09-18-2020, 10:44 AM
(09-18-2020, 09:43 AM)audyart a écrit :(09-18-2020, 08:02 AM)pda0 a écrit : Par contre, je le répète clairement, la meilleure correction numérique, c’est pas de correction numérique !
Dans un monde parfait, oui.
Indépendamment des problèmes acoustiques, modes, placement / adaptation à la pièce etc,
voila ce qui se passe avec un enceinte trois voies "parfaite" si ce n'est que
filtrée au quatrième ordre, iir actif ou passif ( une Giya idem sauf quatre voies)
signal restitué par les hp:
......................
RePhase.... rephase, cad corrige la distorsion de phase inhérente par conception à 90% des enceintes
Tu as techniquement raison et ce n’est pas moi qui vais dire qu’il ne faut pas faire de correction numérique avec RePhase ou autre.
Mais il est indéniable qu’on perd un peu de « fluidité » lorsqu’on corrige. La fluidité ne veut rien dire en fait, mais je ne sais pas bien exprimer ce qu’on ressent réellement.
Cela étant, je l’utilise et je pense que beaucoup devraient le faire car les inconvénients sont bien moindres que les avantages. Le seul cas où je pense qu’on peut s’en passer c’est lorsqu’on a un bon traitement passif et/ou une très bonne et grande pièce (ce qui n’est pas si courant).
Je ne suis d’ailleurs pas d’accord avec ceux qui disent que la convolution tue la musique car ce n’est pas du tout le cas. C’est juste un signe de correction inadaptée et c’est assez facile à faire (inadaptée) avec RePhase ou même parfois avec Dirac ou Trinnov si on n’y apporte pas suffisamment d’attention.
Et ce qui m’étonne quand même c’est que l’on entend souvent des critiques sur la correction numérique mais personne ne parle de l’impact colossal de la pièce alors que c’est hyper fréquent et beaucoup plus audible et gênant que la correction numérique...
Pour ce qui concerne l’alignement temporel des enceintes, c’est effectivement un problème réel qui touche quasiment 100% des enceintes du marché quel que soit leur prix. Mais je suis plus réservé sur le rapport bénéfices/inconvénients que par rapport aux modes de la pièce. Ça n’est pas facile de bien corriger, ça implique de mettre une atténuation significative du signal si on veut éviter le clipping numérique (et il vaut mieux l’éviter !) et je trouve que c’est là qu’on perd le plus en « naturel ». On gagne nettement en précision de l’image, impact et profondeur, mais c’est aussi source de légères « duretés » dont il n’est pas facile de se débarrasser.
En tous cas, ça demande un soin très particulier à toute la chaine numérique si on veut que le bénéfice soit supérieur aux inconvénients. Il est possible/probable que cette correction pardonne moins à tous les autres défauts latents du système, en mettant en évidence des choses qui autrement sont masquées, mais au final c’est ce qu’on entend/ressent qui compte et le compromis à faire est une chose très personnelle.
En résumé, je pense que tout audiophile « sérieux » devrait au moins faire un bilan acoustique de son système avant de s’aventurer dans la changite. Ça lui ouvrirait les yeux (à defaut des oreilles) sur des pistes d’amélioration considérables à moindre coût et ça lui ferait sûrement faire des économies en réduisant la changite.