Reprenons le débat, histoire de clarifier.
Dans les concepts qui mènent à l’écoute musicale domestique, il est préférable de faire au départ la liste des contraintes :
Les enregistrements musicaux en stéréo contiennent sur deux voies tous les sons directs et réfléchis du lieu d’enregistrement, si on parle d’un enregistrement « naturel », idéalement par un couple de micro. Mais la question est identique quand la production bricole une réverbération artificielle pour faire joli, quel que soit le style musical.
L’image sonore que l’on tient tant à reproduire se crée chez nous par la meilleure reproduction possible des petits signaux qui correspondent à cette réverbération, et qui ne seront bien reproduit que si le système est très résolu.
Pour bien entendre ces petits signaux, il faut qu’ils ne soient pas « masqués » par d’autres signaux, soit par des « bosses » dans la courbe de réponse, soit par des déphasages, soit par distorsion de l’onde par la déformation du saladier du HP, des membranes, de la caisse d’enceinte ou du panneau, soit par des réflexions excessives du son dans la pièce, soit par l’onde arrière qui normalement n’est pas prévue au programme. Ne parlons pas des distorsions venant de l’électronique.
Il faut donc trouver des réponses satisfaisantes pour résoudre chaque point qui cause des perturbations dans la reproduction musicale prise au point d’écoute. Les trucs classiques sont de donner les plus grandes inerties et stabilité aux haut-parleurs et aux caisses, prendre des filtres sans rotation de phase, avoir une pièce relativement peu réfléchissante, supprimer ou limiter l’onde arrière, qui, comme les réflexions excessives, créent un « fond sonore » indéfini qui limite la compréhension du signal de référence dans ses plus fins détails.
Alors il est certain que dans le haut du spectre, l’onde arrière des dipôles est répartie et diffractée suffisamment pour ne pas trop gêner la perception de l’onde avant, d’autant plus que la directivité de l’onde avant augmente avec la fréquence, et ceci est à contrebalancer par la « liberté » donnée au HP par son travail en baffle plan qui lui évite les retours d’ondes dans un caisson. Ceci dit, un concept comme l’enceinte Nautilus de B&W et les Vivid Audio Giya, répond à la fois à l’absence de diffusion de l’onde arrière et à l’absence de retour d’onde interne vers la membrane.
J’ai longtemps utilisé les médiums en baffle plan comme vous pouvez le voir sur ces photos des J21, où non seulement le haut médium est quasiment en champ libre, mais avec un panneau renvoyant l’onde vers le haut et un tube béton-sable collé à l’aimant pour stabiliser le « moteur », et où le bas médium est dans un caisson ouvert à l’arrière, mais rempli d’amortissant pour limiter l’onde arrière. Et ça marche toujours, mais le grave est en bass-reflex avec les évents coté angle de la pièce. Je préfère quand même les J24 et J25 où le traitement de l’onde arrière est plus évolué, cumulant box sans retour d’onde et caisson ouvert et amorti. On peut avoir les avantages du baffle plan sans les inconvénients.
[/URL[url=<br /><br /><font color="#0e0e0e"><font face="Tahoma"><a href="https://imageshack.com/i/f0evIRh7j">
[/url]
Dans le grave, l’influence de la pièce ne permet plus de dire que l’onde arrière devient négligeable, car nous ne sommes pas dans une chambre anéchoïde avec des ondes sphériques dont l’énergie faiblit de 6db à chaque doublement de la distance. L’onde arrière est contenue et renvoyée par le mur, le plancher, mais aussi pour les fréquences les plus basses par l’autre mur en coin et le plafond, sans compter du fait de l’absence de directivité que les molécules d’air vont de la plus haute pression vers la plus basse en contournant carrément le bord du baffle. On se retrouve avec un système d’une très faible efficacité dans l’extrême grave, compensée par l’usage de grand hauts-parleurs auxquels on lâche la bride pour qu’ils fassent des excursions importantes en compensation de la perte de rendement. Même si le ripole améliore les conditions de travail des hP en créant un début de charge acoustique et en éloignant l’évent avant de l’évent arrière, on reste dans le même contexte acoustique.
Tout cela ne veut pas dire qu’avec un peu d’habileté et de persévérance, on ne puisse obtenir un résultat musical avec beaucoup de technologies, et Paul en apporte la preuve pour ses plans avec ripoles, mais des grands pavillons ou des bass-reflex bien réglés seront plus à l’aise pour reproduire avec précision et dynamique un piano de concert, un orgue, une contrebasse, des grandes percussions, etc…
Toujours est-il que le voyage chez le bathroom singer vaut le coup, et pas seulement pour ses ripoles. Il est intéressant de se faire une idée des approches originales.
Dans les concepts qui mènent à l’écoute musicale domestique, il est préférable de faire au départ la liste des contraintes :
Les enregistrements musicaux en stéréo contiennent sur deux voies tous les sons directs et réfléchis du lieu d’enregistrement, si on parle d’un enregistrement « naturel », idéalement par un couple de micro. Mais la question est identique quand la production bricole une réverbération artificielle pour faire joli, quel que soit le style musical.
L’image sonore que l’on tient tant à reproduire se crée chez nous par la meilleure reproduction possible des petits signaux qui correspondent à cette réverbération, et qui ne seront bien reproduit que si le système est très résolu.
Pour bien entendre ces petits signaux, il faut qu’ils ne soient pas « masqués » par d’autres signaux, soit par des « bosses » dans la courbe de réponse, soit par des déphasages, soit par distorsion de l’onde par la déformation du saladier du HP, des membranes, de la caisse d’enceinte ou du panneau, soit par des réflexions excessives du son dans la pièce, soit par l’onde arrière qui normalement n’est pas prévue au programme. Ne parlons pas des distorsions venant de l’électronique.
Il faut donc trouver des réponses satisfaisantes pour résoudre chaque point qui cause des perturbations dans la reproduction musicale prise au point d’écoute. Les trucs classiques sont de donner les plus grandes inerties et stabilité aux haut-parleurs et aux caisses, prendre des filtres sans rotation de phase, avoir une pièce relativement peu réfléchissante, supprimer ou limiter l’onde arrière, qui, comme les réflexions excessives, créent un « fond sonore » indéfini qui limite la compréhension du signal de référence dans ses plus fins détails.
Alors il est certain que dans le haut du spectre, l’onde arrière des dipôles est répartie et diffractée suffisamment pour ne pas trop gêner la perception de l’onde avant, d’autant plus que la directivité de l’onde avant augmente avec la fréquence, et ceci est à contrebalancer par la « liberté » donnée au HP par son travail en baffle plan qui lui évite les retours d’ondes dans un caisson. Ceci dit, un concept comme l’enceinte Nautilus de B&W et les Vivid Audio Giya, répond à la fois à l’absence de diffusion de l’onde arrière et à l’absence de retour d’onde interne vers la membrane.
J’ai longtemps utilisé les médiums en baffle plan comme vous pouvez le voir sur ces photos des J21, où non seulement le haut médium est quasiment en champ libre, mais avec un panneau renvoyant l’onde vers le haut et un tube béton-sable collé à l’aimant pour stabiliser le « moteur », et où le bas médium est dans un caisson ouvert à l’arrière, mais rempli d’amortissant pour limiter l’onde arrière. Et ça marche toujours, mais le grave est en bass-reflex avec les évents coté angle de la pièce. Je préfère quand même les J24 et J25 où le traitement de l’onde arrière est plus évolué, cumulant box sans retour d’onde et caisson ouvert et amorti. On peut avoir les avantages du baffle plan sans les inconvénients.
[/URL[url=<br /><br /><font color="#0e0e0e"><font face="Tahoma"><a href="https://imageshack.com/i/f0evIRh7j">
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Dans le grave, l’influence de la pièce ne permet plus de dire que l’onde arrière devient négligeable, car nous ne sommes pas dans une chambre anéchoïde avec des ondes sphériques dont l’énergie faiblit de 6db à chaque doublement de la distance. L’onde arrière est contenue et renvoyée par le mur, le plancher, mais aussi pour les fréquences les plus basses par l’autre mur en coin et le plafond, sans compter du fait de l’absence de directivité que les molécules d’air vont de la plus haute pression vers la plus basse en contournant carrément le bord du baffle. On se retrouve avec un système d’une très faible efficacité dans l’extrême grave, compensée par l’usage de grand hauts-parleurs auxquels on lâche la bride pour qu’ils fassent des excursions importantes en compensation de la perte de rendement. Même si le ripole améliore les conditions de travail des hP en créant un début de charge acoustique et en éloignant l’évent avant de l’évent arrière, on reste dans le même contexte acoustique.
Tout cela ne veut pas dire qu’avec un peu d’habileté et de persévérance, on ne puisse obtenir un résultat musical avec beaucoup de technologies, et Paul en apporte la preuve pour ses plans avec ripoles, mais des grands pavillons ou des bass-reflex bien réglés seront plus à l’aise pour reproduire avec précision et dynamique un piano de concert, un orgue, une contrebasse, des grandes percussions, etc…
Toujours est-il que le voyage chez le bathroom singer vaut le coup, et pas seulement pour ses ripoles. Il est intéressant de se faire une idée des approches originales.
1max : http://forum-hifi.fr/thread-1383.html
J24 : http://forum-hifi.fr/thread-182.html
H.C. : http://forum-hifi.fr/thread-12124-post-2...#pid246840
J25 : http://forum-hifi.fr/thread-183.html
J26 : http://forum-hifi.fr/thread-1131-post-19...#pid193456
La rencontre : http://forum-hifi.fr/thread-12918.html
J24 : http://forum-hifi.fr/thread-182.html
H.C. : http://forum-hifi.fr/thread-12124-post-2...#pid246840
J25 : http://forum-hifi.fr/thread-183.html
J26 : http://forum-hifi.fr/thread-1131-post-19...#pid193456
La rencontre : http://forum-hifi.fr/thread-12918.html