12-18-2019, 01:59 AM
(Modification du message : 12-18-2019, 02:13 AM par LeChacal619.)
Bonjour chers amis !
Voilà de nombreuses aventures à vous raconter.... D'abord, j'avais arrêté d'utiliser mon caisson pour plusieurs mois suite à la sortie de World of Warcraft et le manque d'ergonomie du caisson : quand j'y ai refais une session d'écoute sur le trailer d'Alita, j'ai alluciné et j'avais oublié ô combien les sensations étaient fortes et plaisantes !!!
Ventilation du caisson
Du coup je suis reparti avec encore plus d'entrain : j'ai ajouté en guise de ventilation 3 petits ventilateurs montés en série (la sortie de l'un sur la sortie de l'autre) de 4cm x 4cm collés au bout d'un tuyau flexible pour aspirateur que j'ai emboîté dans un trou du caisson réalisé sur le dessus. L'aspiration fait du bruit et s'entend fortement dans le caisson, j'ai donc ajouté du basotect (mélamine) dans le tuyau d'aspiration pour réduire le bruit (et le débit avec). Je n'ai pas mesuré le débit aspiré, mais il me paraît suffisant. Le bruit est audible mais supportable : ça pourrait être mieux, ça pourrait être pire. Bref c'est entre moyen et plutôt bien de ce côté là ;-)
Aspect visuel / immersion
Côté visuel et immersion, j'ai acheté un casque de réalité virtuelle HTC Vive Cosmos. J'ai fixé des rubans à LED sur le pourtour du caisson à l'intérieur que je met en luminosité faible. Ces LEDs constituent des features points que le casque identifie et utilise pour s'aider à se localiser. J'utilise le casque virtuelle pour m'immerger dans une grande salle de cinéma virtuelle, et donc avoir l'impression de posséder un écran géant en face de soi. Cela participera je pense à davantage d'immersion pour les films et comme la perception sonore est multi-modale (i.e. fait intervenir la vue), je pense que cela contribuera à améliorer la qualité audio.
Amélioration du son binaural
Du côté du casque, le rendu sonore est moyen. Sur certains films ça passe plutôt bien, sur d'autres moins bien. Le rendu est moins bien globalement qu'au cinéma Imax de Labège Innopole à Toulouse. La spatialisation est peu présente et peu précise aussi : j'ai donc décide de m'attaquer franchement au problème.
Mon hypothèse est que quelque chose cloche dans la mesure, mais je ne sais pas où. J'ai plusieurs pistes:
1. Le son transmis par conduction osseuse (signal sonore qui parvient à la cochlée sans passer par conduction par l'air, i.e. le conduit auditif -> tympan -> osselets) n'est pas négligeable: j'ai un protocole que j'imagine pour investiguer cette piste mais elle est assez chronophage, je l'ai donc mis de côté pour le moment....
2. Le signal mesuré n'est pas bon. J'essaie donc de mettre en place une autre méthode de mesure.
Plutôt que de mesurer la pression sonore présente à l'entrée du conduit auditif (ouvert ou bouché), j'essaie de mesurer la pression sonore présente dans un conduit auditif qui serait infini. Pourquoi ? Parce que dans un champ sonore réactif (semi-réverbérant ou réverbérant), la pression sonore diffère de l'intensité acoustique. Hors je me dis qu'il ne faut peut être pas mesuré la pression sonore (ce que fais un micro à priori), mais plutôt l'intensité acoustique. Comme l'intensité acoustique est difficilement mesurable (nécessite des sondes pression-pression ou pression-vélocité très coûteuses et techniquement complexes à mettre en oeuvre et probablement pas miniaturisable suffisamment pour être positionnés dans l'oreille sans impacter le signal sonore présent, l'alternative que j'utilise est de mesurer la pression sonore dans un champ libre (non réactif). En effet, en l'absence de réverbération, l'intensité acoustique est corrélée au carré de la pression sonore à un facteur multiplicatif près. Donc, en mesurant le spectre de la pression sonore dans le conduit auditif, je mesure en quelque sorte le spectre de l'intensité acoustique dans le conduit auditif....
Pour cela, j'ai réalisé une tête artificielle à base de tête polystyrène (quelques euros sur amazon) + des oreilles en silicone pour acuponcture (20€ sur amazon) que j'ai collé par dessus, et j'ai positionné un tube PVC de diamètre interne 6mm. (diamètre moyen du conduit auditif) très long : 17m. environ actuellement. Je place un micro dans un trou sur la paroi du tube à une distance proche de l'oreille, i.e. à une dizaine de cm., car l'aigu s'atténue assez rapidement avec la longueur (5dB environ pour 1m. à 20khz et l'atténuation se fait approximativement linéairement à partir de 1-2khz). Lorsque je réalise une mesure, le son rentre dans le tube, traverse jusqu'à l'autre bout, qui est ouvert, puis est réfléchie avec une inversion de polarité et revient vers le micro. En fenêtrant ma mesure juste avant que l'onde réfléchie n'atteigne le micro, je peux mesurer la pression sonore dans un champ progressif pendant un intervalle de temps aussi grand que le permet la durée du trajet de l'aller-retour dans le tube, d'où un tube de longueur maximale. Avec la longueur de mon tube actuelle, l'aller-retour prend environ 113ms, je peux donc conserver 113ms de la réverbération présente dans la pièce dans laquelle je réalise mes mesures binaurales.... C'est pas suffisant pour capturer la réverbération entière d'une pièce, mais ca reste un bon début pour capturer les quelques premières réflexions !
J'ai fais pas mal de mesurages, pour l'instant j'utilisais un micro professionnel SP-TFB-2 acheté chez Sound Professionals (https://www.soundprofessionals.com/cgi-b...m/SP-TFB-2) censé avoir une réponse bien calibrée et linéaire sur tout le spectre. Hors il s'avère sur une mesure sur un tube acier bien rigide avec l'Etymotic ER4B et une capsule électret à 2€ monté sur un montage tout simple avec une résistance et un condensateur que j'ai réalisé, que la mesure est plus lisse que celle du micro "professionnel" ou la réponse oscille, signe d'une résonance générée probablement par le micro. Je vais donc utiliser ce micro avec montage fait maison pour mes prochaines mesures.
Je me suis aperçu aussi que le tube PVC pouvait générer des parasites sur la mesure, probablement par vibration du tube. Je compte donc enrouler le tube sur un support et le fixer avec par exemple du plâtre pour le rigidifier fortement et réduire ces vibrations parasites que génère le tube lorsqu'il est à l'air libre sans aucun support.
Enfin j'ai cherché à reproduire le son mesuré en premier lieu avec le SP-TFB-2 et:
- {un baffle-plan 28cm + tweeter planaire, un haut parleur large bande Fountek monté dans un tube rempli d'absorbant},
- {dans ma pièce, n extérieur à une distance d'environ 6m.}
Les résultats sont bon d'un point de vue spatialisation pour les mesures dans ma pièce mais un ringing important est présent dans les mesures (probablement car à l'époque j'avais utilisé un tube trop court de 2m. à peine pour les mesures et que donc la réflexion à l'autre bout, ouvert, du tube, revenait avec une amplitude très élevée perturbée le signal mesuré). Quand je tronquais les mesures, la spatialisation était fortement perdue. Le timbre était à peu près correct sur le baffle plan en extérieur et toujours avec un fenêtrage, mais la spatialisation assez impactée négativement la encore.
La calibration du Koss Porta Pro ne m'a pas donné satisfaction: 4dB d'écart entre le côté gauche et droite, et des résultats pas cohérents avec d'autres testeurs qui m'ont donné leur feedback sur mes réglages : l'un d'eux me disait que le grâve était super alors que sur mon exemplaire de Koss Porta Pro le grâve est pourrie, absent, et distord à mort. Avec les Etymotic ER-4B c'était pas mal mais vu le prix des écouteurs, personne ne peut vraiment m'aider surtout pour un résultat non garanti encore. Je m'oriente donc vers un casque audio DIY.
J'avais commandé plusieurs hauts parleurs fabriqués à l'autre bout du monde sur aliexpress.... Un des modèles avait un aimant trop fort et j'ai froissé le diaphragme en placant une grille métallique de protection dessus. Un autre modèle s'est avéré mauvais à la mesure: 3dB d'écart, une réponse accidentée et inconsistante entre les deux unités testées, cf screenshot ci-dessous ou j'ai effectué trois repositionnement du haut parleur sur la tête en silicone de ma tête artificielle pour avoir une idée de la variabilité de la réponse suite à ces repositionnements:
Le dernier modèle s'est avéré très bon: aucun écart mesurable à la mesure entre les deux unités, une réponse très peu accidentée et très homogène entre les deux unités testées. J'ai fais cette fois que deux repositionnements pour une unité et je n'ai pas fais de repositionnement pour l'autre unité tellement les mesures étaient peu variables. Il s'agit des 3 courbes du bas sur le screenshot suivant, ou j'ai laissé les courbes des unités discutées précédemment à titre de comparaison:
Il n'y a pas photo..... Ca tombe bien, ces hauts parleurs coûtent moins cher que les autres unités : 15€ la paire. La compensation du casque est excellente, le rendu meilleur qu'avec les Koss Porta Pro d'origines ou même les Etymotic ER4B corrigés. L'avantage, c'est que le casque est très ouvert et donc le couplage avec l'oreille est très faible: les résonances présentes naturellement dans le conduit auditif ouvert sont peu modifiées, contrairement avec un intra-auriculaire par exemple qui isole complètement le conduit auditif.
Maintenant il me faut réaliser un support pour positionner les hauts parleurs sur l'oreille. J'avais testé un Koss KSC75 dont le système de fixation était similaire au Koss Porta Pro. Comme le casque était pourri, j'avais vandalisé les hauts parleurs pour récupérer la partie plastique des supports à l'arrière que j'avais collé sur mes nouveaux hauts parleurs, et je fixe donc les hauts parleurs sur l'arceau de mon Koss Porta Pro. C'est une solution personnelle, mais comme je souhaite réaliser d'autres exemplaires pour d'autres testeurs, je dois trouver une solution pour partager ce casque DIY dont la fabrication doit rester à moindre coût. Ce soir j'ai donc pensé à réutiliser des embouts de gouttes pour les yeux qui possèdent au bout une petite boule. Découpé au cutter et plié, cela fait un support presque gratuit qu'on peut coller à l'arrière des HPs, et qui se clipse sur l'arceau du Koss Porta Pro ou un autre arceau avec un système de fixation similaire.
Pour réduire encore les coûts et éviter d'acheter un Koss Prota Pro juste pour récupérer l'arceau, j'ai commandé 8 casques à 2€ que je compte également vandaliser pour essayer de fabriquer le support femelle nécessaire pour mes embouts de gouttes pour les yeux qui servent de support mâle aux fameux HPs choisis....
A priori, le coût de fabrication d'un casque serait de 25€ tout inclus (câble jack stéréo à souder, hauts parleurs, arceaux, supports de fixation pour casque, colle ultra forte), enfin si on ignore le temps passé à le fabriquer ;-).
J'ai commandé de quoi fabriquer environ 2 casques supplémentaires (en plus du miens donc). Je mesurerai et calculerait une courbe de compensation individuelle pour les HPs si cela s'avère utile, sinon une compensation générique et je m'assurerai juste que les unités de hauts parleurs que je reçu ne présente pas une variabilité anormalement élevée par rapport à cette réponse générique. J'enverrai alors les casques fabriqués à ceux qui voudront bien m'aider à tester mes réglages, et j'aurai la garantie que les casques sont correctement calibrés et n'affectent donc pas aléatoirement les réglages que je souhaite tester.
Voilà au niveau audio ou j'en suis pour le moment. Ah oui et j'allais oublié: je devrais passer d'ici début Janvier, si tout va bien, chez Franck (alfc) pour faire des mesures binaurales de son superbe système !
Voilà de nombreuses aventures à vous raconter.... D'abord, j'avais arrêté d'utiliser mon caisson pour plusieurs mois suite à la sortie de World of Warcraft et le manque d'ergonomie du caisson : quand j'y ai refais une session d'écoute sur le trailer d'Alita, j'ai alluciné et j'avais oublié ô combien les sensations étaient fortes et plaisantes !!!
Ventilation du caisson
Du coup je suis reparti avec encore plus d'entrain : j'ai ajouté en guise de ventilation 3 petits ventilateurs montés en série (la sortie de l'un sur la sortie de l'autre) de 4cm x 4cm collés au bout d'un tuyau flexible pour aspirateur que j'ai emboîté dans un trou du caisson réalisé sur le dessus. L'aspiration fait du bruit et s'entend fortement dans le caisson, j'ai donc ajouté du basotect (mélamine) dans le tuyau d'aspiration pour réduire le bruit (et le débit avec). Je n'ai pas mesuré le débit aspiré, mais il me paraît suffisant. Le bruit est audible mais supportable : ça pourrait être mieux, ça pourrait être pire. Bref c'est entre moyen et plutôt bien de ce côté là ;-)
Aspect visuel / immersion
Côté visuel et immersion, j'ai acheté un casque de réalité virtuelle HTC Vive Cosmos. J'ai fixé des rubans à LED sur le pourtour du caisson à l'intérieur que je met en luminosité faible. Ces LEDs constituent des features points que le casque identifie et utilise pour s'aider à se localiser. J'utilise le casque virtuelle pour m'immerger dans une grande salle de cinéma virtuelle, et donc avoir l'impression de posséder un écran géant en face de soi. Cela participera je pense à davantage d'immersion pour les films et comme la perception sonore est multi-modale (i.e. fait intervenir la vue), je pense que cela contribuera à améliorer la qualité audio.
Amélioration du son binaural
Du côté du casque, le rendu sonore est moyen. Sur certains films ça passe plutôt bien, sur d'autres moins bien. Le rendu est moins bien globalement qu'au cinéma Imax de Labège Innopole à Toulouse. La spatialisation est peu présente et peu précise aussi : j'ai donc décide de m'attaquer franchement au problème.
Mon hypothèse est que quelque chose cloche dans la mesure, mais je ne sais pas où. J'ai plusieurs pistes:
1. Le son transmis par conduction osseuse (signal sonore qui parvient à la cochlée sans passer par conduction par l'air, i.e. le conduit auditif -> tympan -> osselets) n'est pas négligeable: j'ai un protocole que j'imagine pour investiguer cette piste mais elle est assez chronophage, je l'ai donc mis de côté pour le moment....
2. Le signal mesuré n'est pas bon. J'essaie donc de mettre en place une autre méthode de mesure.
Plutôt que de mesurer la pression sonore présente à l'entrée du conduit auditif (ouvert ou bouché), j'essaie de mesurer la pression sonore présente dans un conduit auditif qui serait infini. Pourquoi ? Parce que dans un champ sonore réactif (semi-réverbérant ou réverbérant), la pression sonore diffère de l'intensité acoustique. Hors je me dis qu'il ne faut peut être pas mesuré la pression sonore (ce que fais un micro à priori), mais plutôt l'intensité acoustique. Comme l'intensité acoustique est difficilement mesurable (nécessite des sondes pression-pression ou pression-vélocité très coûteuses et techniquement complexes à mettre en oeuvre et probablement pas miniaturisable suffisamment pour être positionnés dans l'oreille sans impacter le signal sonore présent, l'alternative que j'utilise est de mesurer la pression sonore dans un champ libre (non réactif). En effet, en l'absence de réverbération, l'intensité acoustique est corrélée au carré de la pression sonore à un facteur multiplicatif près. Donc, en mesurant le spectre de la pression sonore dans le conduit auditif, je mesure en quelque sorte le spectre de l'intensité acoustique dans le conduit auditif....
Pour cela, j'ai réalisé une tête artificielle à base de tête polystyrène (quelques euros sur amazon) + des oreilles en silicone pour acuponcture (20€ sur amazon) que j'ai collé par dessus, et j'ai positionné un tube PVC de diamètre interne 6mm. (diamètre moyen du conduit auditif) très long : 17m. environ actuellement. Je place un micro dans un trou sur la paroi du tube à une distance proche de l'oreille, i.e. à une dizaine de cm., car l'aigu s'atténue assez rapidement avec la longueur (5dB environ pour 1m. à 20khz et l'atténuation se fait approximativement linéairement à partir de 1-2khz). Lorsque je réalise une mesure, le son rentre dans le tube, traverse jusqu'à l'autre bout, qui est ouvert, puis est réfléchie avec une inversion de polarité et revient vers le micro. En fenêtrant ma mesure juste avant que l'onde réfléchie n'atteigne le micro, je peux mesurer la pression sonore dans un champ progressif pendant un intervalle de temps aussi grand que le permet la durée du trajet de l'aller-retour dans le tube, d'où un tube de longueur maximale. Avec la longueur de mon tube actuelle, l'aller-retour prend environ 113ms, je peux donc conserver 113ms de la réverbération présente dans la pièce dans laquelle je réalise mes mesures binaurales.... C'est pas suffisant pour capturer la réverbération entière d'une pièce, mais ca reste un bon début pour capturer les quelques premières réflexions !
J'ai fais pas mal de mesurages, pour l'instant j'utilisais un micro professionnel SP-TFB-2 acheté chez Sound Professionals (https://www.soundprofessionals.com/cgi-b...m/SP-TFB-2) censé avoir une réponse bien calibrée et linéaire sur tout le spectre. Hors il s'avère sur une mesure sur un tube acier bien rigide avec l'Etymotic ER4B et une capsule électret à 2€ monté sur un montage tout simple avec une résistance et un condensateur que j'ai réalisé, que la mesure est plus lisse que celle du micro "professionnel" ou la réponse oscille, signe d'une résonance générée probablement par le micro. Je vais donc utiliser ce micro avec montage fait maison pour mes prochaines mesures.
Je me suis aperçu aussi que le tube PVC pouvait générer des parasites sur la mesure, probablement par vibration du tube. Je compte donc enrouler le tube sur un support et le fixer avec par exemple du plâtre pour le rigidifier fortement et réduire ces vibrations parasites que génère le tube lorsqu'il est à l'air libre sans aucun support.
Enfin j'ai cherché à reproduire le son mesuré en premier lieu avec le SP-TFB-2 et:
- {un baffle-plan 28cm + tweeter planaire, un haut parleur large bande Fountek monté dans un tube rempli d'absorbant},
- {dans ma pièce, n extérieur à une distance d'environ 6m.}
Les résultats sont bon d'un point de vue spatialisation pour les mesures dans ma pièce mais un ringing important est présent dans les mesures (probablement car à l'époque j'avais utilisé un tube trop court de 2m. à peine pour les mesures et que donc la réflexion à l'autre bout, ouvert, du tube, revenait avec une amplitude très élevée perturbée le signal mesuré). Quand je tronquais les mesures, la spatialisation était fortement perdue. Le timbre était à peu près correct sur le baffle plan en extérieur et toujours avec un fenêtrage, mais la spatialisation assez impactée négativement la encore.
La calibration du Koss Porta Pro ne m'a pas donné satisfaction: 4dB d'écart entre le côté gauche et droite, et des résultats pas cohérents avec d'autres testeurs qui m'ont donné leur feedback sur mes réglages : l'un d'eux me disait que le grâve était super alors que sur mon exemplaire de Koss Porta Pro le grâve est pourrie, absent, et distord à mort. Avec les Etymotic ER-4B c'était pas mal mais vu le prix des écouteurs, personne ne peut vraiment m'aider surtout pour un résultat non garanti encore. Je m'oriente donc vers un casque audio DIY.
J'avais commandé plusieurs hauts parleurs fabriqués à l'autre bout du monde sur aliexpress.... Un des modèles avait un aimant trop fort et j'ai froissé le diaphragme en placant une grille métallique de protection dessus. Un autre modèle s'est avéré mauvais à la mesure: 3dB d'écart, une réponse accidentée et inconsistante entre les deux unités testées, cf screenshot ci-dessous ou j'ai effectué trois repositionnement du haut parleur sur la tête en silicone de ma tête artificielle pour avoir une idée de la variabilité de la réponse suite à ces repositionnements:
Le dernier modèle s'est avéré très bon: aucun écart mesurable à la mesure entre les deux unités, une réponse très peu accidentée et très homogène entre les deux unités testées. J'ai fais cette fois que deux repositionnements pour une unité et je n'ai pas fais de repositionnement pour l'autre unité tellement les mesures étaient peu variables. Il s'agit des 3 courbes du bas sur le screenshot suivant, ou j'ai laissé les courbes des unités discutées précédemment à titre de comparaison:
Il n'y a pas photo..... Ca tombe bien, ces hauts parleurs coûtent moins cher que les autres unités : 15€ la paire. La compensation du casque est excellente, le rendu meilleur qu'avec les Koss Porta Pro d'origines ou même les Etymotic ER4B corrigés. L'avantage, c'est que le casque est très ouvert et donc le couplage avec l'oreille est très faible: les résonances présentes naturellement dans le conduit auditif ouvert sont peu modifiées, contrairement avec un intra-auriculaire par exemple qui isole complètement le conduit auditif.
Maintenant il me faut réaliser un support pour positionner les hauts parleurs sur l'oreille. J'avais testé un Koss KSC75 dont le système de fixation était similaire au Koss Porta Pro. Comme le casque était pourri, j'avais vandalisé les hauts parleurs pour récupérer la partie plastique des supports à l'arrière que j'avais collé sur mes nouveaux hauts parleurs, et je fixe donc les hauts parleurs sur l'arceau de mon Koss Porta Pro. C'est une solution personnelle, mais comme je souhaite réaliser d'autres exemplaires pour d'autres testeurs, je dois trouver une solution pour partager ce casque DIY dont la fabrication doit rester à moindre coût. Ce soir j'ai donc pensé à réutiliser des embouts de gouttes pour les yeux qui possèdent au bout une petite boule. Découpé au cutter et plié, cela fait un support presque gratuit qu'on peut coller à l'arrière des HPs, et qui se clipse sur l'arceau du Koss Porta Pro ou un autre arceau avec un système de fixation similaire.
Pour réduire encore les coûts et éviter d'acheter un Koss Prota Pro juste pour récupérer l'arceau, j'ai commandé 8 casques à 2€ que je compte également vandaliser pour essayer de fabriquer le support femelle nécessaire pour mes embouts de gouttes pour les yeux qui servent de support mâle aux fameux HPs choisis....
A priori, le coût de fabrication d'un casque serait de 25€ tout inclus (câble jack stéréo à souder, hauts parleurs, arceaux, supports de fixation pour casque, colle ultra forte), enfin si on ignore le temps passé à le fabriquer ;-).
J'ai commandé de quoi fabriquer environ 2 casques supplémentaires (en plus du miens donc). Je mesurerai et calculerait une courbe de compensation individuelle pour les HPs si cela s'avère utile, sinon une compensation générique et je m'assurerai juste que les unités de hauts parleurs que je reçu ne présente pas une variabilité anormalement élevée par rapport à cette réponse générique. J'enverrai alors les casques fabriqués à ceux qui voudront bien m'aider à tester mes réglages, et j'aurai la garantie que les casques sont correctement calibrés et n'affectent donc pas aléatoirement les réglages que je souhaite tester.
Voilà au niveau audio ou j'en suis pour le moment. Ah oui et j'allais oublié: je devrais passer d'ici début Janvier, si tout va bien, chez Franck (alfc) pour faire des mesures binaurales de son superbe système !