Harbeth P3esr

[Crispy]

On ne peut pas dire que la P3esr soit une enceinte difficile à driver surtout qu'il faut tenir compte de ses limites intrinsèques (84db, 50w), mais il faut aussi tenir compte du diamètre de son hp de grave (11cm...), normalement, un ampli avec une alim convenable devrait pouvoir s'en sortir sans cracher ses tripes à la moindre sollicitation . Encore une fois, il faut les écouter sans tenir compte des chiffres, Alan Shaw ayant à priori beaucoup travaillé sur la notion de puissance perçue. Pour les avoir écoutées avec 2 amplis aux antipodes l'un de l'autre (Micromega Myamp et Audiomat Opéra ref 12), je peux affirmer qu'elles agissent plus comme un révélateur de l'électronique qui leur est associée que comme un filtre (comme ça arrive trop souvent y compris avec des références beaucoup plus couteuses) et que dans ma pièce d'écoute de 15 m2 elle sont tout à fait capable de jouer fort (trop). Je suis peut-être un peu partisan mais le seul risque que l'on prend avec ces enceintes c'est celui de tomber sous leur charme... Avant de les acheter, j'ai écouté pas mal de modèles différents et beaucoup plus "tendance" (Sonus Faber, Franco Serblin, Atohm, Martin Logan etc...) et si certaines sonnaient joli ou efficace, aucune ne faisait de la musique comme les P3 et quand on connait le cahier des charges qui a présidé à leur conception, finalement, cela n'a rien d'étonnant...
Le Heed Elixir doit pouvoir tenir dans un sac à dos, ce qui doit de facto faciliter son transport pour effectuer des écoutes qui seront à priori concluantes, les mésalliances avec ce type d'enceinte devant être assez rare...