(04-09-2023, 11:23 AM)pda0 a écrit : Ca progresse bien ! Le creux à 300Hz est très relatif et je ne suis pas surpris qu'il ne soit pas perceptible à l'oreille.
De plus, rien ne dit que ce n'est pas un effet de la pièce (SBIR) contre lequel tu ne peux pas grand chose.
Tout dépend où tu effectues tes mesures en fait, si c'est au point d'écoute ça peut parfaitement être un SBIR.
Si c'est à 1m (ou un peu plus compte tenu de leur taille) droit dans l'axe de chaque enceinte, alors c'est un problème de filtre/interaction entre les différentes voies et ça mérite d'y travailler puisque tu as la main sur tous les paramètres.
Et puisque tu peux régler le niveau grave et médium/aigu indépendamment, tu peux peut-être monter un peu le grave (ou baisser le médium/aigu) pour ramener le 40Hz à hauteur du niveau autour de 800-1000Hz. Après aller chercher plus de niveau à 25Hz n'est pas forcément nécessaire. Je n'ai jamais ressenti le moindre manque de grave chez toi
Le micro est placé à 3m50, juste devant le fauteuil. Entre 100 et 200 hz, le grave est au bon niveau par rapport au médium. La bosse à 40 hz se signale sur certains messages. J'attends un fichier de Devialet pour pouvoir utiliser une voie bas-médium. J'attends également des composants de filtre pour le haut médium. Même si c'est écoutable sans traumatisme (pour moi), il y a encore des points d'amélioration discernables.
L’évaluation subjective d’un système sur la reproduction des voix peut générer selon les circonstances des désaccords plus ou moins marqués. Je préfère clarifier mon approche. Il y a d’énormes différences dans la prise de son selon les enregistrements par catégories classique, jazz, chanson, mais également à l’intérieur de chaque catégorie. On s’attache à certains enregistrements sympas ou spectaculaires mais il faut se poser la question de savoir si ceux ci représentent une référence pour évaluer un système hi-fi. De plus, on a tendance à choisir ses morceaux fétiches en fonction de ses goûts et de son système.
Donc question voix, je me fie presqu’uniquement à des enregistrements de musique classique, lieder ou opéra, et chœurs divers. Par exemple et déjà cités, les madrigaux de Monteverdi par le concerto Italiano avec Rinaldo Alessandrini, l’enregistrement de 1997 dans le salon de musique de la villa Médicis, Rheinmädchen par Raphael Pichon et Pygmalion, les albums d’Anna Netrebko, Sempre libera et Verismo, les disques de l’Arpeggiata de Christina Pluhar (Sa qui turo). On pourrait citer bien d’autres enregistrements mais si ceux-là passent bien, il faut arrêter de se torturer le mental. Côté jazz, c’est plutôt les vieux enregistrements pur jus qui seraient assez fiables, comme Ella Fitzgerald (Reach for tomorrow, Intimate Ella), Helen Merrill (Comes love), Beverly Kenneth (Stairway to the stars), par exemples. Côté chanson, Brassens, Brel, Gainsbourg ont dû bénéficier d’ingénieurs du son attentifs au résultat audible et disposant de matériel simple mais de qualité. Ensuite le développement des équipements de plus en plus sophistiqués avec les grandes tables de mixage et les boîtes d’effets spéciaux ont permis aux techniciens de s’amuser comme des fous au détriment du naturel sonore. De plus, les chanteuses et chanteurs vocalisant à quelques centimètres du micro font que leurs voix captées ainsi n’a pas grand chose à voir avec l’acoustique normale. D’où les manipulations de studio avec des réverbérations artificielles pour donner de l’espace autour de l’interprète et d’autres pour corriger le timbre lui-même pour limiter les harmoniques liés à la proximité du micro et ses colorations propres. C’est donc toute une cuisine qui devient plus évidente dans les systèmes les plus résolus avec parfois des voix mal focalisées et avec une réverbération artificielle qui les place dans l’espace dans une position qui semble incohérente avec les autres musiciens.
Bref, il est impossible d’avoir un résultat optimal pour toutes les voix et tous les enregistrements. Et la numérisation n’a pas aidé même si aujourd’hui les problèmes peuvent être considérés réglés au moins en musique classique.
Ajoutons que les grands éditeurs avaient tendance à standardiser et industrialiser la production depuis la prise de son avec une qualité finale que des compagnies plus modestes dépassaient largement car pour elles l’objectif de qualité restait vital.
La qualité, la cohérence, la présence des voix reproduites dans son système restent des valeurs fondamentales, mais un bon système ne corrigera pas automatiquement les bizarreries d’un bon nombre d’enregistrements. Je ne veux pas dire qu’il n’y a pas de plaisir à écouter des bricolages musicaux qui peuvent être très réussis, et il est normal que chaque amateur règle son système en fonction des musiques qu’il écoute le plus, mais il y a un moment où on se retrouve devant la quadrature du cercle.
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H.C. : http://forum-hifi.fr/thread-12124-post-2...#pid246840
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La rencontre : http://forum-hifi.fr/thread-12918.html
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