Ze battle D200 / D400
J'ai reçu aujourd'hui mon deuxième D200 "first hand from England". Etat impeccable. Mise à jour en firmware 10.1.0, configuration en companion, et roule ma poule, voici un D400.
Pour le cable secteur, après avoir longuement hésité, j'ai préféré celui de la crêpière finalement. Je craignais que celui de l'appareil à raclette ne donne un son trop gras et entêtant, trop dur à digérer.
En attendant que le post sur les cables secteurs pour Devialet atteigne les 150 pages et peut-être y voir plus clair.
Pour relier le master et le companion, j'ai aussi longuement réfléchi avant de sélectionner un cable à embouts plastiques jaunes "Darty".
Et le seul que j'avais en attendant le Canare Audiophonics en cours de transit.
Voici mes premières impressions après trois heures d'écoute de Bill Evans, Dire Straits, Le Concert d'Astrée, Keith Jarrett, Rodrigo & Gabriela, Daft Punk/Tron, Pura Fé, AC/DC, Diana Krall, Horowitz, Radiohead, Kenji Kawai, Hadouk Trio, Fleetwood Mac... Que des morceaux que je connais très bien, et avais écoutés très récemment sur le D200. Le tout via Roon / convolution © Thierry69 / Ethernet / mes Atohm Eurus 1.0 à 91 dB/m/2.8V de rendement.
Ce qui m'a frappé dès la première seconde, c'est une sensation de maîtrise, d'assise. Je suis assez interpellé. Pas facile à décrire ! La scène se déploie de manière plus évidente. Elle est un peu plus claire, "solide" sans être plus grande ni même plus précise.
Petit à petit, je me rends compte que de nouveaux détails apparaissent dans des morceaux complexes. Il est plus facile d'isoler un instrument, une voix, de les suivre "malgré" l'orchestre ou le maelstrom de sons empilés (Paranoid Android, BO Tron...).
Je monte le volume, ça se confirme. Aucune compression de dynamique d'aucune sorte. Le sentiment d'une réserve de puissance illimitée, d'une main de fer, "linéaire", analytique et implacable. Je pousse encore mais là c'est la pièce qui sature...
Côté justesse des timbres : kif kif avec le D200, mais là c'est surtout la correction enceintes/pièce par convolution qui m'avait apporté un gros plus.
Batterie / percussions / grosses caisses / tambours : yessssss. Ca claque encore plus fort qu'avec le D200 seul, le 18cm Atohm encaisse et suit sans broncher. On perçoit toutes les subtilités du kick. AC/DC - Ghost in the Shell BO - Mick Fleetwood. The big foot.
One last thing : les extinctions sont plus précises, plus "longues".
Pour conclure : une écoute pleine de tonus, de maîtrise, comme si mon système sortait de 3 mois de fitness (option renforcement des muscles profonds, pas gonflette tape-à-l'oeil).
Je vous laisse je viens de me faire cueillir (façon mâchoire qui se décroche) par des subtilités encore jamais entendues dans les percussions au milieu de ce morceau de Dead can Dance...