N’ayant pas trouvé de sujet sur cette marque mythique de dacs R2R, je me lance dans l’ouverture afin de pouvoir échanger sur leurs réalisations, les écoutes réalisées par ceux qui en ont croisé, comparativement à d’autres choses.
L’on peut imaginer bien sûr que l’on ne va pas en rencontrer de pleines remorques dans nos chaumières vu le ticket d’entrée à 14000€ pour un dac de la gamme actuelle, et un flagship à 128000€ hors options, il y a clairement une forme d’élitisme assumé dans la marque californienne, mais pour autant l’on est pas dans le bling bling.
L’on devine aisément des couts de fabrication élevés en visitant leur site via le Factory Tour, avec du personnel et des choix technologiques du plus haut niveau, tout en restant dans une production en faible quantité (probablement à l’origine du choix de la marque de changer d’importateur France en ce moment pour essayer de vendre plus).
Pour inciter les clients à rester fidèle, les dacs peuvent être repris au prix d’achat si passage la gamme au dessus, via une politique interne de reprise puis revente d’occasion dans le réseau de la marque sous supervision de MSB.
https://msbtechnology.com/
La gamme des dacs se compose de 4 niveaux: Discrete, Premier, Reference , Select, avec grosso merdo un doublement du prix pour chaque gamme.
Les dacs sont modulaires pour une potentielle évolution future, via des modules entrée / sortie enfichables à l’arrière des dacs, avec du spdif optique ou aes optique, un module de lecture réseau, un module usb, et un module optique propriétaire destiné à un usage avec adaptateur usb / optique externe qui est considéré comme l’entrée la plus performante de la marque.
Ce ne sont pas des dacs NOS mais ils décodent nativement pcm et dsd. L’on n’en sais pas plus sur les solutions déployées par la marque en terme de sur échantillonnage, de filtres numériques, à part qu’ils proposent à l’extrême une option Digital Director qui permet d’externaliser du dac en liaison optique toute la partie traitement numérique, avec une puissance de calcul permettant de proposer des suréchantillonnages / filtres plus poussés. Utilisant personnellement un dac Holo avec HQplayer et Diretta je ne peux que me résoudre au fait que le mode NOS peut donner du plaisir par sa simplicité et "présence chaude" mais simplifie du coup la restitution au passage (parfois ce n'est pas un mal pour le foot taping).
En effet le leitmotiv de MSB… n’est pas de faire des dacs R2R pour le plaisir de ne pas utiliser de puces du commerce… mais de faire la chasse à la performance audio via la chasse au bruit sous toutes ses formes, bruit dont la conversion numérique analogique est victime avec toujours un prix à payer en sortie, celui d’un manque de naturel, d’une artificialisation de l’écoute par la perturbation du fragile processus de conversion N/A dans sa globalité, de la source informatique jusqu’à l’entrée de l’amplification de puissance.
L’on retrouve cette volonté farouche d’obtenir la plus grande pureté de restitution par des choix typiques, qui avec le recul font défaut dans beaucoup, beaucoup de sources audio du marché:
- alimentation séparée, multiplication des séparations d’alim avec les options et montées en gamme, y compris possibilité d’upgrade d’alim dans chaque gamme.
- choix et explications sur les qualités et défauts de chaque module d’entrée numérique selon le niveau de bruit électrique dont il fait preuve vis à vis du dac, la meilleure entrée étant la moins bruyante, à savoir la liaison optique/ usb propriétaire.
- étages de conversion symétriques avec la conviction que le maintien en symétrique jusqu’en bout de chaine représente le meilleur choix en terme de gestion du bruit.
- intégration de deux horloges OCXO maison au plus près de l’étage de conversion, dont les niveaux qualitatifs selon la gamme d’appareils est définie en niveau de jitter mesuré.
- sortie directe des dacs sans étage de sortie (pas de transistor, pas d’aop, pas de circuit discret…) ce qui représente (à mes oreilles) le point faible critique en terme de plausibilité de la plupart des dacs du marché, chaque étage de sortie typant le résultat audible.
- conception destinée à sortir directement sur blocs de puissance afin de conserver tous les avantages en terme de transparence des étages de conversion.
Une fois ces principes établis pour toute la gamme, ce qui sépare chaque gamme réside dans le fait de pousser plus loin chacun de ces aspects.
L’on dit souvent de la marque, MSB c’est bon mais c’est cher… mais c’est bon, cela me fait penser à la pub du moment: vous voulez du pas bon pas cher, du bon mais cher…. Avec MSB le pas cher n’existe pas, c’est un fait, mais le pas bon non plus (sauf erreur de casting ou peut être mise en concurrence un peu plus aisée de l’entrée de gamme face à la concurrence).
A l’écoute, les dacs MSB se caractérisent selon moi par un des meilleurs rapprochement à l’oeuvre originelle que l’on puisse rencontrer, pour ce que j’ai entendu jusqu’à aujourd’hui en tout cas, qui poussera simplement plus loin tous les curseurs qualitatifs avec la montée dans la gamme (ampleur, aération, dynamique micro et macro, émotion…). Ils offrent une densité sonore, un relief, la vibration de la musique qui très très souvent est absente, ou à minima lissée chez les autres, ou recherchée de façon plus colorée, moins évidente ou plus artificielle. Non seulement les dacs MSB offrent une restitution fluide, analogique, mais ils le font en fouillant le message avec un niveau de résolution élevé, ce sans aucun aspect analytique, et un relief, une présence peu commune.
Alors évidemment, un amoureux du prépré suivi d’un pré avec une cellule MC, de gros effets de zoom sur la modulation, pourra toujours préférer sa galette noire de par ce mode d’amplifications successives d’un signal faible et plus bas en résolution… mais là encore sauf mise en oeuvre hasardeuse il me semble difficile de ne pas apprécier la restitution de ces dacs quand on est un amoureux de certains anciens dacs bien fichus ou de bonnes mises en oeuvre analogiques, tout en bénéficiant de la transparence des supports modernes numériques.
A vos expériences !
L’on peut imaginer bien sûr que l’on ne va pas en rencontrer de pleines remorques dans nos chaumières vu le ticket d’entrée à 14000€ pour un dac de la gamme actuelle, et un flagship à 128000€ hors options, il y a clairement une forme d’élitisme assumé dans la marque californienne, mais pour autant l’on est pas dans le bling bling.
L’on devine aisément des couts de fabrication élevés en visitant leur site via le Factory Tour, avec du personnel et des choix technologiques du plus haut niveau, tout en restant dans une production en faible quantité (probablement à l’origine du choix de la marque de changer d’importateur France en ce moment pour essayer de vendre plus).
Pour inciter les clients à rester fidèle, les dacs peuvent être repris au prix d’achat si passage la gamme au dessus, via une politique interne de reprise puis revente d’occasion dans le réseau de la marque sous supervision de MSB.
https://msbtechnology.com/
La gamme des dacs se compose de 4 niveaux: Discrete, Premier, Reference , Select, avec grosso merdo un doublement du prix pour chaque gamme.
Les dacs sont modulaires pour une potentielle évolution future, via des modules entrée / sortie enfichables à l’arrière des dacs, avec du spdif optique ou aes optique, un module de lecture réseau, un module usb, et un module optique propriétaire destiné à un usage avec adaptateur usb / optique externe qui est considéré comme l’entrée la plus performante de la marque.
Ce ne sont pas des dacs NOS mais ils décodent nativement pcm et dsd. L’on n’en sais pas plus sur les solutions déployées par la marque en terme de sur échantillonnage, de filtres numériques, à part qu’ils proposent à l’extrême une option Digital Director qui permet d’externaliser du dac en liaison optique toute la partie traitement numérique, avec une puissance de calcul permettant de proposer des suréchantillonnages / filtres plus poussés. Utilisant personnellement un dac Holo avec HQplayer et Diretta je ne peux que me résoudre au fait que le mode NOS peut donner du plaisir par sa simplicité et "présence chaude" mais simplifie du coup la restitution au passage (parfois ce n'est pas un mal pour le foot taping).
En effet le leitmotiv de MSB… n’est pas de faire des dacs R2R pour le plaisir de ne pas utiliser de puces du commerce… mais de faire la chasse à la performance audio via la chasse au bruit sous toutes ses formes, bruit dont la conversion numérique analogique est victime avec toujours un prix à payer en sortie, celui d’un manque de naturel, d’une artificialisation de l’écoute par la perturbation du fragile processus de conversion N/A dans sa globalité, de la source informatique jusqu’à l’entrée de l’amplification de puissance.
L’on retrouve cette volonté farouche d’obtenir la plus grande pureté de restitution par des choix typiques, qui avec le recul font défaut dans beaucoup, beaucoup de sources audio du marché:
- alimentation séparée, multiplication des séparations d’alim avec les options et montées en gamme, y compris possibilité d’upgrade d’alim dans chaque gamme.
- choix et explications sur les qualités et défauts de chaque module d’entrée numérique selon le niveau de bruit électrique dont il fait preuve vis à vis du dac, la meilleure entrée étant la moins bruyante, à savoir la liaison optique/ usb propriétaire.
- étages de conversion symétriques avec la conviction que le maintien en symétrique jusqu’en bout de chaine représente le meilleur choix en terme de gestion du bruit.
- intégration de deux horloges OCXO maison au plus près de l’étage de conversion, dont les niveaux qualitatifs selon la gamme d’appareils est définie en niveau de jitter mesuré.
- sortie directe des dacs sans étage de sortie (pas de transistor, pas d’aop, pas de circuit discret…) ce qui représente (à mes oreilles) le point faible critique en terme de plausibilité de la plupart des dacs du marché, chaque étage de sortie typant le résultat audible.
- conception destinée à sortir directement sur blocs de puissance afin de conserver tous les avantages en terme de transparence des étages de conversion.
Une fois ces principes établis pour toute la gamme, ce qui sépare chaque gamme réside dans le fait de pousser plus loin chacun de ces aspects.
L’on dit souvent de la marque, MSB c’est bon mais c’est cher… mais c’est bon, cela me fait penser à la pub du moment: vous voulez du pas bon pas cher, du bon mais cher…. Avec MSB le pas cher n’existe pas, c’est un fait, mais le pas bon non plus (sauf erreur de casting ou peut être mise en concurrence un peu plus aisée de l’entrée de gamme face à la concurrence).
A l’écoute, les dacs MSB se caractérisent selon moi par un des meilleurs rapprochement à l’oeuvre originelle que l’on puisse rencontrer, pour ce que j’ai entendu jusqu’à aujourd’hui en tout cas, qui poussera simplement plus loin tous les curseurs qualitatifs avec la montée dans la gamme (ampleur, aération, dynamique micro et macro, émotion…). Ils offrent une densité sonore, un relief, la vibration de la musique qui très très souvent est absente, ou à minima lissée chez les autres, ou recherchée de façon plus colorée, moins évidente ou plus artificielle. Non seulement les dacs MSB offrent une restitution fluide, analogique, mais ils le font en fouillant le message avec un niveau de résolution élevé, ce sans aucun aspect analytique, et un relief, une présence peu commune.
Alors évidemment, un amoureux du prépré suivi d’un pré avec une cellule MC, de gros effets de zoom sur la modulation, pourra toujours préférer sa galette noire de par ce mode d’amplifications successives d’un signal faible et plus bas en résolution… mais là encore sauf mise en oeuvre hasardeuse il me semble difficile de ne pas apprécier la restitution de ces dacs quand on est un amoureux de certains anciens dacs bien fichus ou de bonnes mises en oeuvre analogiques, tout en bénéficiant de la transparence des supports modernes numériques.
A vos expériences !
La hifi est femme. Imparfaite par nature, on la choisit pour ce qu'elle a, pas pour ce qu'elle dit avoir. Mais si on voit ses défauts avant ses qualités, on est pas fait pour en avoir une, mieux vaut se soulager sous la douche, en écoutant la radio.
Ventes à venir ou en cours (MP si intéressé pour en discuter): Albedo, Leedh E2 Glass, Coincident Statement Linestage, blocs mono Coincident SE845 Turbo
Ventes à venir ou en cours (MP si intéressé pour en discuter): Albedo, Leedh E2 Glass, Coincident Statement Linestage, blocs mono Coincident SE845 Turbo