (traduction personnelle): "j'admets que c'est controversé, mais le point est celui-ci: après des années d'expérience en mise en oeuvre de systèmes, j'ai constaté qu'un système doit avoir dans la région critique située environ entre 192Hz et 384hz (= 1 octave musicale) un rendu linéaire voire légèrement relevé. Oui, il peut être légèrement relevé [...]. Quand une enceinte semble maigre dans cette région, le son s'avèrera musicalement ennuyeux. Étonnamment, les équipements qui sont maigres dans cette région [haut grave - bas médium] sont souvent décrits avec admiration comme ayant une résolution élevée, précis, articulés. Ma descripition? ENNUYEUX... Mais quand cette région est linéaire, ou peut-être légèrement relevée, la musique est infiniment plus communicative. Les cordes ont plus de matière. Les cuivres ont plus de "poids", et une tonalité plus "dorés/brillants" [burnished]. La musique orchestrale aura un équilibre (et une réponse en puissance subjective (?)) plus proche du son live d'une salle de concert. Les voix auront une présence plus palpable; cette impression de pouvoir les toucher. Le son sera plus riche. [...] Hormis le fait de régler un bon grave dans dans cette région des 25-300Hz, c'est probablement la région dont la réponse en fréquence doit être traitée correctement par une enceinte pour donner la satisfaction ultime. Par exemple, si un système est exceptionnellement détaillé ou a un grave puissant, mais ne traite pas cette région [haut grave / bas médium] correctement, il sera à la longue fatiguant."

...
*sur l'importance cruciale du médium: le fondateur de Stereophile, J. Gordon Holt disait: si le medium n'est pas bon, pas la peine d'aller plus loin (mais on connaît tous l'obession de l'audiophile pour le grave, parfois au détriment du reste).
...
Perso, j'attends d'une enceinte non pas qu'elle me reproduise une clarinette ou un saxo devant moi (je serais trop près !), mais qu'elle me reproduise à peu près les timbres que j'entends lorsque je suis bien placé dans la salle, càd ni trop près, ni trop loin. Et me permette d'avoir, sinon une reproduction du concert, du moins des émotions comparables à celles que j'ai quand j'y vais.

Je précise que j'aime le son vivant (et pas systématiquement "chaud, lent et gras"), MAIS je ne transige pas sur les timbres. Mon enceinte de rêve existe d'ailleurs, mais impayable: c'est une enceinte à pavillon de 101dB de rendement. Le pavillon de medium fait 50kG, et celui de grave a une ligne de transmissions de 3,3m. Donc pas vraiment des mémères soporifiques...


Le truc génial avec les biblios, c'est qu'elles sont transportables. Je rêve de faire des après-midis musicales chez des copains en y enmenant mes enceintes, histoire de convertir à la musique de gens enlisés dans le virtuel et leur smartphone (même si je suis technophile, je vois notre culture sombrer à petit feu - ce qui se transmet, on appelle ça la culture; ce qui ne se transmet pas, disparaît).

Enfin, je re-précise: j'aimes les TAD, les ProAc, et les Graham aussi ;-)
MAIS, je ne souscris pas à ce "relativisme absolu", façon "tout se vaut, ce n'est qu'une question de goût" (comme chez le glacier: vous préférez pistache, moi chocolat; personne n'essaiera de convaincre de la "supériorité" de pistache sur chocolat, ou l'inverse).
Or il y a une référence stable: les instruments, et la façon dont ils sonnent dans la réalité. Et même s'il existe des violons, des saxos, des salles de concert, des musiciens (c'est l'argument tarte-à-la-crème des relativistes), cette diverstié converge quand même, mais dans un intervalle (un peu comme une suite de Cauchy), plutôt qu'en un point unique (suite convergente). Mais les salles de concert (acoustique) se vident, les gens savent de moins en moins "comment ça sonne en vrai", et sont complètement perdus face à la profusion de l'offre d'enceintes.
Cette référence stable existe, mais elle est plurielle. Et dans cet intervalle se nichent des produits qui, bien que différents, respectent tous la musique, et "jouent juste". Tant d'autres, en-dehors, sont complètement "à côté de la musique". Et parfois si chèrement.
Et si on y regarde bien, les billet de concerts en sont pas si exorbitants que ça (nous faisons régulièrement des dépenses non-négligeables bien plus futiles).

Désolé d'avoir été long, mais j'aime le vrai.

Merci de décrire si bien ma pensée !!!  Big Grin

Je suis tellement d'accord avec toi.

Avant de chercher la "performance" qui va impressionner les copains (qui bien sûr n'ont jamais assisté à un concert  de classique de leur vie ne serait-ce que d'easy listening avant même que d'aborder des répertoires hélas plus confidentiels dans ce pays comme la musique baroque mais tellement vivants dans d'autres pays d'europe du nord...) à coup de brouzoufs, de façades brillantes et d'enceintes composées de matériaux plus exotiques et chers les uns que les autres, il faudrait déjà laisser la musique vivre !!!

Les timbres sont le préalable à tout.

Et cette aptitude naturelle de certains matériels à laisser la musique venir nous chercher et nous rendre heureux sans aucun questionnement sur la "performance" de ce qui est écouté.

Cette faculté de certains matériels à procurer de la "performance" stérile en terme d'émotion de laisse dubitatif...

Il y a heureusement des matériels qui, correctement mis en oeuvre, laissent vivre la musique.

C'est très simple de faire la différence une fois devant.

Je me suis régalé hier soir, sur les conseils de Thierry NK et la participation de philippe, avec la jeune soprano russe Julia Lezhneva !
Avec pourtant mes matériels neufs et au degrés 0 de la mise en oeuvre (c'est branché quoi), avec même beaucoup de facteurs limitant (c'est juste temporaire) je me suis absolument régalé et sans aucune réserve ou gène que quoi que ce soit. Cela m'encourage franchement sur la voie de la simplicité!

Alors soit, ce n'est pas sur des bibliothèques.

Mais je suis quasi-certain qu'il en aurait été de même avec les biblio.

Je ne suis pas étonné des courbes. J'avais entendu, quand j'avais la ME1, cette 'mesure" dans l'aigu qui, tout en étant très informatif, est mesuré, jamais gênant, jamais en avant. Chez moi en tous cas. Et j'adore.

J'abhorre les aigus qui piquent là où cela ne doit pas piquer, comme les écoutes spectaculaires qui veulent faire entendre "trop" plutôt que "bien".

Je n'ai jamais eu d'Harbeth chez moi mais j'imagine que cela doit être satisfaisant..

Je partage aussi cette préoccupation, en concert comme chez moi, de n'être ni trop près, ni trop loin.
C'est d'ailleurs l'essentiel de ma réflexion du moment, choisir ma distance d'écoute, au propre comme au subjectif.
Avec des tweeters espacés de 2m, les rendus à 2,70m, 3,2m ou 5,60m ou 8m me plaisent tous mais avec des nuances.
Je n'arrive pas à choisir!!!  Big Grin
Avec la même préoccupation que toi, je pense, de ne pas être trop près au détriment de la cohérence et de la globalité de ce qui doit être entendu ni trop loin sous peine de perdre certains, détails, nuances, richesses harmoniques.

Et moi aussi j'aimerais avoir les bibliothèques pour les ballader chez les copains! Je ne l'ai fait qu'une fois et cela a été très productif! C'est un partage très sympa.

Merci encore à toi Orfeo !

Laurent
Répondre
Hello tout le monde

Même s'ils sont un peu "longs",  Wink, ces échanges sont intéressants...


Je comprends aussi ce que veut dire Tonton Flingueur.

Les mesures sont indispensables pour les concepteurs et constituent une indication pour les auditeurs, mais juste une indication, pas plus à mon avis. Parce que de toutes façons, la pièce va modifier plus ou moins radicalement la réponse au point d'écoute.

S'y ajoutent les goûts de chacun et le chemin est complexe...

Il y a quelques années j'avais mis en place beaucoup d'absorption dans la pièce, résultat: des mesures excellentes, mais le sentiment d'écouter dans une chambre sourde m'était devenu insupportable.


Pour retrouver les impressions du direct, on a besoin d'un certain niveau de réverbération de la pièce. Et qu'on ne me dise pas comme certains que la réverbération a été enregistrée, ce qui est vrai, sauf qu'à l"écoute sur un système Hifi, une réverbération arrière qui provient des enceintes devant soi a quoi que ce soit de naturel.

Qu'on le veuille ou non, que cela fasse mal aux puristes, on écoute aussi la pièce dans un système hifi, et lors d'un concert on écoute aussi la salle (une catastrophe à Opéra Bastille, pas mal du tout à la Philharmonie, mais c'était un bonheur total à l'orchestre de Pleyel où j'avais eu la chance d'écouter la Messe en Si de Bach par Suzuki avec l'impression de pouvoir mordre dans le son)

Dans un système Home Cinéma très abouti, comme chez Tonton Flingueur, avec une salle très amortie, la stéréo m'avait un peu laissé sur ma faim. Mais Mozart à 2 pianos en 5.1 (ou plus), avec la réverbération provenant des enceintes latérales et arrières m'avaient totalement bluffé de naturel, j'étais vraiment au concert.
J'ai depuis un système 7.1 dans mon séjour, sans aucun traitement acoustique, et avec du matériel "moyen", et sur certains BR de concerts, l'impression d'y être est vraiment impressionnante.

Amicalement
Répondre
(05-21-2021, 01:30 PM)ThierryNK a écrit : Hello tout le monde

Même s'ils sont un peu "longs",  Wink, ces échanges sont intéressants...


Je comprends aussi ce que veut dire Tonton Flingueur.

Les mesures sont indispensables pour les concepteurs et constituent une indication pour les auditeurs, mais juste une indication, pas plus à mon avis. Parce que de toutes façons, la pièce va modifier plus ou moins radicalement la réponse au point d'écoute.

S'y ajoutent les goûts de chacun et le chemin est complexe...

Il y a quelques années j'avais mis en place beaucoup d'absorption dans la pièce, résultat: des mesures excellentes, mais le sentiment d'écouter dans une chambre sourde m'était devenu insupportable.


Pour retrouver les impressions du direct, on a besoin d'un certain niveau de réverbération de la pièce. Et qu'on ne me dise pas comme certains que la réverbération a été enregistrée, ce qui est vrai, sauf qu'à l"écoute sur un système Hifi, une réverbération arrière qui provient des enceintes devant soi a quoi que ce soit de naturel.

Qu'on le veuille ou non, que cela fasse mal aux puristes, on écoute aussi la pièce dans un système hifi, et lors d'un concert on écoute aussi la salle (une catastrophe à Opéra Bastille, pas mal du tout à la Philharmonie, mais c'était un bonheur total à l'orchestre de Pleyel où j'avais eu la chance d'écouter la Messe en Si de Bach par Suzuki avec l'impression de pouvoir mordre dans le son)

Dans un système Home Cinéma très abouti, comme chez Tonton Flingueur, avec une salle très amortie, la stéréo m'avait un peu laissé sur ma faim. Mais Mozart à 2 pianos en 5.1 (ou plus), avec la réverbération provenant des enceintes latérales et arrières m'avaient totalement bluffé de naturel, j'étais vraiment au concert.
J'ai depuis un système 7.1 dans mon séjour, sans aucun traitement acoustique, et avec du matériel "moyen", et sur certains BR de concerts, l'impression d'y être est vraiment impressionnante.

Amicalement

100% d’accord
Système 1 : preamp Audiophile Technologie Theoreme 5814A + Amplitude EL84 + EBM L5c
Système 2 : Kallyste Quasar + Albedo One + Mulidine Allegretto V1
Sources : Marantz SA10, Aurorasound Vida Prima + VPI Scoutmaster II

Mon installation : http://forum-hifi.fr/thread-19470.html
Répondre
(05-21-2021, 01:30 PM)ThierryNK a écrit : Hello tout le monde

Même s'ils sont un peu "longs",  Wink, ces échanges sont intéressants...


Je comprends aussi ce que veut dire Tonton Flingueur.

Les mesures sont indispensables pour les concepteurs et constituent une indication pour les auditeurs, mais juste une indication, pas plus à mon avis. Parce que de toutes façons, la pièce va modifier plus ou moins radicalement la réponse au point d'écoute.

S'y ajoutent les goûts de chacun et le chemin est complexe...

Il y a quelques années j'avais mis en place beaucoup d'absorption dans la pièce, résultat: des mesures excellentes, mais le sentiment d'écouter dans une chambre sourde m'était devenu insupportable.


Pour retrouver les impressions du direct, on a besoin d'un certain niveau de réverbération de la pièce. Et qu'on ne me dise pas comme certains que la réverbération a été enregistrée, ce qui est vrai, sauf qu'à l"écoute sur un système Hifi, une réverbération arrière qui provient des enceintes devant soi a quoi que ce soit de naturel.

Qu'on le veuille ou non, que cela fasse mal aux puristes, on écoute aussi la pièce dans un système hifi, et lors d'un concert on écoute aussi la salle (une catastrophe à Opéra Bastille, pas mal du tout à la Philharmonie, mais c'était un bonheur total à l'orchestre de Pleyel où j'avais eu la chance d'écouter la Messe en Si de Bach par Suzuki avec l'impression de pouvoir mordre dans le son)

Dans un système Home Cinéma très abouti, comme chez Tonton Flingueur, avec une salle très amortie, la stéréo m'avait un peu laissé sur ma faim. Mais Mozart à 2 pianos en 5.1 (ou plus), avec la réverbération provenant des enceintes latérales et arrières m'avaient totalement bluffé de naturel, j'étais vraiment au concert.
J'ai depuis un système 7.1 dans mon séjour, sans aucun traitement acoustique, et avec du matériel "moyen", et sur certains BR de concerts, l'impression d'y être est vraiment impressionnante.

Amicalement

Le problème de la réverbération de la pièce se situe au niveau de la distance critique, limite entre le champs direct et le champs réverbéré. Et ce n'est pas facile dans la vraie vie de se placer au bon endroit!
Après il faut bien sûr absorber et diffuser à des endroits précis pour maîtriser tout cela.

Lorsque l'on écoute de loin avec des tweets à dôme, toutes les réflexions partent très rapidement dans tous les sens.
on peut contrôler avec des astuces d'amorce de pavillon et surtout en amortissant...mais cela reste un pis aller! Surtout quand on le fait de manière empirique...
Le seul moyen de contrôler la directivité reste de passer dans ce cas par des pavillons adaptés avec les moteurs ad hoc!

Mais il reste toujours le problème de la distance critique Sleepy 

Ainsi, dans mon cas par exemple avec une salle amortie et à une distance de 6 mètres, je serai toujours dans le champs réverbéré! La future façade in wall à pavillon désormais et un traitement plus poussé sur les côtés permettra tout de même d'avoir une belle scène sonore bien plus large que la largeur de la salle. On parle alors de dimension acoustique de la salle/dimensions physiques!
Et le côté "live" sera assuré par le couple pav/moteur.

dans une pièce à vivre, c'est plus difficile que c'est compliqué Big Grin ...mais parfois le hasard fait bien les choses!! même avec des biblios
Et puis le multicanal peut aussi remplir son rôle, comme l'a dit Thierry, surtout quand on rajoute l'image Wink

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@Laurent:
"ne pas être trop près au détriment de la cohérence et de la globalité de ce qui doit être entendu ni trop loin sous peine de perdre certains, détails, nuances, richesses harmoniques." En effet. Et au concert, la "bonne distance" dépend de l'oeuvre (entre autres le nombre de musiciens), et de la salle.
Je témoigne ici d'une expérience de concert, que je mettais en relation avec sa reproduction par la hifi (en anglais, cherchez le paragraphe "revealing experience", plus bas dans le post).

Sinon, dans l'absolu (= on rêve grand parce qu'en rêve, ça ne coûte rien),
le pied, c'est une grande et bonne salle d'écoute, avec un système haute résolution hyper-musical (oxymore?) qu'on fait jouer fort, et on se tient loin. Bref, un système qui tend vers une reproduction à l'échelle 1:1.
Si par contre petite pièce d'appartement avec voisins, il faut alors...tout autre chose! (ma signature décrit un tel système, qui joue du tonnerre de Dieu à niveau bas et modéré déjà, et joue beaucoup plus sur les timbres, la micro-dynamique, vu les voisins, que sur la macro-dynamique - mais me v'là maintenant confiné ailleurs depuis un an...).


@Thierry
"Pour retrouver les impressions du direct, on a besoin d'un certain niveau de réverbération de la pièce."
Tout-à-fait d'accord. Une connaissance avait une pièce dédiée pour la musique seulement (pas home cinema), très amortie. Il a tout arraché, et est massivement passé sur de la diffusion (Il a réalisé ensuite qu'avec l'absorption, il devait jouer...8x plus fort !).
Il a réalisé la diffusion à l'aide des panneaux acoustiques suédois SMT. La diffusion a été largement utilisée par le bureau KahleAcoustics pour la Philharmonie de Paris, entre autres (voir leurs réalisations à droite sur la page). J'ai utilisé 4 panneaux diffuseurs SMT de type S-wing (ici, version acrylique) pour supprimer un flutter echo, en ville. Radical, je suis très satisfait. Attention, ne pas en abuser toutefois, car en trop grand nombre, ces panneaux peuvent aussi faire un peu perdre en précision. En version bois, il sont moins chers qu'en version acrylique (qui laissent passer la lumière), et résultat identique.
Lecteur YBA 1 Delta double alimentation - Platine à bras tangentiel sur air Pre-Audio DE1800NG, Ortofon 2M Black - PréPhono Pro-Ject RS2 - Préamplificateur Heart Aries Cerat Incito - Amplificateur YBA Signature Classic stéréo - Panneaux Analysis Audio Epsilon - Câblage modulation, YBA Diamond - HP, Nordost Flatline - Acoustique 4 panneaux diffuseurs SMT S-wing - Secteur ligne dédiée
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A ce jour et pour moi, les meilleures écoutes auxquelles j'ai pu assister ont été réalisées avec des Thrax Lyra SE, qui peuvent être complétées selon l'envie et le budget par des Thrax Bassus - mais peut-on encore parler d'enceinte bibliothèque dans ce cas ? -.

Un niveau de transparence et de réalisme que je n'ai jamais retrouvé ailleurs...

Dans un tout autre style, les Sonus Faber Electa Amator III sont très agréables à écouter aussi Smile
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