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Un petit peu de musique classique ...
(04-28-2021, 09:50 PM)Olive a écrit :
(04-28-2021, 06:40 PM)pierre1964 a écrit : Il faut que j'arrête, je suis trop bavard...

Bah non, c'est cool.
Je ne connais blomstedt que dans son integrale beethoven, il faut que j'essaie bruckner. Et il faut que j'écoute Asahina !!!
En plus Osaka... si j'avais su  en passant dans cette ville dingue,  j'aurais pris une place de concert Big Grin

Bonjour Olive,

Herbert Blomstedt, c'est 2 intégrales des symphonies de Beethoven. La première à Dresde dans les années 1975/79 et la seconde toute récente en live avec le Gewandhaus de Leipzig. Les deux très recommandables. Dresde est d'un grand classicisme, très homogène, la seconde, super bien captée est plus cursive, plus rapide, je la préfère encore. Il en a aussi fait certaines à San Francisco dans les années 80 quand il était directeur musical de l'orchestre de San Francisco, au moins la 1 et la 3, plutôt très bien également.
Quant à Asahina, il est bien mort et enterré depuis 2001 ! Il sévissait effectivement principalement avec l'orchestre d'Osaka.
Bonnes écoutes.
Pierre
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Oui j'ai la deuxième intégrale je l'avais trouvée bien.
Quant à Asahina, effectivement... je vais me contenter des enregistrements Big Grin
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(04-28-2021, 10:08 PM)snowman a écrit : Dans la collection "the originals" La DG a réédité les 8 & 9 de Jochum, cette 8ème (1948)considèrée à juste titre comme un fleuron de l'interprétation, la 9ème (1955) en mono  avec le br est très instructive de l'évolution de la conception du chef
J'aime énormément l'intégrale de Dresde homogène, s'écoute d'un bloc. Jochum est aussi l'interpréte de la légendaire référence de la 5ème symphonie enregistrée en 1964 à l'abbaye d'Ottobeuren.
Jochum, un grand témoin de la musique de Bruckner, le plus attachant finalement. Je ne lui connais pas de successeur aussi fervent, Celi, Giulini mais dans des styles différents.

Bonjour Snowman,

Pour ce qui est de Jochum Dresde, je ne trouve pas tout du même niveau.
Il y a quand même une très très grande réussite, de mon point de vue, c'est la 2è, vraiment fabuleuse ; l'orchestre campé sur des cordes basses impériales, un choix de tempo idéal, j'adore.
La 9 è est aussi très très bonne. Le reste est de haut niveau mais moins abouti que l'intégrale DGG et que les enregistrements isolés avec le BR en mono  (les 5 et 4 par exemple, ne sont pas aussi réussies).
La 5 à Ottobeuren en 1964 est une grande version de cette symphonie. Connais tu cette même 5è toujours par E. Jochum en 1986 à Amsterdam en live ? Ce disque édité chez Tahra est une merveille, c'était un de ses dernier concerts (ou son dernier) au Concertgebouw. A écouter d'urgence..
Bonne écoutes.
Pierre
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En parcourant ma discothèque, à la lettre "B", j'en ai extrait une intégrale vinyles des symphonies de ce cher Bruckner par l'orchestre de radio Cologne dirigé par une grosse pointure : Gunther Wand.
Le chef choisit la version dite de Vienne pour la première symphonie de années 1890 , la première version dite de Linz étant des années 1860. Une 5ème extraordinaire avec une coda enflammée, la 6ème, les 8ème (édition Haas) et 9ème des moments inoubliables. A mon avis, une des intégrales "historique" à posséder précieusement avec celle du sublime Jochum pour la dgg.
Wand cultive la dissonance dans cette musique pas toujours facile d'accès pour le mélomane débutant. Deux chefs Jochum & Wand incontournables dans leur intégrales des symphonies de Bruckner devenues historiques.
Ancienne également, l'intégrale Haitink pour Philips à considérer, Barenboim à Chicago qui reprend les meilleures éditions pour chaque symphonies, il inclut aussi la zéro. Les 2,5 & 7 sont du meilleur cru.
Des anciens, d'une autre époque.
Certains sont attachés aux différentes versions et éditions de l'œuvre du compositeur, c'est évidemment tout un débat intéressant.
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L'itégrale G. Wand avec l'orchestre de la radio de Cologne est super, tout à fait d'accord. Malheureusement, je ne l'ai pas en disque vinyle.... C'est à l'époque de la parution de la 2è de cette intégrale que j'ai commencé à m'intéresser à Bruckner : je suis toujours fasciné par l'interprétation du dernier mouvement de cette symphonie par ces acteurs.
Je n'aime pas du tout mais alors pas du tout Barenboim Chicago... Tu ne trouves pas ça lourd et empâté ? Ses deux autres intégrales sont guère plus intéressantes, pour moi. Celle avec Les Berliner Philharmoniker me semble la moins ratée. Quand à la dernière, avec la Staadskapelle de Berlin, en live, c'est un quasi naufrage. Je crois que Barenboim a été plébiscité dans cette musique dans les années 70 car l'offre en matière de symphonies de Bruckner, en France était pauvre !
Haitink, c'est tout autre chose, un homme qui s'efface totalement face à la musique, d'une grande humilité (trop ?). Sa carrière a été reconnue sur le tard chez nous, dans les années 60/70, il était si peu médiatique dans notre pays que personne ou presque ne le connaissais.
Ses Bruckner sont souvent superbes, que ce soit ceux de sa 1ère intégrale ou des versions isolées qu'il a gravées par la suite, et il en a fait un paquet ! Tout ce que je connais est au minimum très bon, parfois sommital : 8è à Dresde pour la réouverture du Semperoper, 6è BR, 5è BR, 9è LSO.... j'en oublie sans doute...
Musicalement.
Pierre
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Haitink, très apprécié, il a prit sa retraite avec l'interprétation d'une 9ème symphonie de Mahler à Berlin que j'écouterai.
Il a gravé une 3ème de Bruckner avec L'orchestre de Vienne en choisissant la seconde version de 1877, impressionnant. 
La 8ème avec le même orchestre en 94 ou 95 comporte un Adagio d'une présence remarquable.
Pour la suite, j'ai décroché.
L'intégrale de Daniel Barenboim est surtout d'un grand intérêt pour le choix des versions et éditions
dans le contexte de l'époque (70-80).
Pour ma part, l' orchestre de Chicago n'est pas Vienne ou Berlin pour interprèter Bruckner.
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Concernant Chicago, je ne peux qu'être d'accord avec toi. Ceci dit, je me souviens d'une 9è à Paris avec Solti qui tenait bien la route.
Pour ce qui est des versions originales, Inbal avait tout enregistré avec Francfort. c'est assez intéressant, il y avait du matériel qu'on ne connaissait pas : un autre Scherzo dans la 4, les citations "Wagner" dans la 3, l'adagio de la 8 très différent aussi. Mais sa vision de Bruckner n'était pas très habitée à l'époque.
Il a depuis refait quelques symphonies au Japon et c'est d'un tout autre niveau, chez Exton, je crois.
Musicalement.
Pierre
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Coincidence, j'étais salle Pleyel pour ce concert Solti avec L'orchestre de Chicago, au programme 9ème de Chostakovitch et 9ème de Bruckner, un bon concert en effet.
Inbal est surtout une sorte de technicien des sons dans Bruckner, trop sec, trop froid, j'ai son intégrale teldec,
instructive pour la découverte des versions primitives.
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C'est bien ce concert-là.... Je découvrais Shosta. Je venais d'acheter la symphonie No.12 par Haitink et j'avais été subjugué : je ne connaissais que celle-là, à l'époque.
Je m'étais même fait dédicacé un disque par Solti ce soir là.
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Pour rester dans le monde passionnant de Bruckner, j'apprécie énormément le travail de George Tintner chez naxos. Il n'a pas pu profiter de grands orchestres,mais ses interprétations sont remarquables à la recherche d'authenticité dans le choix des versions et des éditions.
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