La tournée des popotes

[jalucine]

Hier très grosse étape de la tournée des popotes : LE Nicoben in person, Le brocanteur, le qui connait tout. Et il vient de pêcher quatre très gros poissons, une paire de Vivid Giya G1 Et une paire de blocs Ypsilon Aelius !   Le player 3Dlab que j’avais à récupérer me fournissait une raison supplémentaire, un prétexte plutôt. Il m’avait bien dit que l’acoustique n’était pas à la hauteur, mais bon, on verra bien.

Les blocs Luxman Classa A bridgés sont en chauffe pour démarrer. On les avait essayé sur mes pavillons il y a quelques mois, avec le 3Dlab en source, et leur prestation était superbe de musicalité et de naturel. On s’était bien régalés. Pas la peine de couper les décibels en quatre. Aucune anicroche à la beauté musicale. Je m’attendais donc à un résultat tout aussi convainquant sur les G1, et je m’attendais aussi par a priori à une supériorité des Luxman sur les Aelius. On passe mes morceaux de tests divers et variés pour se faire une idée rapidement. Même si le local, traité partiellement, n’est pas si catastrophique que cela, le système est très relativement à la peine, médium un peu creusé, des transitoires un peu émoussés, un peu de grain sur les timbres et les harmoniques élevés. Il est clair que l’acoustique ne favorise pas la transparence et la résolution, même si le grave est déjà d’un niveau très rarement rencontré et que l’image se construit avec une précision surprenante et d’une profondeur déjà très rarement entendue. Il y a du potentiel et on y reviendra avec le plus grand intérêt quand la salle dédiée sera finie !

Toujours à partir du 3Dlab avec une clé contenant mes références, on branche les Aelius. J’avais écouté chez moi l’intégré Phaethon sans être bouleversé et les Aelius chez pda0 mais avec Roon que décidément je n’ai pas encore entendu sans une réserve quelque part, et je constate que pas mal de forumeurs restent perplexes à son égard. Bref, je m’attendais à devoir encore attendre la salle dédiée pour profiter au mieux de toutes ces merveilleuses machines. Pourtant, on se rend compte très rapidement qu’il se passe quelque chose. Les voix, les timbres prennent une consistance, une franchise, une présence qui n’a rien à voir avec les Luxman. Le médium n’est pas creusé, il est propre, élégant, vivant, dynamique. L’image reste précise et profonde. On m’avait dit (!), que les Aelius ne descendaient pas bien dans l’extrême grave. Ce n’est pas mon avis. C’est une question de niveau relatif avec le médium, mais les timbres sur l’orgue ou les contrebasses sont tout-à-fait plausibles. Bref, voilà un ensemble déjà très convainquant, malgré l’acoustique de salle réputée mauvaise, facteur oublié très vite tellement ça s’exprime bien devant.

Il n’y a plus qu’à monter les bêtes à l’étage, ça va suer, mais après, il devrait y avoir de quoi se faire un sacré plaisir.