CR Metrum Ambre après 2 jours d'écoute. Conditions d'utilisation :
NUC Intel I7 - Roon - Nas Syno - Ampli blocs mono Bel Canto ref 500M- DAC Bel Canto 3.7 (alim séparée) Metrum Ambre - Magnepan 1.7.
Le METRUM + NUC (roon) viennent en lieu et place du bluesound node 2. Connexion par câble Coax Stendhal uniquement (j'attends un cable AES du même fabricant et mon DAC ne dispose pas d'entrée I2S). A noter également que j'attends un câble secteur HDG fabriqué par un ami, donc essai avec câble d'origine (désolé mais je n'en avais plus sous le coude).
Je ne ferai des commentaires que sur la partie musicalité, Patartroz ayant détaillé toutes les caractéristiques technique de la boite.
La première chose qui frappe instantanément c'est l'excellente lisibilité musicale. Je ne sais pas s'il est bien décent de le comparer au node 2 tant un univers les distingue. Il y a de ces produits que l'on essai et où l'on tend un peu l'oreille pour finalement se dire :"ha oui, c'est plutôt mieux là", et les autres où lorsqu'on rallume, ben heureusement qu'on est assis parce qu'on prend une droite en se disant "comment c'est possible autant de différence ?!". L'ambre, dans mon cas, fait partie de cette seconde catégorie.
Sans être rodé, et avec un câble d'origine, il a instantanément catapulté mon ensemble dans une autre dimension. L'ambre est plutôt analytique, neutre, mais extrêmement équilibré et d'une précision bluffante. On ne peut pas dire qu'il soit plus à l'aise sur un registre ou un autre, il fait bien à tous les étages, ni trop, ni pas assez, juste ce qu'il faut. Il semble tout à son aise dans l'art de décortiquer les nuances pour les révéler. Je découvre des notes, des chuchotements, des micros détails, des soupirs, le grain qui rend un enregistrement tellement plus "humain", "naturel".
LE gros gros up a été le gain en profondeur de scène, caractéristique que j'avais parfois du mal à jauger jusqu'à coller ce transport à mon système...les panneaux, pour ceux qui connaissent, sont déjà des enceintes pas comme les autres qui se font oublier et qui projettent un "mur" de son, mais là on a vraiment la sensation que les murs sont tombés, ça respire, ça ouvre, le Metrum met les enceintes au service de la pièce, et non l'inverse. Les voix se distinguent particulièrement, l'ambre semble se débarrasser des artefacts qui ont parfois tendance à enrober le grain et à limiter les micros nuances (l'écoute du magnifique Skeleton tree de Nick cave est à tomber par terre)mais le plus troublant c'est de me rendre compte (enfin ! ai je envie de dire) d'un critère difficile à distinguer mais qui est la marque des bons enregistrements et des bons matériels : le jeu de percu sur une cymballe ou une "ride" pour les amateurs de batterie dont je fais partie. Aucun batteur au monde ne peut donner véritablement 2 fois le même coup pour un même note. Ceci peut être relativement facile à distinguer sur un piano ou une guitare (et encore) mais sur une batterie c'est difficile, d'autant que certaines productions se contente de sampler une boucle. Là, sur "six blade knife" de Dire strait, et pour la première fois, j'entends clairement le doigté du batteur sur la caisse claire, ou la frappe s'avère différente d'un coup à l'autre, dans son intensité, sa tessiture ou sa coloration. Attention, on est dans de l'infime nuance, le noyau de la baguette ne frappe pas toujours le même endroit et il a beau être un excellent batteur, ce n'est pas un robot. Moi, ça, ça me touche, car on est au cœur de ce qui me fait aimer la musique, être au plus prêt des musiciens. Idem pour le jeu du Charley et de la ride... Bref, un excellent test si vous voulez faire une comparaison chez vous... Analytique vous disais-je, mais la prouesse, paradoxalement, c'est de rendre ça d'un naturel saisissant, jamais agressif, dur ou montant...
En comparaison du 3D LAB transport que j'ai essayé cet été dans la même config, pour moi, on est clairement au dessus, bien que cela puisse s'agir d'une question de "goût". Le 3D LAB semble aller un peu plus loin sur les extinctions de note et peut-être également sur le bruit de fond, car j'ai en mémoire un silence presque impeccable, le METRUM, bien que silence soit maitrisé, semble un peu moins "propre". Gageons que cela s'améliore avec un câble secteur ad-hoc (le 3DLAB fonctionnait le jour de l'essai avec un câble de titan !)
Sur la dynamique, rien à dire, le bluesound passe pour un chamalow à coté. Les impacts sont francs, secs et précis. LEs basses sont très propres, tendues comme un string. Sur le mythique "We get request" d'Oscar Peterson Trio, le titre "You look good to me", les premières notes de contrebasse n'ont jamais été aussi précises et nuancées, on entend parfaitement les doigts glisser et accrocher les cordes, magiques ! Et tout les chuchotements de Ray Brown qui ne peut s'empêcher de fredonner sa mélodie sont parfaitement lisible. Quant au superbe jeu de batterie de Ed Thigpen, même constat que pour Dire strait. Franchement, vous fermez les yeux, vous poussez le volume, et le trio est là.
JE ne crois pas avoir entendu une source qui combine aussi bien l'analyse, la cohésion et le naturel, c'est franchement une très belle réussite.
Je pense que je pourrai vous en parler encore longtemps mais je vais conclure, j'y reviendrai sur des détails si vous avez besoin. Je vais voir avec les copains sudistes pour les battles.
Je vous tiendrai au courant des évolutions "post rodage" et avec un câble qui tient la route (je pense qu'il en a encore sous la pédale !)
Et je ferai également un comparo avec la sortie AES lorsque j'aurai le câble.
A vous !
NUC Intel I7 - Roon - Nas Syno - Ampli blocs mono Bel Canto ref 500M- DAC Bel Canto 3.7 (alim séparée) Metrum Ambre - Magnepan 1.7.
Le METRUM + NUC (roon) viennent en lieu et place du bluesound node 2. Connexion par câble Coax Stendhal uniquement (j'attends un cable AES du même fabricant et mon DAC ne dispose pas d'entrée I2S). A noter également que j'attends un câble secteur HDG fabriqué par un ami, donc essai avec câble d'origine (désolé mais je n'en avais plus sous le coude).
Je ne ferai des commentaires que sur la partie musicalité, Patartroz ayant détaillé toutes les caractéristiques technique de la boite.
La première chose qui frappe instantanément c'est l'excellente lisibilité musicale. Je ne sais pas s'il est bien décent de le comparer au node 2 tant un univers les distingue. Il y a de ces produits que l'on essai et où l'on tend un peu l'oreille pour finalement se dire :"ha oui, c'est plutôt mieux là", et les autres où lorsqu'on rallume, ben heureusement qu'on est assis parce qu'on prend une droite en se disant "comment c'est possible autant de différence ?!". L'ambre, dans mon cas, fait partie de cette seconde catégorie.
Sans être rodé, et avec un câble d'origine, il a instantanément catapulté mon ensemble dans une autre dimension. L'ambre est plutôt analytique, neutre, mais extrêmement équilibré et d'une précision bluffante. On ne peut pas dire qu'il soit plus à l'aise sur un registre ou un autre, il fait bien à tous les étages, ni trop, ni pas assez, juste ce qu'il faut. Il semble tout à son aise dans l'art de décortiquer les nuances pour les révéler. Je découvre des notes, des chuchotements, des micros détails, des soupirs, le grain qui rend un enregistrement tellement plus "humain", "naturel".
LE gros gros up a été le gain en profondeur de scène, caractéristique que j'avais parfois du mal à jauger jusqu'à coller ce transport à mon système...les panneaux, pour ceux qui connaissent, sont déjà des enceintes pas comme les autres qui se font oublier et qui projettent un "mur" de son, mais là on a vraiment la sensation que les murs sont tombés, ça respire, ça ouvre, le Metrum met les enceintes au service de la pièce, et non l'inverse. Les voix se distinguent particulièrement, l'ambre semble se débarrasser des artefacts qui ont parfois tendance à enrober le grain et à limiter les micros nuances (l'écoute du magnifique Skeleton tree de Nick cave est à tomber par terre)mais le plus troublant c'est de me rendre compte (enfin ! ai je envie de dire) d'un critère difficile à distinguer mais qui est la marque des bons enregistrements et des bons matériels : le jeu de percu sur une cymballe ou une "ride" pour les amateurs de batterie dont je fais partie. Aucun batteur au monde ne peut donner véritablement 2 fois le même coup pour un même note. Ceci peut être relativement facile à distinguer sur un piano ou une guitare (et encore) mais sur une batterie c'est difficile, d'autant que certaines productions se contente de sampler une boucle. Là, sur "six blade knife" de Dire strait, et pour la première fois, j'entends clairement le doigté du batteur sur la caisse claire, ou la frappe s'avère différente d'un coup à l'autre, dans son intensité, sa tessiture ou sa coloration. Attention, on est dans de l'infime nuance, le noyau de la baguette ne frappe pas toujours le même endroit et il a beau être un excellent batteur, ce n'est pas un robot. Moi, ça, ça me touche, car on est au cœur de ce qui me fait aimer la musique, être au plus prêt des musiciens. Idem pour le jeu du Charley et de la ride... Bref, un excellent test si vous voulez faire une comparaison chez vous... Analytique vous disais-je, mais la prouesse, paradoxalement, c'est de rendre ça d'un naturel saisissant, jamais agressif, dur ou montant...
En comparaison du 3D LAB transport que j'ai essayé cet été dans la même config, pour moi, on est clairement au dessus, bien que cela puisse s'agir d'une question de "goût". Le 3D LAB semble aller un peu plus loin sur les extinctions de note et peut-être également sur le bruit de fond, car j'ai en mémoire un silence presque impeccable, le METRUM, bien que silence soit maitrisé, semble un peu moins "propre". Gageons que cela s'améliore avec un câble secteur ad-hoc (le 3DLAB fonctionnait le jour de l'essai avec un câble de titan !)
Sur la dynamique, rien à dire, le bluesound passe pour un chamalow à coté. Les impacts sont francs, secs et précis. LEs basses sont très propres, tendues comme un string. Sur le mythique "We get request" d'Oscar Peterson Trio, le titre "You look good to me", les premières notes de contrebasse n'ont jamais été aussi précises et nuancées, on entend parfaitement les doigts glisser et accrocher les cordes, magiques ! Et tout les chuchotements de Ray Brown qui ne peut s'empêcher de fredonner sa mélodie sont parfaitement lisible. Quant au superbe jeu de batterie de Ed Thigpen, même constat que pour Dire strait. Franchement, vous fermez les yeux, vous poussez le volume, et le trio est là.
JE ne crois pas avoir entendu une source qui combine aussi bien l'analyse, la cohésion et le naturel, c'est franchement une très belle réussite.
Je pense que je pourrai vous en parler encore longtemps mais je vais conclure, j'y reviendrai sur des détails si vous avez besoin. Je vais voir avec les copains sudistes pour les battles.
Je vous tiendrai au courant des évolutions "post rodage" et avec un câble qui tient la route (je pense qu'il en a encore sous la pédale !)
Et je ferai également un comparo avec la sortie AES lorsque j'aurai le câble.
A vous !
Dartzeel LHC mk2, Phasemation EA1200 double alimentation, Reed 1 c + Reed 5 a, Phase Tech P1G, Consolidated Audio. Câbles Hemingway Zcore alpha, Stenheim Alumine Three