Bonjour à tous,
J'ai profité des heures où le soleil tape trop fort pour aller sur la plage , pour rédiger un petit tuto complémentaire pour ceux qui n’auraient pas tout suivi, ou qui se demanderaient comment faire les fameuses 9 mesures (méthode recommandée par Bear notamment), calculer les moyennes et comment s’en servir.
Evidemment, il faut au préalable savoir se servir de REW, et je renvoie donc les débutants au tuto sur REW pour commencer à se familiariser avec les mesures.
L’objectif ici va être d’effectuer 9 mesures (1 au sweet spot, et 8 autres autour du sweet spot) pour chacune des voies (gauche et droite).
L’intérêt de faire 9 mesures est qu’on va pouvoir en faire la moyenne, et ce faisant on va éliminer une grande partie des réflexions parasites et faire apparaitre un signal « propre » de chaque enceinte permettant d’en déterminer plus facilement la phase, et donc permettre de la corriger plus facilement avec RePhase.
Par ailleurs, il peut aussi être intéressant de faire les réglages de correction d’amplitude (Gain EQ) sur la base de la moyenne plutôt que sur la mesure au sweet spot uniquement. A vrai dire, on va le voir sur l’exemple ci-dessous, il se peut fort bien que la moyenne soit très proche de la mesure au sweet spot (c’est le cas chez moi) et donc la question de la correction EQ à appliquer devient une question qu’on peut décider de ne régler qu'à l’écoute, et par itérations successives. C'est comme chacun voudra !
Voici donc où effectuer les mesures, le point 1 est le sweet spot, les points 2 à 9 sont situés autour du sweet spot à une distance qu’on peut choisir comme on le souhaite. Dirac (dont c’est la méthode de mesure) préconise d’avoir un diamètre d’environ 1m autour du sweet spot, mais on peut faire moins (par exemple 50cm). Je recommande de soigner le placement du sweet spot du mieux possible (à égale distance des 2 enceintes), mais les autres points n’ont pas besoin d’un placement très précis, car il ne vont servir qu’à calculer une moyenne et ce qu’on veut ce sont des points ailleurs qu’au sweet spot, où qu’ils soient à vrai dire.
Nota: On remarquera que les points de mesures sont au dessus et au dessous du sweet sport alternativement, histoire d’avoir une zone plus globale autour du sweet spot.
Le plus simple est ensuite de numéroter chaque mesure de 1 à 9 afin de s’y retrouver plus facilement.
Voici ce qu’on obtient donc une fois les mesures faites (j’ai choisi comme labels NC1 L à NC9 L pour l’enceinte gauche, et NC 1 R à NC 9 R, pour l’enceinte droite, mais n’importe quelle numérotation marche évidemment !).
Ensuite, il faut aller sur l’onglet « All SPL », car c’est là qu’on va procéder aux différents calculs.
Les différentes étapes vont être (pour chacune des voies gauche et droite) :
Ensuite on clique sur « Time Align », ce qui va aligner automatiquement toutes les impulsions.
Ensuite on vérifie que l’alignement est correct, en allant sur Overlays, et en cliquant sur l’onglet « Impulse », on sélectionne là aussi les mesures de la voie choisie, et on obtient quelque chose comme ça :
Vue avant Time Align (pour info):
Vue après Time Align sur la voie gauche:
On voit que l’une des impulsions est décalée vs les autres. Il s’agit de la mesure NC7 L. Ici, on a 2 options possibles, soit on ne prend pas la mesure 7 en compte, soit on l’aligne manuellement.
Pour l’aligner manuellement, il faut aller sur l’onglet Impulse de la mesure en question (ici NC7 L) et ajuster l’impulsion en cliquant successivement sur « Apply » de « t=0 offset (ms) » en ayant au préalable mis une valeur non nulle pour l’offset (ici 0.001ms). Si on part dans le mauvais sens, il suffit de changer le signe de l’offset et de cliquer jusqu’à alignement au bon endroit.
Une fois aligné on obtient ça (on voit que l’impulsion 7 est maintenant parfaitement alignée sur l’impulsion 6 (et donc les autres)).
On peut aussi avoir une mesure « anormale », exemple chez moi l’impulsion 9 de la voie droite, qui a une tête différente des autres pour une raison inconnue…
Dans ce cas, le mieux est d’ignorer cette mesure en ne la prenant pas en compte dans le calcul de la moyenne.
Pour calculer la moyenne, il faut retourner sur l’onglet « All SPL », sélectionner les mesures à moyenner (c’est là qu’on décide celles qu’on prend en compte et celles qu’on ne prend pas en compte), puis de cliquer sur « Vector Average ».
Ceci génère automatiquement une nouvelle mesure qui est simplement la moyenne vectorielle de celles sélectionnées, et qui inclut toutes les caractéristiques temporelles des mesures et donc qui va nous donner les informations que l’on cherche.
On répète l’opération pour les 2 voies, et on n’oublie pas de renommer la mesure Vector Average en L Avg et R Avg afin de s’y retrouver ensuite.
A partir de là, on peut regarder de plus près ces moyennes.
Sur l’amplitude, on voit que les 2 voies sont parfaitement homogènes (Merci Vivid Audio !), et on voit aussi que la différence entre la moyenne et la mesure au sweet spot est relativement faible (ce n’est pas forcément un cas général ceci dit, c’est plutôt un hasard ici).
Sur le STEP, on voit nettement que la réduction des réflexions a rendu le STEP très propre.
Sur la phase, c’est pareil, sans fenêtrage c’est déjà très lisible (à comparer à la mesure au sweet spot), mais dès qu’on fenêtre un petit peu, on obtient une phase utilisable pour correction par RePhase (attention cependant, dans le grave, il reste des repliements qu’il ne faut pas corriger sous peine de pre-ringing).
Sans fenêtrage mesure au sweet spot:
Sans fenêtrage mesure moyenne:
Avec fenêtrage 1/48 d’octave (minimum possible)
Sweet spot
Moyenne
Avec fenêtrage 1/15 d’octave
A partir de là, vous pouvez suivre le tuto RePhase pour effectuer les corrections souhaitées. Pour l’amplitude, c’est au choix, on part soit de la mesure moyenne (c’est ce que fait Dirac par défaut), soit on part de la mesure au sweet spot.
(Pour info, j’ai comparé les mesures moyennes avec celle qu’affiche Dirac dans son logiciel, et il est absolument certain que Dirac fait la même moyenne car les courbes sont quasi superposables (les écarts ne venant que de la différence de position de micro, et étant absolument minimes !)).
En complément, et dans le cadre de la correction d'amplitude, on peut aussi se servir des mesures effectuées pour identifier les zones où il vaut mieux éviter de corriger l’amplitude à la hausse en particulier. Je ne suis pas expert en la matière mais la documentation de REW est bien faite et contient pas mal d’informations utiles, et c’est en lisant cette doc que l’analyse de l’Excess Group Delay m’a paru intéressante.
Schématiquement, et pour faire simple, dans un monde idéal, la réponse des enceintes serait « minimum-phase » , on pourrait aussi dire qu’elle serait ainsi « linéaire ». En pratique, et pour de nombreuses raisons, liées à l’environnement, aux filtres des enceintes, et sans doute d’autres raisons qui m’échappent, on n’a pas une réponse parfaitement « minimum phase » mais des zones qui sont "minimum-phase", et des zones qui ne le sont pas.
Lorsqu’on veut faire de la correction numérique, les zones qui ne sont pas « minimum-phase », sont des zones critiques où il peut être totalement inefficace d’essayer de corriger la réponse.
En général, c'est là où on va avoir des noeuds (creux) liées aux interférences entres les ondes émises par les enceintes et les diverses réflexions dans la pièce.
Tout le monde sait (c’est écrit un peu partout sur internet) qu’il ne faut pas essayer de corriger à la hausse les noeuds (creux), mais lorsqu'ils sont dans une zone « minimum-phase », ils peuvent être corrigés à la hausse si nécessaire.
Il peut donc être intéressant d’identifier au préalable les zones « minimum-phase » et les autres.
Pour cela, il va falloir regarder l’Excess Group Delay qui va nous donner l’information que l’on recherche très simplement.
Il suffit d’aller sur l’onglet GD de la mesure que l’on souhaite analyser, puis cliquer sur « Generate minimum phase » et n’afficher que l’excess group delay, comme ci-dessous.
A noter qu’il ne faut avoir appliqué aucun fenêtrage et aucun lissage (No smoothing) pour avoir l’info « brute », je ne sais pas s’il est opportun de lisser ou de fenêtrer, mais dans le grave où il y a le plus d’anomalies qu’on souhaite corriger, ça ne change pas grand chose qu’on lisse au 1/24, 1/48 ou pas de lissage (un lissage plus important détruit trop d’information, il suffit de le faire pour s’en rendre compte).
Les zones qui sont « minimum-phase » sont celles à 0 (sur la ligne horizontale), et les zones « non minimum-phase », sont celles où l’excess group delay s’envole !
En mettant en perspective ce graphe et celui de l’amplitude correspondante, on voit bien les zones potentiellement à risque pour la correction numérique.
Ci-dessous, ce que ça donne sur la voie gauche mesurée au sweet spot dans mon sous-sol:
On peut donc voir, que les zones entre les 2 traits verts et 2 traits rouges sont "non minimum-phase" mais demandent une correction à la baisse qui peut être appliquée, par contre les zones entre les 2 traits bleus et les 2 traits violets, qui sont aussi "non minimum-phase", ne peuvent être corrigées car elles correspondent à un noeud (creux) et il vaut mieux les laisser telles quelles.
Par contre, les zones où l’Excess Group Delay est à zéro, sont les zones "minimum-phase" et on peut corriger à la hausse ou à la baisse selon les besoins.
Voilà, ça c’est ce que j'ai cru comprendre du sujet, et c'est la « théorie », ensuite, il reste la pratique, et surtout l’écoute du résultat car on a parfois des surprises (bonnes ou mauvaises d’ailleurs) !
Bon courage à tous ceux qui se lanceront dans l’aventure !
J'ai profité des heures où le soleil tape trop fort pour aller sur la plage , pour rédiger un petit tuto complémentaire pour ceux qui n’auraient pas tout suivi, ou qui se demanderaient comment faire les fameuses 9 mesures (méthode recommandée par Bear notamment), calculer les moyennes et comment s’en servir.
Evidemment, il faut au préalable savoir se servir de REW, et je renvoie donc les débutants au tuto sur REW pour commencer à se familiariser avec les mesures.
L’objectif ici va être d’effectuer 9 mesures (1 au sweet spot, et 8 autres autour du sweet spot) pour chacune des voies (gauche et droite).
L’intérêt de faire 9 mesures est qu’on va pouvoir en faire la moyenne, et ce faisant on va éliminer une grande partie des réflexions parasites et faire apparaitre un signal « propre » de chaque enceinte permettant d’en déterminer plus facilement la phase, et donc permettre de la corriger plus facilement avec RePhase.
Par ailleurs, il peut aussi être intéressant de faire les réglages de correction d’amplitude (Gain EQ) sur la base de la moyenne plutôt que sur la mesure au sweet spot uniquement. A vrai dire, on va le voir sur l’exemple ci-dessous, il se peut fort bien que la moyenne soit très proche de la mesure au sweet spot (c’est le cas chez moi) et donc la question de la correction EQ à appliquer devient une question qu’on peut décider de ne régler qu'à l’écoute, et par itérations successives. C'est comme chacun voudra !
Voici donc où effectuer les mesures, le point 1 est le sweet spot, les points 2 à 9 sont situés autour du sweet spot à une distance qu’on peut choisir comme on le souhaite. Dirac (dont c’est la méthode de mesure) préconise d’avoir un diamètre d’environ 1m autour du sweet spot, mais on peut faire moins (par exemple 50cm). Je recommande de soigner le placement du sweet spot du mieux possible (à égale distance des 2 enceintes), mais les autres points n’ont pas besoin d’un placement très précis, car il ne vont servir qu’à calculer une moyenne et ce qu’on veut ce sont des points ailleurs qu’au sweet spot, où qu’ils soient à vrai dire.
Nota: On remarquera que les points de mesures sont au dessus et au dessous du sweet sport alternativement, histoire d’avoir une zone plus globale autour du sweet spot.
Le plus simple est ensuite de numéroter chaque mesure de 1 à 9 afin de s’y retrouver plus facilement.
Voici ce qu’on obtient donc une fois les mesures faites (j’ai choisi comme labels NC1 L à NC9 L pour l’enceinte gauche, et NC 1 R à NC 9 R, pour l’enceinte droite, mais n’importe quelle numérotation marche évidemment !).
Ensuite, il faut aller sur l’onglet « All SPL », car c’est là qu’on va procéder aux différents calculs.
Les différentes étapes vont être (pour chacune des voies gauche et droite) :
- Alignement automatique des impulsions
- Vérification du bon alignement des impulsions, et ajustement ou élimination des mesures anormales
- Calcul de la moyenne vectorielle
Ensuite on clique sur « Time Align », ce qui va aligner automatiquement toutes les impulsions.
Ensuite on vérifie que l’alignement est correct, en allant sur Overlays, et en cliquant sur l’onglet « Impulse », on sélectionne là aussi les mesures de la voie choisie, et on obtient quelque chose comme ça :
Vue avant Time Align (pour info):
Vue après Time Align sur la voie gauche:
On voit que l’une des impulsions est décalée vs les autres. Il s’agit de la mesure NC7 L. Ici, on a 2 options possibles, soit on ne prend pas la mesure 7 en compte, soit on l’aligne manuellement.
Pour l’aligner manuellement, il faut aller sur l’onglet Impulse de la mesure en question (ici NC7 L) et ajuster l’impulsion en cliquant successivement sur « Apply » de « t=0 offset (ms) » en ayant au préalable mis une valeur non nulle pour l’offset (ici 0.001ms). Si on part dans le mauvais sens, il suffit de changer le signe de l’offset et de cliquer jusqu’à alignement au bon endroit.
Une fois aligné on obtient ça (on voit que l’impulsion 7 est maintenant parfaitement alignée sur l’impulsion 6 (et donc les autres)).
On peut aussi avoir une mesure « anormale », exemple chez moi l’impulsion 9 de la voie droite, qui a une tête différente des autres pour une raison inconnue…
Dans ce cas, le mieux est d’ignorer cette mesure en ne la prenant pas en compte dans le calcul de la moyenne.
Pour calculer la moyenne, il faut retourner sur l’onglet « All SPL », sélectionner les mesures à moyenner (c’est là qu’on décide celles qu’on prend en compte et celles qu’on ne prend pas en compte), puis de cliquer sur « Vector Average ».
Ceci génère automatiquement une nouvelle mesure qui est simplement la moyenne vectorielle de celles sélectionnées, et qui inclut toutes les caractéristiques temporelles des mesures et donc qui va nous donner les informations que l’on cherche.
On répète l’opération pour les 2 voies, et on n’oublie pas de renommer la mesure Vector Average en L Avg et R Avg afin de s’y retrouver ensuite.
A partir de là, on peut regarder de plus près ces moyennes.
Sur l’amplitude, on voit que les 2 voies sont parfaitement homogènes (Merci Vivid Audio !), et on voit aussi que la différence entre la moyenne et la mesure au sweet spot est relativement faible (ce n’est pas forcément un cas général ceci dit, c’est plutôt un hasard ici).
Sur le STEP, on voit nettement que la réduction des réflexions a rendu le STEP très propre.
Sur la phase, c’est pareil, sans fenêtrage c’est déjà très lisible (à comparer à la mesure au sweet spot), mais dès qu’on fenêtre un petit peu, on obtient une phase utilisable pour correction par RePhase (attention cependant, dans le grave, il reste des repliements qu’il ne faut pas corriger sous peine de pre-ringing).
Sans fenêtrage mesure au sweet spot:
Sans fenêtrage mesure moyenne:
Avec fenêtrage 1/48 d’octave (minimum possible)
Sweet spot
Moyenne
Avec fenêtrage 1/15 d’octave
A partir de là, vous pouvez suivre le tuto RePhase pour effectuer les corrections souhaitées. Pour l’amplitude, c’est au choix, on part soit de la mesure moyenne (c’est ce que fait Dirac par défaut), soit on part de la mesure au sweet spot.
(Pour info, j’ai comparé les mesures moyennes avec celle qu’affiche Dirac dans son logiciel, et il est absolument certain que Dirac fait la même moyenne car les courbes sont quasi superposables (les écarts ne venant que de la différence de position de micro, et étant absolument minimes !)).
En complément, et dans le cadre de la correction d'amplitude, on peut aussi se servir des mesures effectuées pour identifier les zones où il vaut mieux éviter de corriger l’amplitude à la hausse en particulier. Je ne suis pas expert en la matière mais la documentation de REW est bien faite et contient pas mal d’informations utiles, et c’est en lisant cette doc que l’analyse de l’Excess Group Delay m’a paru intéressante.
Schématiquement, et pour faire simple, dans un monde idéal, la réponse des enceintes serait « minimum-phase » , on pourrait aussi dire qu’elle serait ainsi « linéaire ». En pratique, et pour de nombreuses raisons, liées à l’environnement, aux filtres des enceintes, et sans doute d’autres raisons qui m’échappent, on n’a pas une réponse parfaitement « minimum phase » mais des zones qui sont "minimum-phase", et des zones qui ne le sont pas.
Lorsqu’on veut faire de la correction numérique, les zones qui ne sont pas « minimum-phase », sont des zones critiques où il peut être totalement inefficace d’essayer de corriger la réponse.
En général, c'est là où on va avoir des noeuds (creux) liées aux interférences entres les ondes émises par les enceintes et les diverses réflexions dans la pièce.
Tout le monde sait (c’est écrit un peu partout sur internet) qu’il ne faut pas essayer de corriger à la hausse les noeuds (creux), mais lorsqu'ils sont dans une zone « minimum-phase », ils peuvent être corrigés à la hausse si nécessaire.
Il peut donc être intéressant d’identifier au préalable les zones « minimum-phase » et les autres.
Pour cela, il va falloir regarder l’Excess Group Delay qui va nous donner l’information que l’on recherche très simplement.
Il suffit d’aller sur l’onglet GD de la mesure que l’on souhaite analyser, puis cliquer sur « Generate minimum phase » et n’afficher que l’excess group delay, comme ci-dessous.
A noter qu’il ne faut avoir appliqué aucun fenêtrage et aucun lissage (No smoothing) pour avoir l’info « brute », je ne sais pas s’il est opportun de lisser ou de fenêtrer, mais dans le grave où il y a le plus d’anomalies qu’on souhaite corriger, ça ne change pas grand chose qu’on lisse au 1/24, 1/48 ou pas de lissage (un lissage plus important détruit trop d’information, il suffit de le faire pour s’en rendre compte).
Les zones qui sont « minimum-phase » sont celles à 0 (sur la ligne horizontale), et les zones « non minimum-phase », sont celles où l’excess group delay s’envole !
En mettant en perspective ce graphe et celui de l’amplitude correspondante, on voit bien les zones potentiellement à risque pour la correction numérique.
Ci-dessous, ce que ça donne sur la voie gauche mesurée au sweet spot dans mon sous-sol:
On peut donc voir, que les zones entre les 2 traits verts et 2 traits rouges sont "non minimum-phase" mais demandent une correction à la baisse qui peut être appliquée, par contre les zones entre les 2 traits bleus et les 2 traits violets, qui sont aussi "non minimum-phase", ne peuvent être corrigées car elles correspondent à un noeud (creux) et il vaut mieux les laisser telles quelles.
Par contre, les zones où l’Excess Group Delay est à zéro, sont les zones "minimum-phase" et on peut corriger à la hausse ou à la baisse selon les besoins.
Voilà, ça c’est ce que j'ai cru comprendre du sujet, et c'est la « théorie », ensuite, il reste la pratique, et surtout l’écoute du résultat car on a parfois des surprises (bonnes ou mauvaises d’ailleurs) !
Bon courage à tous ceux qui se lanceront dans l’aventure !