02-07-2022, 04:32 PM
Quand je disais « mourir moins bête »…
L’intérêt de Pascal64 pour le format DSD et les explications données par mftech ont boosté ma curiosité.
Jusqu’à présent, les très rares tests de mes quelques malheureuses pistes DSD ne m’avaient pas convaincu et je viens d’en comprendre la raison après avoir fait un enregistrement direct DSD64 (.dff): A l’intégration de ce fichier dans la bibliothèque (avec XLD), le réglage crée une conversion… PCM 24-88,2 (comme le signale mftech).
Comme pour les autres morceaux DSD, j’ai fais l’écoute convaincu d’entendre du DSD, avec un niveau plus bas, des graves plus (trop?) dégraissés, les voix légèrement plus intelligibles mais moins chaleureuses… Pour simplifier, une écoute un peu froide.
Pour mal faire, au fil des modifications de l’installation, le lien au dossier des fichiers haute résolution (autres que PCM-AIFF) n’était plus pris en compte par Audirvana, mais ces fichiers au format PCM restaient lisibles…catalogués DSD, je n’ai donc rien vu.
Je rassure Pascal64, le DSD sonne effectivement bien! Mea culpa.
Les premières et très rapides écoutes entre 24-88,2 vs 24-96 vs 24-192 vs DSD64 le confirment:
- Le fichier 24-88,2 est éliminé, il ne sonne pas mal mais il me semble manquer de présence, de vie et je dois mettre 3 clics sur le pré pour arriver au niveau sonore des autres fichiers.
- Les autres formats n’amènent pas de remarque particulière: tout est là, l’ampleur de la scène, l’aération, la présence, les micro-détails. Si ce n’est que j’ai beaucoup de mal à les différencier et, honnêtement, si je devais faire une écouté à l’aveugle, je ne pense pas pouvoir être ne serait-ce qu’honorable. Bref pas d’effet WAOUH! avec les plus hautes résolutions. Ces derniers néanmoins semblent apporter un petit supplément de détails et d’air, mais ça ne m’a pas paru flagrant. Le disque test (Leonard Cohen « Songs from a Room » Columbia CS 9767) n’est pas forcément le meilleur choix pour un test, mais présente un petit défaut intéressant: un très léger voilage, quasiment inaudible, qui n’est absolument pas amplifié ou mis en avant à l’enregistrement.
Conclusion:
A aujourd’hui, sous réserve du deuxième test en préparation, je rejoindrais les conseils précédents : une numérisation en 24-96 (par pistes, 1200Mo) ou DSD64 (par faces, 1500Mo), soit le double d’un CD. La petite nuance, toute en subtilité, des gros formats (ne me semble pas suffisante pour justifier le volume supplémentaire à gérer. A confirmer (et restent à tester les DSD128 et DSD256).
Une fausse bonne idée: J’ai été surpris dès le départ par un bruit de fond important, au casque, en stand-by.
Après vérification, cela ne provenait pas de la platine, ou de son moteur. J’ai donc mis ça sur le dos du Korg… mais l’idée de professionnels laissant passer un appareil avec un tel souffle me paraissant improbable, j’ai recherché une éventuelle pollution électrique. Le branchement sur une deuxième ligne dédiée a réduit de moitié le bruit, mais là en alternance sur chaque canal.
J’ai donc testé l’USB One en direct et bingo! Comme disent les anglo-saxon « Silent Dead », même volume à fond!
L’alimentation externe du 5v de l’USB était finalement une fausse bonne idée.
A suivre...
L’intérêt de Pascal64 pour le format DSD et les explications données par mftech ont boosté ma curiosité.
Jusqu’à présent, les très rares tests de mes quelques malheureuses pistes DSD ne m’avaient pas convaincu et je viens d’en comprendre la raison après avoir fait un enregistrement direct DSD64 (.dff): A l’intégration de ce fichier dans la bibliothèque (avec XLD), le réglage crée une conversion… PCM 24-88,2 (comme le signale mftech).
Comme pour les autres morceaux DSD, j’ai fais l’écoute convaincu d’entendre du DSD, avec un niveau plus bas, des graves plus (trop?) dégraissés, les voix légèrement plus intelligibles mais moins chaleureuses… Pour simplifier, une écoute un peu froide.
Pour mal faire, au fil des modifications de l’installation, le lien au dossier des fichiers haute résolution (autres que PCM-AIFF) n’était plus pris en compte par Audirvana, mais ces fichiers au format PCM restaient lisibles…catalogués DSD, je n’ai donc rien vu.
Je rassure Pascal64, le DSD sonne effectivement bien! Mea culpa.
Les premières et très rapides écoutes entre 24-88,2 vs 24-96 vs 24-192 vs DSD64 le confirment:
- Le fichier 24-88,2 est éliminé, il ne sonne pas mal mais il me semble manquer de présence, de vie et je dois mettre 3 clics sur le pré pour arriver au niveau sonore des autres fichiers.
- Les autres formats n’amènent pas de remarque particulière: tout est là, l’ampleur de la scène, l’aération, la présence, les micro-détails. Si ce n’est que j’ai beaucoup de mal à les différencier et, honnêtement, si je devais faire une écouté à l’aveugle, je ne pense pas pouvoir être ne serait-ce qu’honorable. Bref pas d’effet WAOUH! avec les plus hautes résolutions. Ces derniers néanmoins semblent apporter un petit supplément de détails et d’air, mais ça ne m’a pas paru flagrant. Le disque test (Leonard Cohen « Songs from a Room » Columbia CS 9767) n’est pas forcément le meilleur choix pour un test, mais présente un petit défaut intéressant: un très léger voilage, quasiment inaudible, qui n’est absolument pas amplifié ou mis en avant à l’enregistrement.
Conclusion:
A aujourd’hui, sous réserve du deuxième test en préparation, je rejoindrais les conseils précédents : une numérisation en 24-96 (par pistes, 1200Mo) ou DSD64 (par faces, 1500Mo), soit le double d’un CD. La petite nuance, toute en subtilité, des gros formats (ne me semble pas suffisante pour justifier le volume supplémentaire à gérer. A confirmer (et restent à tester les DSD128 et DSD256).
Une fausse bonne idée: J’ai été surpris dès le départ par un bruit de fond important, au casque, en stand-by.
Après vérification, cela ne provenait pas de la platine, ou de son moteur. J’ai donc mis ça sur le dos du Korg… mais l’idée de professionnels laissant passer un appareil avec un tel souffle me paraissant improbable, j’ai recherché une éventuelle pollution électrique. Le branchement sur une deuxième ligne dédiée a réduit de moitié le bruit, mais là en alternance sur chaque canal.
J’ai donc testé l’USB One en direct et bingo! Comme disent les anglo-saxon « Silent Dead », même volume à fond!
L’alimentation externe du 5v de l’USB était finalement une fausse bonne idée.
A suivre...