Je pense que vous enfoncez des portes ouvertes
l’émotion nait de la musique, qu’est ce qu’on foutrait ici sinon, sauf branlette devant son tube
Je crois , en toute sincérité, qu’en terme d’émotions procurées par la musique, et pour avancer en hifi, il faut peut être faire un raisonnement inverse en se posant cette question: qu’est ce qui empêche l’émotion de passer?
Souvent je pense que l’on va retrouver des facteurs identiques et peu nombreux:
- une indisposition émotionnelle personnelle (fatigue, dépression, perte de sensibilité. Je pratique cela régulierement…)
- de la distorsion, artificialisation liées à l’acoustique (fatigue auditive, message confus , braillard ou étouffé) ou au matériel (souvent le souci en démat avec les liaisons réseau, alims… amplis totor décharnés, cables apportant confusion et crispation)
- un problème de cohérence rendant l’écoute non crédible (la conversion numérique analogique et traitement numérique du signal avec leurs annexes en tiennent une grosse couche dans les systèmes poussant un peu la résolution). Tout ce que le cerveau doit compenser représente de l’incohérence limitant le lâcher prise.
- le manque d’une toute petite caractéristique psycho acoustique à laquelle on est sensible pour avoir les poils sur les bras par « réflexe ». Par exemple un aigu plus chatoyant qu’un autre, ou un coté foot taping plus prononcé.
Le souci est donc soit technique, soit personnel, soit un peu des deux (en particulier pour la petite touche psycho acoustique qui touche).
Les « petits » systèmes comme dans une voiture, une simple tablette dehors un soir d’été, peuvent par leur simplicité, résolution et bande passante limitée, absence de sollicitation acoustique, et donc simple mais pleine cohérence, faire mieux passer l’émotion qu’un système hifi sans notion de prix dans lequel les curseurs sont poussés loin et où donc la moindre incohérence, le moindre petit manque personnel, peut bloquer le passage d’émotion. Ce n’est pas pour rien qu’énormément de systèmes hors de prix ne touchent personne, ou que le vinyle à pas de prix est revenu à la mode.
Mon humble avis.