Topping vs Dac audiophile

[Nard]

La sonorité ? 

[GWN44]

La signature.

Sauf qu'à vous lire le dac est seul maître à bord, alors que c'est sans aucun doute l'élément aujourd'hui le plus simple à choisir sans trop se tromper.

Prenez vous le chou sur les amplis, les enceintes, là il y a de la vrai matière.

Pas sûr l'élément qui n'a comme rôle que de traduire la partition...

[Nard]

Pffff.... ça a déjà été rabâché des centaines de fois sur les fils qui traitent du Topping... ad nauseam. Cette énième réaffirmation était-elle vraiment indispensable ?

[GWN44]

Tout autant que les 16 pages et autres ailleurs ...

A fortiori quand on évoque la coloration ou sonorité ou signature d'un dac, appelez cela comme vous voulez, sans repréciser qui est le chef d'orchestre et les musiciens (donc ampli et enceintes).

[lamouette]

coloration? qu'est ce que c'est? Trop vague, il peut y avoir toute sorte de colorations (non linéarité, déphasage, distortions de toutes sortes) .
Pas la signature , ça n'existe pas vraiment ce serait un défaut .
Plutot la sonorité en effet, mais dans tous ses paramètres à la fois , la richesse (le fait que la structure du son ne soit pas lissée), la linéarité au sens fréquentiel, l'aspect dimensionnel avec la bonne séparation des sources sonores et surtout l'impression que ce qu'on entend n'est plus un signal électrique mais du son au sens acoustique.
Mais ce qui m'ennerve c'est qu'on affuble ce caractère coloré arbitrairement, sans savoir, sans avoir écouté, aux appareils qu'on a décidé de descendre gratuitement d'après des rumeurs et des ignorances, les tubes , la complexité technique apparente...ou même pire, le prix.
J'oublie les raccourcis genre:
analogique=coloré

[Nard]

Au lieu de véhiculer des idées reçues, (cela a été partiellement débattu dans ces pages Topping) il serait plus judicieux d'indiquer aux forumeurs la meilleure façon de répartir entre ses différents éléments le budget global d'une chaîne dématérialisée, en tenant compte de l'évolution du RQP, dont le Topping est le flagship !

P.ex. pour moi, très approximativement :
- 10% les câbles
- 20% l'ampli
- 30% la source (hors Nas et réseau)*
- 40% les enceintes

* C'est là que ça se complique. Selon qu'avant le Dac on ait un simple renderer, un lecteur réseau ou un ordi, la comparaison peut ne plus faire sens.
Il en est de même pour les câbles, faut-il y intégrer un conditionneur de courant ou un symétriseur ?


Ce n'est donc qu'un ordre d'idée +/- 5%

[lamouette]

très discutable et je ne vais même pas chercher à discuter , ça serait pinailler sur des chiffres. Tout compte. Le pourcentage représente quoi?
HS assuré.
Nous ne serions pas là pour parler de la sonorité individuelle de chaque appareil écouté , sans apriori de marque, prix, nationalité d'origine, époque, look ?

[Nard]

C'est clairement indiqué qu'il s'agit de la part de chaque élément dans le budget global.
Dans la mesure où le sujet est Topping vs Dacs audiophiles, et que le RQP a été un point majeur de la discussion, dire que c'est HS l'est peut-être encore plus.
Et pour rester dans le sujet, comment se situe le Topping par rapport aux Dacs que vous connaissez ?

[Bigga]

(08-10-2019, 02:02 PM)lamouette a écrit : coloration? qu'est ce que c'est? Trop vague, il peut y avoir toute sorte de colorations (non linéarité, déphasage, distortions de toutes sortes) .
Pas la signature , ça n'existe pas vraiment ce serait un défaut .
Plutot la sonorité en effet, mais dans tous ses paramètres à la fois , la richesse (le fait que la structure du son ne soit pas lissée), la linéarité au sens fréquentiel, l'aspect dimensionnel avec la bonne séparation des sources sonores et surtout l'impression que ce qu'on entend n'est plus un signal électrique mais du son au sens acoustique.
Mais ce qui m'ennerve c'est qu'on  affuble ce caractère coloré arbitrairement, sans savoir, sans avoir écouté, aux appareils qu'on a décidé de descendre gratuitement d'après des rumeurs et des ignorances, les tubes , la complexité technique apparente...ou même pire, le prix.
J'oublie les raccourcis genre:
analogique=coloré

Les procès d’intention c’est pas super bien non plus...
Personnellement je n’ai jamais voulu « descendre » un appareil, et concernant AudioGD j’ai écouté le mien suffisamment pour le connaître un peu.
Quand Fledermaus parle de ses écoutes de son Totaldac en comparaison de ses autres DAC, il parle bien aussi de ce qu’il a écouté non?
Quant au raccourci analogique = coloré, tu es le seul à le faire...
La surinterpretation permanente des propos contradictoires (On a pas le matos suffisant, on a pas écouté, nos motivations sont la haine d’une marque ou d’un matériel ou la jalousie, etc...) rend tout échange très compliqué, malheureusement.
A part ça, jouer sur les mots ça ne fait pas non plus avancer le schmilblick, mais je m’etonne surtout que quelqu’un qui trouve des différences si grandes entre les DAC à l’écoute ne puisse parler de signature sonore volontairement induite par le constructeur. Les différences entre les bons DAC seraient donc du au hasard? À l’ignorance des ingénieurs responsables de leurs conceptions? A une part de magie non maîtrisable?

[mélaudiophile]

Le problème pour juger d'un appareil est que si on l'écoute c'est obligatoirement par les enceintes. Que ce soit un ampli, un DAC, un lecteur réseau ou CD, le son qu'on obtiendra proviendra des enceintes.

Or une enceinte linéaire , ça n'existe pas, on  peut en avoir l'illusion avec une courbe de réponse lissée au maximum, mais en réalité c'est le profil de l'Himalaya avec des trous et des bosses qui vont d'énormes à minuscules, sur des bandes étroites ou larges, en gros une horreur, aggravée par les résonances de la pièce.

Il suffit qu'une enceinte accentue ou diminue des déficiences de linéarité d'un appareil pour modifier sa couleur sonore et que l'on conclue que cet appareil est ceci ou cela.

Comme on n'a aucun point fixe en écoutant un enregistrement - de l'acoustique lors de la prise de son, des micros, du mixage, des effets employés,du mastering, de la lecture chez nous et du passage du signal dans notre chaîne -, chacun fait ce qu'il peut, et prend comme point fixe ses enceintes, et juge tout par rapport à ce qui en sort. Ceci explique la diversité des avis, la fameuse notion de "mariage" entre les éléments.


Alors que faire ?

Comme les enceintes sont l'élément qui est le moins maîtrisé, avec des variétés de son énormes, ne serait-il pas plus sage de prendre des maillons dont la variabilité est très minime, lecteurs, DACs, amplis, apparemment bien construits et aux caractéristiques techniques (mesures, configuration, composants) correctes et ensuite de chercher les enceintes qui donneront le son que l'on recherche? 
C'est une question théorique car beaucoup ici ont évolué et changé les maillons dans un ordre dispersé, acheté une chaîne puis changé l'ampli, puis le lecteur, puis les enceintes...etc...

Mon opinion est que les enceintes étant le maillon faible, et celui qui transforme les signaux en sons, c'est là que doit se porter l'effort financier maximum, en oubliant la notion d'équilibre des budgets, et ce qui me frappe en voyant les diverses configs ici c'est fréquemment la faiblesse de ce maillon qui rend les opinions assez peu fondées (du genre un ampli qui tient le grave alors qu'on a des boomers de 13 cm..).

jean