04-09-2016, 08:45 AM
Salut Rogers
Voici ce qui me semble très différent dans notre point de vue.
Tu considères plutôt comme "snobinards" ceux qui applaudissent à contre temps plutôt que ceux qui les foudroient du regard. Je ne vais pas citer l'intégralité du post en question.
Je suis vraiment heureux quand il y a des personnes qui applaudissent à contre temps.
Ils ne connaissent pas les "usages" actuels et ce sont sans doute des nouveaux venus et au concert et à la musique dite classique.
C'est une joie que de nouvelles personnes viennent partager ces moments. C'est pour moi quelque chose de beau, de très beau, et que cela soit par spontanéité ou par volonté d'essayer de bien faire, le désagrément que cela peut procurer me semble totalement nul.
Des applaudissements à contre temps, c'est attendrissant, c'est assister à une naissance, c'est le signe que l'oeuvre jouée a ému, touché queiqu'un de plus.
Chacun ce tes posts décrivant ton enthousiasme à l'écoute du D802 sur tes Harbeth est de la même veine. Tes posts sont appréciés parce que l'enthousiasme, la joie, le bonheur, sont contagieux. Tes posts donnent la banane pour parler jeune. Qqun qui applaudit à contre temps, c'est pour moi de même nature.
A contrario, ceux qui foudroient du regard ces non initiés s'estiment souvent les gardiens d'un ordre établi, alors que ce n'est qu'une convention, ne considèrent pas qu'ils ne sont qu'un élément d'un groupe qui s'appelle le public et n'acceptent pas que d'autres soient différents d'eux dans leur façon d'écouter et de réagir.
Si j'ai rappelé que dans de très nombreuses "oeuvres", les mouvements étaient à l'origine interchangeables, réutilisables, c'étaient simplement pour dire à quel point tout ceci est conventionnel.
Bref, il me semble que plus on "sait", plus on doit être tolérant envers ceux qui en savent moins, et si j'ai parlé de morbidité, c'est parce que, pour moi, quand le recueillement et la concentration conduisent à l'intolérance et au rejet des autres, et qu'on exige des autres qu'ils soient strictement identiques à soi-même, on n'est pas dans une pulsion de vie.
Amitiés
Voici ce qui me semble très différent dans notre point de vue.
Tu considères plutôt comme "snobinards" ceux qui applaudissent à contre temps plutôt que ceux qui les foudroient du regard. Je ne vais pas citer l'intégralité du post en question.
Je suis vraiment heureux quand il y a des personnes qui applaudissent à contre temps.
Ils ne connaissent pas les "usages" actuels et ce sont sans doute des nouveaux venus et au concert et à la musique dite classique.
C'est une joie que de nouvelles personnes viennent partager ces moments. C'est pour moi quelque chose de beau, de très beau, et que cela soit par spontanéité ou par volonté d'essayer de bien faire, le désagrément que cela peut procurer me semble totalement nul.
Des applaudissements à contre temps, c'est attendrissant, c'est assister à une naissance, c'est le signe que l'oeuvre jouée a ému, touché queiqu'un de plus.
Chacun ce tes posts décrivant ton enthousiasme à l'écoute du D802 sur tes Harbeth est de la même veine. Tes posts sont appréciés parce que l'enthousiasme, la joie, le bonheur, sont contagieux. Tes posts donnent la banane pour parler jeune. Qqun qui applaudit à contre temps, c'est pour moi de même nature.
A contrario, ceux qui foudroient du regard ces non initiés s'estiment souvent les gardiens d'un ordre établi, alors que ce n'est qu'une convention, ne considèrent pas qu'ils ne sont qu'un élément d'un groupe qui s'appelle le public et n'acceptent pas que d'autres soient différents d'eux dans leur façon d'écouter et de réagir.
Si j'ai rappelé que dans de très nombreuses "oeuvres", les mouvements étaient à l'origine interchangeables, réutilisables, c'étaient simplement pour dire à quel point tout ceci est conventionnel.
Bref, il me semble que plus on "sait", plus on doit être tolérant envers ceux qui en savent moins, et si j'ai parlé de morbidité, c'est parce que, pour moi, quand le recueillement et la concentration conduisent à l'intolérance et au rejet des autres, et qu'on exige des autres qu'ils soient strictement identiques à soi-même, on n'est pas dans une pulsion de vie.
Amitiés