09-26-2021, 11:52 PM
Dans le domaine de la hifi comme dans bien d’autres, il est utile de se poser des questions pour progresser. Qu’est ce que je crois ? Qu’est ce que je sais ? Qu’est ce que je veux ?
Bien sûr les écoutes sont à la fois une finalité et des étapes clés pour valider les options. Néanmoins les écoutes peuvent être trompeuses. Une belle écoute peut être le résultat d’une mise en oeuvre habile de composants moyens et d’une longue série de facteurs liés au hasard des circonstances. Une mauvaise écoute de composants haut de gamme voire THDG (plus c’est haut, plus c’est pointu et plus on a de chances de se planter), est non seulement fréquente mais est la preuve qu’il y a beaucoup de choses que l’on ne sait pas faire et que l’on ne connait pas pour obtenir à tous coups la quintessence du matériel audio.
Ce que je veux, je le sais. C’est la présence troublante d’une chanteuse dans mon salon, ce sont des instruments qui dialoguent dans un espace cohérent. Ce sont des timbres réalistes. Ce sont les milles nuances qui font la subtilité et l’expressivité de la musique. Ce que vous voulez vous, probablement la même chose, mais peut-être pas. Ou additionné de condiments exotiques, un grave suramplifié, un aigu qui pétarade, ….
Ce que je sais, je l’ai appris à l’école, math-physique-chimie, par des dizaines de bouquins, par des centaines d’écoutes, des milliers d’expériences. Ce n’est pas pour cela qu’il ne reste pas plein d’interrogations, plein d’incertitudes sur plein de facteurs. Mais il faut quand même essayer de réduire les aléas, les risques d’échec. L’acoustique est une science. Même si les choses sont plus compliquées que les théories de base, il y a moyen, en fonction du résultat recherché, de sélectionner les HPs, déterminer leurs charges, connaitre leurs rayonnements, savoir comment la salle va jouer au moins pour le flux direct et les premières réflexions. Ce n’est pas suffisant. La nature et la qualité des membranes ont une importance majeure. Le traitement des vibrations parasites est tout aussi important. Quand je lis que la face arrière d’une « boite » d’enceinte rayonne autant que l’arrière d’un baffle plan, on compare deux trucs qui ne devraient pas exister. Si on veut savoir quelle technique peut donner la meilleure reproduction musicale, il faut que ce qu’on écoute soit déjà proche de la quintessence de ce que l’on peut obtenir avec une technique donnée. Et ça, c’est difficile, car on a déjà peu souvent l’occasion d’entendre des systèmes bien mis en oeuvre, pas forcément sur des morceaux musicaux que l’on connait bien, encore moins l’occasion de pouvoir les comparer côte à côte. Donc les expériences de chacun sont forcément limitées. Même un responsable des plus grands magasins de hifi voyant passer du matériel THDG à longueur d’année se pose des questions. Si vous arrivez lors d’un salon du son type ceux d’automne à Paris à vous faire une idée réelle de la qualité du matériel présenté, vous êtes très fort. C’est souvent le petit matériel qui sort son épingle du jeu. Plus facile à mettre en oeuvre.
Ce que je crois, parce que c’est de la théorie rationnelle et que je l’ai expérimenté, mais cela ne me dérange absolument pas que d’autres amateurs pensent différemment, c’est par exemple que ce n’est pas parce que des instruments de musique rayonnent en sphère qu’il faut qu’une enceinte rayonne dans tous les sens, que ce soit en phase ou non. Au concert, on écoute des instruments et leurs réverbérations. Dans l’enregistrement d’une oeuvre, s’il est bien fait, il y a les sons directs et les sons réfléchis dans la salle de concert ou d’enregistrement. Il suffit de comparer un disque avec une prise de son d’André Charlin, dès 1962 avec tête artificielle, à des disques DG de Karajan des 70’s. Il n’y a pas photo sur l’image. D’un autre coté, il y a des disques, notamment un que je possède, de piano, conçu spécialement pour donner l’impression que vous avez le piano dans votre salon, mais pas à une dizaine de mètres dans une salle de concert. Inutile de dire qu’à moins d’avoir un salon de 200 mètres carrés, et d’écouter le système à 10 mètres, cela n’a rien à voir avec une écoute de concert. Passe encore pour une guitare acoustique ou un violon, mais pas pour un orgue ou un orchestre. On a besoin de l’ambiance du lieu et pas celui de notre salon. Je crois aussi que les deux voies de la stéréo sont capables sans aucune réverbération dans le local d’écoute, comme en chambre sourde, de donner une image parfaitement crédible, avec une focalisation précise des instruments dans tout le champ entre les enceintes et en profondeur sans limite et parfois en hauteur, bien que pour la hauteur, je ne suis pas sûr qu’il y ait pas un facteur psychologique. Seulement pour obtenir ça, il faut un système très défini qui permet de bien percevoir tous les détails de réverbération du lieu d’enregistrement, et le plus en phase possible. L’audition « binaurale » va reconstituer le champ acoustique. Sinon, c’est mal parti pour la « vraie » image, et on cherche une répartition du son dans le local pour une « pseudo-image », qui peut être agréable, mais c’est autre chose que de la « haute fidélité ». Alors on a besoin du message « parfait » au point d’écoute, à la rigueur pour deux ou trois personnes, mais 50 cm à coté, on s’en fout. Je ne vois pas l’intérêt d’avoir des HPs qui rayonnent sur 120°. 40°, ça suffit.
Bon, ça va fâcher ceux qui pensent le contraire, sinon, le monde de la hifi ne serait pas ce qu’il est.
Ensuite, on pourrait parler des réactions de la structure des baffles plans et des panneaux sur les transitoires de la reproduction d’un piano de concert par exemple. Quelques expériences évoquées avec Paul seraient intéressantes.
Bien sûr les écoutes sont à la fois une finalité et des étapes clés pour valider les options. Néanmoins les écoutes peuvent être trompeuses. Une belle écoute peut être le résultat d’une mise en oeuvre habile de composants moyens et d’une longue série de facteurs liés au hasard des circonstances. Une mauvaise écoute de composants haut de gamme voire THDG (plus c’est haut, plus c’est pointu et plus on a de chances de se planter), est non seulement fréquente mais est la preuve qu’il y a beaucoup de choses que l’on ne sait pas faire et que l’on ne connait pas pour obtenir à tous coups la quintessence du matériel audio.
Ce que je veux, je le sais. C’est la présence troublante d’une chanteuse dans mon salon, ce sont des instruments qui dialoguent dans un espace cohérent. Ce sont des timbres réalistes. Ce sont les milles nuances qui font la subtilité et l’expressivité de la musique. Ce que vous voulez vous, probablement la même chose, mais peut-être pas. Ou additionné de condiments exotiques, un grave suramplifié, un aigu qui pétarade, ….
Ce que je sais, je l’ai appris à l’école, math-physique-chimie, par des dizaines de bouquins, par des centaines d’écoutes, des milliers d’expériences. Ce n’est pas pour cela qu’il ne reste pas plein d’interrogations, plein d’incertitudes sur plein de facteurs. Mais il faut quand même essayer de réduire les aléas, les risques d’échec. L’acoustique est une science. Même si les choses sont plus compliquées que les théories de base, il y a moyen, en fonction du résultat recherché, de sélectionner les HPs, déterminer leurs charges, connaitre leurs rayonnements, savoir comment la salle va jouer au moins pour le flux direct et les premières réflexions. Ce n’est pas suffisant. La nature et la qualité des membranes ont une importance majeure. Le traitement des vibrations parasites est tout aussi important. Quand je lis que la face arrière d’une « boite » d’enceinte rayonne autant que l’arrière d’un baffle plan, on compare deux trucs qui ne devraient pas exister. Si on veut savoir quelle technique peut donner la meilleure reproduction musicale, il faut que ce qu’on écoute soit déjà proche de la quintessence de ce que l’on peut obtenir avec une technique donnée. Et ça, c’est difficile, car on a déjà peu souvent l’occasion d’entendre des systèmes bien mis en oeuvre, pas forcément sur des morceaux musicaux que l’on connait bien, encore moins l’occasion de pouvoir les comparer côte à côte. Donc les expériences de chacun sont forcément limitées. Même un responsable des plus grands magasins de hifi voyant passer du matériel THDG à longueur d’année se pose des questions. Si vous arrivez lors d’un salon du son type ceux d’automne à Paris à vous faire une idée réelle de la qualité du matériel présenté, vous êtes très fort. C’est souvent le petit matériel qui sort son épingle du jeu. Plus facile à mettre en oeuvre.
Ce que je crois, parce que c’est de la théorie rationnelle et que je l’ai expérimenté, mais cela ne me dérange absolument pas que d’autres amateurs pensent différemment, c’est par exemple que ce n’est pas parce que des instruments de musique rayonnent en sphère qu’il faut qu’une enceinte rayonne dans tous les sens, que ce soit en phase ou non. Au concert, on écoute des instruments et leurs réverbérations. Dans l’enregistrement d’une oeuvre, s’il est bien fait, il y a les sons directs et les sons réfléchis dans la salle de concert ou d’enregistrement. Il suffit de comparer un disque avec une prise de son d’André Charlin, dès 1962 avec tête artificielle, à des disques DG de Karajan des 70’s. Il n’y a pas photo sur l’image. D’un autre coté, il y a des disques, notamment un que je possède, de piano, conçu spécialement pour donner l’impression que vous avez le piano dans votre salon, mais pas à une dizaine de mètres dans une salle de concert. Inutile de dire qu’à moins d’avoir un salon de 200 mètres carrés, et d’écouter le système à 10 mètres, cela n’a rien à voir avec une écoute de concert. Passe encore pour une guitare acoustique ou un violon, mais pas pour un orgue ou un orchestre. On a besoin de l’ambiance du lieu et pas celui de notre salon. Je crois aussi que les deux voies de la stéréo sont capables sans aucune réverbération dans le local d’écoute, comme en chambre sourde, de donner une image parfaitement crédible, avec une focalisation précise des instruments dans tout le champ entre les enceintes et en profondeur sans limite et parfois en hauteur, bien que pour la hauteur, je ne suis pas sûr qu’il y ait pas un facteur psychologique. Seulement pour obtenir ça, il faut un système très défini qui permet de bien percevoir tous les détails de réverbération du lieu d’enregistrement, et le plus en phase possible. L’audition « binaurale » va reconstituer le champ acoustique. Sinon, c’est mal parti pour la « vraie » image, et on cherche une répartition du son dans le local pour une « pseudo-image », qui peut être agréable, mais c’est autre chose que de la « haute fidélité ». Alors on a besoin du message « parfait » au point d’écoute, à la rigueur pour deux ou trois personnes, mais 50 cm à coté, on s’en fout. Je ne vois pas l’intérêt d’avoir des HPs qui rayonnent sur 120°. 40°, ça suffit.
Bon, ça va fâcher ceux qui pensent le contraire, sinon, le monde de la hifi ne serait pas ce qu’il est.
Ensuite, on pourrait parler des réactions de la structure des baffles plans et des panneaux sur les transitoires de la reproduction d’un piano de concert par exemple. Quelques expériences évoquées avec Paul seraient intéressantes.
1max : http://forum-hifi.fr/thread-1383.html
J24 : http://forum-hifi.fr/thread-182.html
H.C. : http://forum-hifi.fr/thread-12124-post-2...#pid246840
J25 : http://forum-hifi.fr/thread-183.html
J26 : http://forum-hifi.fr/thread-1131-post-19...#pid193456
La rencontre : http://forum-hifi.fr/thread-12918.html
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