Les switchs audiophiles + ponts optiques

[Nicoben]

(11-16-2019, 06:21 PM)kimbo a écrit : Merci !!!!
Super intéressant ce retour d’expérience.
Il ne manque plus qu’un comparatif avec un platine vinyl

Là faudrait déjà que les amateurs de vinyle réfractaires au numérique acceptent les différences qui font les spécificités d’écoute du vinyle... l’effet de zoom. En effet, quand on amplifie des centaines de fois un petit signal électrique géneré par un diamant et une cellule passant sur un support en vinyle, via du transfo, du transistor, du tube... quand un signal sortie de dac doit de son coté être atténué tant il est fort dès l’origine, on compare bien des choux et des carottes, on compare un signal sortie de dac à des amplis successifs mis bout à bout, qui font ce que j’aime à appeler un effet de zoom, un peu comme regarder un éléphant sur une photo numérique devant soi, ou regarder un éléphant sur une photo argentique réduite puis passée sous une loupe. 

Mais ne lançons pas ce débat, pour moi le seul souci du numérique est lié à ses travers de verdeur, froideur, platitude... qui sont en lien avec le systeme audio, matériels, pollutions électriques.... sans cela le vinyle est bien en dessous avec sa bande passante réelle rétrécie voir simplifiée, surtout en bas, sa moindre fidélité, définition, transparence. Mais suffit d’un bon pressage, meilleur mastering qu’une version numérique finie à la pisse, pour préférer à juste titre une version vinyle faite à la grande époque de l’analogique. Démo à l’appui j’ai pu par exemple le constater chez Bill sur un Gainsbourg, pisseux et plat en numérique, vivant et riche en vinyle.... sortant sur un fda qui reconvertissait tout en numérique pwm avant de l'amplification digitale.  Un standard de diana krall basique n’était pas meilleur en numérique ou en vinyle à mastering équivalent cependant.

Je ferme la parenthèse.

Comment peut se traduire un changement coté switch, si c’est bien fait? Restitution plus riche en harmoniques, variété des couleurs dans les sons perçus. Moins de flou, plus de précision, définition, mais tout en étant plus liquide, fluide, moins de raideurs, froideur, moins plat, plus d’air, de relief, de grain dans une voix, de vibrato dans une corde. Souvent on a l’impression de ne pas tout obtenir, certains switch semblent faire avant tout gagner en ampleur, air et netteté mais en laissant au passage un peu de sensualité, liquidité, c’est fluide mais peu émotionnel. C’est sur ce terrain que le Waversa a fait la différence pour moi, peut être un peu moins ample l’écoute qu’un Paul Pang sur horloge externe ou aqvox se, mais plus de liant dans l’espace musical, de contours et continuité dans les notes, voix, instruments. Maintenant l’écart se creuse d’autant plus que les enceintes sont résolutive et riches dans les timbres je pense, c’est ce qui fixe la limite d’investissement utile car on peut avoir quelque chose de très correct, fluide, liquide, avec un switch du commerce bien alimété avec quelques bricolages de cables dc. Ce qui impressionne ne fait pas tout, il faut aussi que la crédibilité charnelle augmente je dirais, c’est cela que les fous de vinyle recherchent en effet, plus que la définition, transparence, variété de timbres sur toute la bande passante (que peut offrir le numérique bien ficelé).

Cordialement, Nico.