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Enceintes DIY Jalucine 26
Big Grin   ! 

Moi je préfère la badoit rouge...
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Apparemment, l'écoute des jalucine a laissé les participants sans voix  Wink

Mais pour la seconde fois, il y a eu un bug dans la démonstration des 26. La première en juillet était un câble de boomer décroché et rebranché à l'envers, cette fois-ci c'est un problème de réseau. Pour faciliter le passage des écoutes entre les 26 et les 25 qui étaient dans une pièce du rez-de-chaussée alimentées par un D220, j'avais placé la borne wifi Belkin dans le meuble qui supportait le D220, le D440 qui alimentait les 26 étant à l'étage, à une distance d'environ 6 mètres à travers un plancher en bois. J'avais testé la capacité des nouveaux D440 à capter le wifi à cette distance les jours qui précédaient, et cela ne me semblait pas poser de problème avec leur antenne externe. Et pendant l'écoute en groupe, n'étant pas au milieu, je n'avais pas remarqué que la voie gauche avait un niveau sensiblement supérieur à la voie droite, ce que je n’ai constaté que le lendemain, avec une perturbation conséquente de l'image. J'ai donc tout revérifié, contacts, câbles, HPs, et finalement, c'est en ramenant la borne sous l'ampli que tout est revenu en ordre. Je ne cherche pas à comprendre comment une transmission wifi insuffisante provoque une bascule de la balance plutôt qu'une interruption du son, mais c'est ainsi.

À quel moment des tests cela a pu commencer, je n’en sais rien, mais avec toutes les manipulations faites pour comparer les trois paires d’enceintes en présence puis l’ampli Ypsilon Phaethon apporté par Stephaneo, il y avait pas mal de facteurs d’incertitude. Heureusement que l’écoute des 1max et des J24 se sont déroulées sans problème bien qu’à la fin de l’écoute des J24, c’est la borne Apple extreme qui s’est mise à se planter, et que j’ai du relancer plus tard. Je vais peut-être la changer celle-là. Elle a fait son temps.

Cela n’a pas empêché de comparer les J26 aux Marten Duke et aux Triangle (Comète je crois, à 2 voies, pas le dernier modèle) dans des conditions de comparaison équivalentes, même si pas optimales. C’était intéressant du fait des options techniques radicalement différentes tout en restant dans des encombrements raisonnables.

J’aime bien les HPs des Triangle en général. Mais je n’aime pas leurs réglages avec un équilibre montant favorisant excessivement l’aigu et le haut médium, même s’ils restent propres. Et dans ce modèle, si l’extrême grave est perceptible, on peut souhaiter dans l’absolu avoir quelque chose de beaucoup plus consistant.

Les MARTEN Duke, pas le dernier modèle non plus (Nicoben achète du matériel quand l’occasion est « trop belle », c’est un sage), font dans la compacte haut de gamme à 8500 € neuves, avec une caisse rigide et lourde, des condensateurs Mundorf Argent-Or-Papier huilé, et surtout des HPs graves et tweeters à membranes Zircone, surement très rigides mais sans les résonances aigues des membranes sandwich carbone ou métal. J’étais curieux d’entendre ce que cela donnait et effectivement, les colorations de membranes sont très discrètes, à peine perceptibles mais donnant une certaine matité type vaisselle de Limoges, pour exagérer. C’est classe. C’est globalement neutre, les timbres sont correctement respectés et la transition entre les deux HPs est très réussie. Par contre, la bande passante est réduite aussi bien en bas qu’en haut, la dynamique générale et la micro-dynamique ne sont pas au top pas plus que la perception des détails et la transparence. C’est le bon exemple pour évaluer ce que peut donner une compacte sur pied. Il peut y avoir des qualités appréciables mais pour moi certains facteurs critiques ne peuvent pas trouver de solutions vraiment efficaces, et en particulier le traitement des vibrations parasites. Le pied des enceintes compactes est un gros problème à lui seul. Comment « tenir » l’enceinte suffisamment pour qu’elle ne vibre pas sur les gros transitoires et que les vibrations parasites ne parcourent pas sa caisse et ses structures pendant un temps conséquent et pendant lequel le message est pollué, avec une perte de transparence et de définition. Un bon pied est très lourd, coûte très cher, n’est pas beau, et empêche de gérer au mieux le grave. Je ne ferai jamais de compacte. 

Entre les Triangle, les Marten et les J26, les différences sont tellement marquées que le goût de chacun va jouer prioritairement si on a un choix à faire. Je comprends que la spontanéité des J26 peut surprendre voire déranger si on préfère une écoute relativement tranquille et sans trop de surprise. En plus, leur équilibre avec un creux entre 2000 et 6000 hz fait que les timbres semblent parfois un peu trop « incarnés », et depuis le début je cherche le meilleur dosage de cette caractéristique, mais je trouve que cela évite les duretés sur les messages difficiles, genre orchestre à cordes, soprano, choeurs, trompettes. Et puis la définition et la dynamique de l’AMT Mundorf ne donne pas l’impression de perdre quoi que ce soit sur cette zone de fréquences. Et puis on peut se faire une idée de leur neutralité en passant des tests sonores du genre applaudissements ou bruits naturels, et on constate alors qu’elles sonnent vraiment « vrai ». Enfin les avis finissent par être partagés sur le trop ou pas assez incarné, alors on va dire que c’est le bon compromis.
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Bonjour à tous,

Que d'expériences, vivement le second tour pour la deuxième vague !
Au fait, ça donne quoi le Phaéton ?
Nuc Roon Rock - Alimentation RoseAudio - D1000 Pro - Coincident Statement - Magico A5 --- VPI Traveller
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Oui, on reverra la question le 13 janvier avec la deuxième équipe de fondus. La borne sera au bon endroit.

La comparaison du D440 avec le Phaethon sera plutôt postée sur le fil Devialet.

Bonne année à tous les amateurs de belle reproduction musicale.

Philippe / Jalucine
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Je reviens avec un peu de retard désolé, mais tout cela mérite quelques mots ! Je n’étais pas trop en mode écoute analytique j’avoue, c’est donc plutot du coté du plaisir d’écoute et des trucs qui m’ont gratté l’oreille que je ferai mon retour.

Tout d’abord comme c’est de coutume chez Philippe, on est toujours bien reçu et je l’en remercie chaleureusement, la passion brille dans ses yeux et droit dans ses chaussures il est aussi engagé qu’engageant ; la maison en bois et torchis est de première qualité acoustiquement, tant pour la musique que pour taper du bec. En effet, ce n’est pas si commun de pouvoir mener deux discussions différentes entre six personnes les unes à coté des autres, tout en se comprenant bien et sans se gêner. C’est cela aussi une acoustique vraie, alors que tant se battent au milieu de l’éternelle merde acoustique qu’est le BA13 sur parois parallèles. Vive le vieux mur, en plus la simple épaisseur de torchis fait qu’on entend même pas les Jalucine 1 max dehors....

La pièce qui contient les 26 est la plus petite, en sous pente, acoustiquement neutre, bien amortie dans le grave j’ai l’impression, fort saine. Néanmoins le sol est en parquet flottant et flotte un peu sous les pieds, du coup même si les pieds d’enceintes biblio ne sont pas idéaux, je crois que le sol non plus, ce qui ne favorise au fond ni les biblio, ni les 26 coté assise au sol. L’avantage des 26 est alors leur inertie de par leur conception, et de ce coté elles sont très stables, propres dans le bas du spectre, avec une tenue en puissance impressionnante. Faute à moi, j’ai joué la facilité et suis venu avec les pieds d’origine des Marten que je n’avais pas encore sablé, et mes pieds maison en inox qui pêsent un âne mort avec leur plein de silice, bah j’avais pas trop envie de me les trainer.... chose corrigée néanmoins aujoud’hui: j’ai sablé mes pieds de Marten qui devraient gagner un peu en précision et extension.

Alors les prétendantes, tout d’abord mes Triangle Magellan Duetto SW2 (non non Philippe, les Comète ne peuvent rivaliser avec des Duetto), avant dernières de la marque, en usage avec Devialet. J’évite soigneusement les strapp métal d’origine, connection la meilleure, à savoir du coté du tweeter, et cablage maison entre tweeters et boomers au lieu des strapp d’origine. C’est une enceinte vivante, ciselée, rapide, qui a du punch. Par rapport aux autres lieux où je l’ai testée, je ne la reconnais pas dans le grave, qui est très timide dans la pièce de Philippe alors qu’ailleurs je l’ai entendu donner une assise dans le bas digne de colonnes bien faites, là avec ses évents avant c’est un peu short en bas au point d’écoute, absorption du rampant de la pièce?.... Quand on la chatouille sur des voix féminines en haut medium, ça vrille, trop sec, mis en avant, manque un peu d’espace pour le tweeter pavillonné, mais peu importe, c’est un symptome qui fut le même partout où j’ai essayé, le haut medium aigu reste mis en avant, et même avec une correction Trinnov qui lui redonne un équilibre salvateur, je ne m’y retrouve de toute façon pas totalement en terme de consistance, incarnation, qualité de timbre dans le haut medium. C’est fatigant et pas assez équilibré, même corrigé et bien accompagné.

Les 26 font redescendre un sacré coup la restitution dans le medium bas medium, avec pour moi le sentiment d’une mise en avant de ce registre un peu comme si il était surjoué par les boomers, avec une certaine redondance, un peu d’agressivité et de simplification. Je suis assez mitigé j’avoue, d’un coté je sens l’expressivité douce du Mundorf en haut sans projection, mais je l’autre j’ai l’impression que le bas medium marche dessus avec un peu de projection, surjeu et manque de subtilité. Peut être qu’un volume sonore un peu élevé met cela en avant de façon disproportionnée un peu comme les Triangle pour le haut medium, mais l’acoustique du lieu est pas mal.... et aucun déséquilibre pour moi n’était présent avec les Marten par exemple, même si de nature ce sont des enceintes un peu mates et douces.
Les 26 sont jolies, petites, faciles à loger, mais dans l’extrême grave l’on atteint la limite du compromis j’ai l’impression, sur Le temps passé de Jonasz le coups dans l’extrême grave sont absents, elle fait un grave propre et présent, avec puissance si il le faut, mais dans cette pièce au moins, le fond du soubassement est léger comparativement aux grandes seurs.
Mon ressenti d’ensemble des 26 est donc mitigé, j’ai accroché sur sa tenue en puissance, son expressivité, sa stabilité, inertie mécanique flagrante qui la rend imperturbable, le rendement confortable, mais je n’ai pas ressenti son incarnation medium / bas medium comme un équilibre satisfaisant, ce coté un peu chaud et incarné ne m’est pas apparu assez pur pour être agréable, en particulier en écoute assez proche avec un sentiment de mise en avant du registre avec un manque qualitatif, un peu de projection, de redondance. Avec plus de recul néanmoins (au second rang de la pièce), l’on perçoit moins de toniques désagréables ce qui laisse à supposer qu’il vaut mieux éviter l’écoute de proximité pour maintenir un équilibre plus satisfaisant. A l’écoute donc je suis plus resté sur pas mal de pistes sur un sentiment de bosse en bas medium écrasant le reste, qu’un sentiment de creux au dessus. C’est fort subjectif tout cela bien sûr, à prendre pour ce que c’est, des impressions du moment.

Les Marten, pour celles ci ce sont bien les dernières, les Duke 2 donc, full céramique Accuton. J’ai été à moitié sage sur ce coup, même si elles sont bien d’occasion ; la bonne affaire c’est un certain Dominique qui était présent qui l’avait fait avec des Duke 1 à bon prix, il est plus sage que moi Smile . L’évent est arrière et du coup c’est pour moi celle qui s’est le mieux exprimé en extrême grave dans la pièce, malgré sa chute naturelle sous 50hz sur le papier. Marten fait des choses ingérables dans le grave sur les colonnes Django par exemple, ça gâche facilement tout le medium, les Duke sont plutot bonnes élèves dans le domaine malgré leur pied, parfois il vaut mieux un compromis avec le pied d’une biblio, qu’une colonne qui ne fera jamais rien de lisible dans le medium à cause d’un grave omniprésent, sauf coup de bol sur l’association avec la pièce, mais c’est surement moins souvent coup de bol que coup de ras le bol... la solution Jalucine étant plutot un état de l’art dans le domaine, en particulier sur les 24.
Les Marten donnent une écoute emprunte d’un peu de matité et douceur qui peut donner le sentiment d’une attaque manquant de mortant, pourtant je leur trouve personnellement de bonnes facultés dynamiques et microdynamiques, elles sont très rapides sans être sèche, elles montent et descendent avec une accélération et déscélération que je trouve très naturelle, au bon tempo, sans le coté précipité, limité en harmoniques des autres, elles chantent avec ouverture de l’espace sonore, disparaissent bien, imagent bien, incarnent sans lourdeur ni assèchement, et restent très cohérentes sur tout le spectre sans aucune mise en avant particulière ni projection d’aucune sorte.
Le coté mat est un peu renforcé je trouve par l’association avec Devialet qui a ce petit coté terne qui donne la faveur à des électroniques parfois moins équilibrées et posées mais donnant ce petit plus d’émotion, d’intention musicale avec un aigu plus lumineux, chantant. En cela j’ai préféré l’association des Marten avec le Phaeton, le couple créé faisant chez moi quitter plus facilement le mode écoute posée pour le mode écoute immersive et émotionnelle. On entre dans les gouts et les couleurs mais pour moi la prestation sonore des Marten est dans l’ensemble plus riche, engageante que les autres pour développer le contenu de la musique avec du legato, et je passe sans souci sur les petits manques qui ne me frustrent pas. C’est une écoute confort il est vrai, la fulgurance des attaques des Jalucine en général est probablement un peu plus réaliste avec un rendement plus élevé et une représentation de la dynamique moins soft, plus punshy. Pour le reste, les suédoises ont des choses à dire autour des notes avec une belle palette d’harmoniques, tout comme le bel intégré grec, enfin c’est mon ressenti.

Le retour aux Jalucine 24 m’a donné le sourire, j’aime beaucoup ces enceintes et je les ai trouvé encore plus équilibrées que lors de ma dernière écoute. Un peu moins gentilles qu’avec un Devialet moins testostéronné, mais dans l’ensemble les bons ingrédients sont là, puissance, aucun trainage, grave et extrême grave d’une justesse à tomber, parfaite cohérence entre le Heil et le reste, expressivité du Heil sans faute, timbres chouettes, tout est à la fois incarné et immédiat, ample, avec une dynamique et micro dynamique d’enfer tout en restant compatible avec la pièce, vraiment c’est pour moi la Jaucine la plus aboutie et sonnant haut de gamme, avec des transducteurs haut de gamme bien mis en oeuvre, on est très loin au dessus de la 26, en premier lieu par le sentiment d’équilibre qui prédomine en comparaison. Bon c’est ma chouchoute, je le cache pas.

Le petit retour à la Jalucine 1 max rappelle qu’il faut l’écouter en dernier vu la plage dynamique qu’elle offre, imbattable. J’aime beaucoup, c’est sans concurrence sur l’orgue, ou dès qu’il faut donner de la dynamique dans le bas du spectre, je reste néanmoins moins convaincu par les timbres dans le haut medium que les 24, les Jalucine1max m’ont toujours semblé un poil raides, manquant de couleurs ou imprimant une couleur de pavillon, ou de titane de compression, je ne sais pas l’expliquer, acoustique ou électrique, mais là dessus je préfère définitivement la cohérence sur tout le spectre du Heil des 24.

Mes deux centimes, je n’ai pas les oreilles configurées en analyseur de spectre donc ne me demandez pas d’être précis sur les fréquences ou sur ce qu’est un timbre vrai et complet à la fois, je ne parle qu’avec mes tripes, il y a donc bien du subjectif là dedans, mes gouts s’impriment forcément dans mes ressentis et commentaires, parce qu’on fait tous des choix selon nos gouts.

Mes deux coups de coeur de la journée donc: le couple Marten / Ypsilon , et le couple 24 / Devialet que j’ai redécouvert sous un angle de vue un peu plus neutre et naturel qu’à ma dernière visite, peut être avec un poil trop de puissance aux fesses (un peu comme un bloc Stereo peut sembler un peu plus subtile et émotionnel que deux de ces mêmes blocs bridgés qui font payer leur maitrise par un peu moins de sensualité).

Cordialement, Nico.
La hifi est femme. Imparfaite par nature, on la choisit pour ce qu'elle a, pas pour ce qu'elle dit avoir. Mais si on voit ses défauts avant ses qualités, on est pas fait pour en avoir une, mieux vaut se soulager sous la douche, en écoutant la radio.

Ventes  à venir ou en cours (MP si intéressé pour en discuter): Albedo, Leedh E2 Glass, Coincident Statement Linestage, blocs mono Coincident SE845 Turbo, Avantgarde Uno XD
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Big Grin 
Merci pour vos retour.
Effectivement entre les Comètes et les Duetto, ce n'est pas le même niveau de restitution,  j'étais étonné de la comparaison avec les Comètes. 
Quand aux Duetto avec des graves timorés,  jamais entendu. ( mais je ne les ai jamais écoutées en chambre sourde. Big Grin )
Vinyle : Verdier et Diy - Pré-phono Diy   CD : Diy   Démat : NAS - Dac Gustard R26
Pré ampli : Korg nutube B1   Ampli : Audiomat Récital et PP 300B Diy ou 2 Audiophonics LPA-S400ET
Enceintes : Triangle Grand Concert

Traitement secteur : Watt Cat Pallas 3000 
Câbles : essentiellement Actinote. Secteur Forte, modul et HP Sonata et Rasta RL04

Avec ou sans correction numérique Dirac 
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Bonjour à tous. Mon message va être bien plus court que celui de Nico.
Pour moi je distingue, 3 catégories d’enceintes, 1. celles qui sont incohérentes avec des défauts rédhibitoires ,2. celles qui sont cohérentes, propres mais ennuyeuses (écoute hifiste) , et 3. celles qui sont vivantes, naturelles, laissant s’exprimer l’émotion.

Les triangles cat 1., j’ai reconnu tout de suite l’aigu à la triangle, montant pas forcément agressif mais usant
Les Marten cat 2., c’est propre mais que c’est ennuyeux à la longue,
Les J26 cat 3. je n’ai pas du tout ressenti de manque, bien au contraire tout est cohérent avec des dynamiques et micro dynamiques fulgurantes, c’est vivant, j’ai retrouvé les voix de gorge que je n’avais pas sur les enceintes précédentes , de l’émotion
Les J24 cat 3, une colonne hors norme, tout y est mais je préfère les écouter avec le D220 qui à mon avis apporte un certain romantisme que les D1000 n’ont pas forcément .
Jalucine 24 - Devialet 220 expert Pro - Platine vinyle Pierre Riffaud Saturn+Decca London Référence - Nano player V4 Prémium 3dlab - essais de différents switch pas chers
Ma config http://forum-hifi.fr/thread-15822.html
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Bonjour à tous,

Tous les goûts sont dans la nature et celà est bien ainsi !

Je ne suis pas très doué pour faire de jolies phrases (sans doute, la déformation après 40 années de travail dans l'urgence. Vite, toujours plus vite. Le juste à temps. Le stock dans le moyen de transport !)

Je me retrouve totalement dans le ressenti de Nico et ce n'est pas étonnant. Je pense que nous attendons et entendons les mêmes choses, l'un et l'autre. Les 26, à mon oreille, me paraissent un peu agressives dans le haut du spectre, sur des voix de ténor ou soprano. Certes, une voix de soprano peut parfois sembler  "agressive" mais pas de cette manière.

Bref, je ne suis pas l'aise avec ces enceintes, vous l'aurez compris. Mais je salue le travail remarquable réalisé par Philippe.

Pour en revenir aux Duke, dont je possède la première mouture, il convient de soigner le placement. Elles ont vraiment besoin de respirer, d'être écartées suffisamment pour s'exprimer. L'éloignement du mur arrière n'est pas critique.

Un ampli à tubes est également un plus. Mon Lumley équipé de 6550 NOS se balade.

Je suis en train d'écouter Alfred Deller interprétant Purcell. Et c'est beau !

Un bon Reveillon aux amoureux du beau son !
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Bonjour,

Merci pour ces retours très instructifs qui me permettent, à distance et vous connaissant un peu, de me figurer ce qui se passe en me rappelant mon écoute des J24/D900.
Intéressante la différence que vous semblez percevoir entre D1000 et D220. Je me demande si le rendement (élevé) des J2x n'explique pas cela, je trouve que le comportement des Devialet est un peu plus souple avec des enceintes difficiles et gourmandes.
Je suis en train de terminer mon installation et ce sera à mon tour de vous proposer une écoute à la maison dès que j'aurai terminé la mise au point.

Bon réveillon !
D.
Nuc Roon Rock - Alimentation RoseAudio - D1000 Pro - Coincident Statement - Magico A5 --- VPI Traveller
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 Comme d’hab il y a les « écoles d’écoute ». J’ai ma démarche et je ne pense pas une seconde l’imposer à quiconque. Ces journées servent simplement à s’ouvrir l’esprit sur les possibilités du domaine, discuter cordialement, essayer de progresser par des essais en commun, et donner la possibilité à ceux qu’une réalisation diy pourrait intéresser, de savoir à quoi cela pourrait aboutir, s’ils suivent le mode de construction.

Il y a toujours des précautions à prendre dans ces essais. Écouter 5 paires d’enceintes dont deux alimentées par deux amplis différents, cela fait 7 systèmes en environ 6 heures, donc aucune chance de cerner vraiment ni une paire d’enceintes, ni un ampli. En plus, je n’étais pratiquement jamais à une place centrale. Il faudrait une centaine de pistes de musique variée et un temps non négligeable et imprévisible pour chaque mise en oeuvre afin de tester chaque produit dans les conditions qui le mettent le mieux en valeur, car comme toujours, la mise en oeuvre est plus importante que le produit lui-même.

Ma philosophie a toujours été de ne jamais lâcher sur les critères de dynamique, de résolution, de signal sur bruit et d’absence de distorsions (enfin celles audibles), concernant les sources, les électroniques, les câbles et les haut-parleurs. Après j’essaie de gérer l’ensemble pour trouver un équilibre correct, d’autant plus difficile à trouver que les éléments sont performants. C’est plus facile de gérer un tweeter à dôme ou un petit médium à cône qu’une chambre de compression Onken ou Goto, un poney qu’un pur-sang. Dans la réalité, les puissances acoustiques d’une soprano ou d’un choeur sont incroyables, et même « dures » pour nos oreilles d’auditeurs, même placés à 15 mètres des chanteurs. Alors si on souhaite une reproduction « adoucie » avec son système, pour ressentir plus de beauté et d’agrément, c’est un choix non critiquable.  Mais ce genre de choix que je ne fais pas, a son revers sur les musiques moins démonstratives, musiques anciennes, quatuor à cordes, musiques classiques en général sauf piano, parce que ces musiques prennent beaucoup plus d’intérêt sur des systèmes vivaces, donnant présence et spontanéité. J’écoute plus de classique qu’autre chose, et quelque soit la « Jalucine », elle sait donner vie et nuances à chaque musique, avec intensité mais sans exubérance. 

L’expression de Nicoben « les suédoises ont des choses à dire autour des notes avec une belle palette d’harmoniques, tout comme le bel intégré grec » me rappelle les débats après leur première visite, ThierryNK et Nicoben, à l’écoute des 1max. Les mots sont peut-être trompeurs et source d’incompréhension quand on parle « d’harmoniques » pour la sorte « d’aura » qui entoure chaque note et qui est effectivement beaucoup moins perceptible avec les Devialet et les Jalucine. ThierryNK considérait cela comme une perte d’information alors que je prétendais que ce n’était que la somme des distorsions de toutes natures issues des comportements électriques et physiques de chaque composant d’un système, additionné dans la plupart des enceintes aux multiples résonances des structures, qui viennent se sur-ajouter au message musical. Quand j’écoute mes morceaux de référence sur un casque Fostex TH900 sur un Astell & Kern AK380, petite merveille d’intégration incluant mémoire de masse, DAC top et ampli casque sur batterie, la résolution est extrême et il n’y a pas « d’aura » autour des notes. Ceux qui réfléchissent à la construction d’une « Jalucine » sont ainsi prévenus qu’elles ne font pas trop dans le « romantisme » mais plus dans la véracité au moins dans la mesure du possible. Après, on peut toujours les utiliser avec un ampli à tubes sans problème grâce à leur rendement. Et de plus, notamment pour les 26, le fait de les éloigner de quelques centimètres du mur arrière modifie très sensiblement le bas médium-haut grave, et on peut donc très facilement régler selon « l’incarnation » souhaitée, qui semble diverger considérablement selon les goûts de chacun.
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