Bonjour à tous,
Période difficile, je profite d’une petite accalmie pour vous donner, non pas un vrai CR mais plutôt un ressenti d’écoutes superficielles ou d’ambiance ou de fond, en attendant de pouvoir faire des comparaisons, avant de libérer les étagères.
Voilà deux mois et demi que les Benchmark AHB2 + LA4 tournent (environ 400h).
J’ai acheté le AHB2 à un membre du forum, rodé? pas? ou peu rodé? Dès la 1ère minute son caractère frondeur s’est imposé: un ridicule 1/10 des autres appareils mais une dynamique, une insolence à toutes épreuves. La scène légèrement plus étroite ou concentrée, plutôt entre les enceintes mais une belle profondeur et une multitude de micro-détails. Au fur et à mesure des heures l’image s’est densifiée en détails, netteté des plans et de la profondeur tout en restant entre les enceintes. Curieusement, j’ai eu pendant le rodage une très grande variation d’amplitude du niveau sonore, puis l’amplitude s’est resserrée et est redevenue confortable à gérer d’un album à l’autre.
@Paul. Je n’ai pas encore parlé du LA4, acheté neuf, tu m’avais dit que la surprise allait être « surprenante »
et j’ai été surpris: rien, pas la moindre perte ou différence ressentie avec les JP200! Une transparence totale. C’est là toute la beauté de cette petite machine, invisible par rapport au Jadis mais quelle présence, non, absence!
J’avais demandé à notre ami Razmote de me préparer un jeux de vrais câbles XLR pour remplacer les RCA avec adapteurs XLR. Sans rodage les différents plans sont devenus plus nets, avec la mise lumière de chaque chanteur dans les chœurs. Au grès des heures cette image s’est affirmée, comme quand on affinait la mise au point. Superbe travail.
L’occasion s’est par la suite présentée de pouvoir récupérer un câble JCT Modul One XLR chez d’un de nos membres. J’ai une grande admiration pour l’efficacité du travail réalisé par JC Tornior et étais très curieux de savoir si j’allais être surpris comme je l’avis été en passant aux USB One, je ne parle naturellement pas ici de comparaison car les moyens (y compris ne terme de coûts) mis en œuvre n’ont rien à voir. Dès la 1ère écoute j’ai récupéré la largeur d’image que j’avais avant, une spatialisation encore plus nette, profonde et curieusement le même phénomène d’un voile qui se lève, comme je l’ai vécu avec chaque USB One.
En conclusion, pour imager mon ressenti par rapport à mes autres appareils, je dirai une très subtile perte d’un coté soyeux compensée totalement par une vie, une énergie débordante, et même insolente eu égard à sa taille, qui me surprends chaque jour: la différence entre un Leica argentique (avec toutes les nuances pour chaque type de pellicule) et un Nikon en numérique, des images chacune magnifique mais dégageant une émotion différente.
Même si je n’avais pas l’obligation de faire (beaucoup) de la place, ces deux petites boites seraient restées, pour le plaisir. Un bonheur.