(02-20-2021, 02:20 AM)KIKIWILLYBEE a écrit : Bonsoir ,
Et bon Week end à tous . ! ;-).
STP,
bravo pour ce travail trés délicat ! ,
je ne connaissait pas ces AOP's , vu mon faible intérêt pour ce sujet spécifique des AOP's, j'en était resté aux 'Burson' ... (-j'ai un avis tranché et définitif sur ce sujet ! .. ;-). , pour les cms , j'utilise une cam cmos imx sony usb ....
https://wiki.clubelek.fr/articles:dessou...soud%C3%A9.
Stp, tu as quoi en étage pré-ampli , Gain ?, impédance ?,discret ? (etc .) .?
Merci,
cordialement,
w ;-)
Bonjour Willy,
merci pour ton intérêt, j'ai un grand respect pour tes connaissances.
En effet, la valse des aop n'a pas grand intérêt... tant qu'on compare des ingénieries semblables les différences se feront sur des détails qui ne sauteront pas forcément aux oreilles et n'offriront pas grande latitude. Toutefois, quand un aop est en charge de s'occuper de la gestion de la sortie analogique d'un équipement, sa place hautement stratégique pose la question suivante: comment justifier que toute l'architecture de conversion D/A doive passer par ce composant? En quoi a -t-il une limite à restituer le signal converti? Que ne peut-il faire? Quelle est sa rapidité de réaction? Quelle distorsion présente-t-il et sous quelles conditions de fréquences et de voltage? Aussi, quel effet joule présente-t-il, quelle est donc son efficacité de rendement?
Bref, un aop nous intéresse quand il ne gère pas une régulation, mais que tout le passage du signal audio en dépend. Et c'est bien là le problème de ce design dans le topping D70. Malheureusement il n'est pas sur un support permettant de le changer facilement et s'en occuper est une tâche bien délicate.
Comme tu le dis, une caméra peut servir, j'ai utilisé mon téléphone en mode zoom numérique pour vérifier mes soudures une fois celles-ci faites. Mettre son téléphone en zoom sur une pince qui voit la région qu'on soude aide beaucoup aussi.
Donc, on est sur un circuit integré type IC fondu dans un boîtier dont on sait que son fonctionnement est de classe B.
Les opamp sparkos ont la particularité d'offrir des composants discrets sur ci, donc permettant un peu plus de contrôle sur leur qualité, tout en restant les plus réduits possible, et permettent de changer de classe (la classe A pour ceux ci), ce qui n'est pas possible en ic, leur miniaturisation et boitier ne permet d'atteindre que 0.5w de dissipation, donc oblige de se tourner vers une classe dissipant le moins possible et utilisant le moins possible de puissance utile, sur le moins possible d'amplitude de courant, ce qui offre plus de limitations que de traitement réel du signal. Cela en fin de conversion me pose toujours souci.
Essayer une autre technologie me semble toujours judicieux que de comparer deux produits de même technologie puisque les limitations changent et qu'on retrouve dans l'une ce que l'autre ne pouvait pas dépasser.
Personnellement je ne m'intéresse pas trop à ce qu'un composant peut faire, mais surtout bien plus à ce qu'il ne peut pas. C'est ainsi que je conçois toute mon approche de l'ingénierie, que ce soit la mienne ou celle sur laquelle j'interviens. Ici le circuit intégré, par sa conception, a de fortes limitations en gestion de puissances et en composants (impossible de mettre des condensateurs dedans par exemple).
J'a pris sparkos labs parce qu'ils sont réellement reconnus partout actuellement pour sortir des opamp classe A, ce modèle parce qu'il est double étage (comme le LME49720HA) et assez contenu pour tenir dans mon D70. Je l'ai utilisé deux fois dans d'autres montages et à chaque fois le résultat est réellement un grand bond en avant SONORE.
Ce n'est pas un bond en avant dans le sens où tout devient différent, c'est juste que le changement de classe, la possibilité de dissiper plus, de tenir plus de puissance, plus d'offset, de gérer l'impulsion dans toute son amplitude avec en plus de la réserve libre permet d'être en accord bien plus profond avec ce que le schéma du d70 essaie de faire passer en fin de son dernier étage analogique juste avant les sortie rca comme xlr.
J'ai cherché de bons aop classe D et n'en ai pas encore trouvés, ils sont, soit trop gros et je n'ai pas la place de les tester, soit trop complexes, soit utilisent des composants trop vieux dans l'approche de la classe D qui me renvoient à l'époque des nuforce 1ères gén et autres flying mole qui sonnaient comme des gimbardes, ce qui me passe l'envie d'essayer, vu la complexité d'approche pour obtenir peu de bénéfices vu les limitations des schémas de ces époques et leurs mauvais filtrages. Donc je me suis rabattu vers les sparkos qui montrent un trajet plus "direct" de traitement, mais j'ai pu leur faire confiance aussi parcequ'ils partagent leur schéma, ce qui n'est le cas d'aucun d'autres fabricant d'aop Classe A. Ils peuvent faire des choses meilleures peut-être mais j'ai toujours un gros doute quand un fabricant ne montre jamais rien de son approche ni de ses résultat et dit juste c'est meilleur (CF: BURRBROWN dont on ne trouve qu'une approche commerciale et que très peu de justification d'ingénierie).
Nul doute que les progrès de la classe D actuelle vont se faire ressentir sur les aop dans le futur, mais pour l'instant l'industrie semble se concentrer sur la partie amplificatrice avant de passer réellement à la maîtrise d'un aop classe d de grande qualité.
Bien sûr, dès que ceci sera disponible, il sera intéressant de voir ce qu'un aop classe D apporte en plus face à un aop classe A qui trouve sa limite à son fort taux de dissipation pour sa puissance utile.
Voilà le jeu de ce changement, passer d'un aop CLasseB à un aop classe A qui déjà permet de fonctionner dans des latitudes bien plus grandes et précises de gestion du signal, puisque moins limité en puissance, en gain d'entrée et de sortie, en latitudes de fréquences, sans compter que le filtrage de stabilité d'un circuit intégré ne permet pas de mettre de condensateurs, ce qui est possible dès qu'on passe à un modèle de construction un peu plus volumineux et permet de mieux stabiliser l'ensemble (si la conception est un tant soit peu bonne).
J'aurais aimé tester leur dernier aop le ss2590 qui me semble plus abouti, mais il prend trop de place dans le boîtier du D70 et aussi pèse un peu trop lourd pour les si petites pistes de soudures, ce qui me fait craindre un arrachement, en déplaçant le dac sans précaution et sans s'en rendre compte.
Aussi, je ne pense pas que la différence soit aussi énorme entre leurs aop que de passer d'un circuit intégré limité en classe B à 0.5w à un aop classe A de puissance admissible de plusieurs petits watts.
Ce qui ne se dit pas sur les aop.
Si on fait une mesure de leur distorsion, il est possible qu'un aop LME49720HA montre moins de disto qu'un aop SS3602. Mais ce qu'on ne dit pas c'est que si la différence reste très minime, voir semblable, le SS3602 mesure sa disto à des puissances admissibles qui sont au moins de 4x fois supérieures à celle d'un circuit intégré. Ce qui offre une différence phénoménale de fonctionnement ET de résultat. Voir que le composant offrant une tenue en puissance 4x supérieure à celui limité pour viser justement à très peu de choses près la même distorsion est un indice déjà concluant sur ce qu'un circuit discret permet.
Encore une fois, cette approche me semble pertinente quand un aop est en charge du signal audio (soit entrée / soit sortie / soit les deux en fonction des schémas de nos équipements). Si il n'est là que pour réguler en circuit parallèle, je n'ai jusqu'à ce jour pas entendu de différence audible à l'essai.
Je ferai des mesures de restitution sur ma chaîne pour montrer les résultats de mesures audio de mon système et sortir l'approche d'un aop sur circuit de sortie analogique de son seul rôle de mesure de jitter ou de disto relevé à ce jour qui ne me semble pas assez explicite pour bien saisir le rôle d'un aop face à un autre.
Je ne dis pas que sparkos fabrique les meilleurs aop, juste que leur façon de fabriquer est traçable, expliquée de façon fiable, ce que je n'ai trouvé chez aucun de leurs concurrents pour l'instant et m'a permis d'avoir confiance en leur utilisation vu les différences techniques qu'ils offrent face à des aop moulés en circuits intégrés.
Résultat, un d70 largement débouché, et toute l'amplitude des fréquences, qu'il a converties par son schéma, justement restituées vers l'ampli et les enceintes, qui du coup sonnent plus pleinement avec plus d'articulation, une meilleure rapidité de traitement et d'amplitude, une impulsion qui se présente avec moins de retard et une extinction qui se fait plus tôt, plus stablement.
J'utilise le d70 en préamp, je passe ordi/DAC D70/Ampli classDaudio SDS250 tweaké par mes soins/enceintes 2 voies de ma production