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La correction active pourquoi ça fait peur?
#41
Perso je ne suis pas adepte du "pinaillage" avec courbes à l'appui comme sur le fil cité ci dessus . C'est bien compliqué..trop compliqué et surtout trop théorique . A rechercher l'excellence on oublie l'essentiel : l'émotion .Pour preuve un rendu très différent à l'écoute entre mes 2 lecteurs CD (différence aux mesures ?). L'un donne une restitution très linéaire ,équilibrée mais "hifiste" sans vie , l'autre un son dense et palpable chargé d'émotion (bien que 2 fois moins cher et plus ancien) . Alors vouloir appliquer une correction active à quelque chose qui est déja tellement enthousiasmant me parait inopportun ( sans compter les aspects de mise en oeuvre du matériel à rajouter).
Il ne faut pas oublier non plus que les disques sont tellement différents que l'on risque d'avoir un résultat optimum ( à l'oreille) pour l'un et moins bien pour d'autres . Sur le fil on cite un CD de référence de Léo Ferré .. mais un vieil enregistrement avec tous les défauts du matériel de l'époque et les choix techniques de l'ingénieur du son de l'époque n'est peut être pas un bon point de repère ..En faut il un ?
CD Sony XA20ES - Isoda hybride  ha08psr - Denon PMA 1500 AE 
Confluence Cantilene  + câble  hp Espace Ha Phan Kim  . VCE LINK cuivre
Multi. Wireworld Matrix 2 & Pangea AC 14  .
 c.s ampli diy  Prysmian Bals 73  v2 & IEC Martin Kaiser 794 v2
CD Sony XA30es + casque AKG Q701 Quincy Jones


 








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#42
hello
c'est ce que je disais ce genre d article complique inutilement les choses a grand renfort de courbes incomprenssibles qui quand on gratte un peut on ce rend vite compte que pas grand monde c'est les interpréter ca renforce l'impression qu'il faut être bac +12 (j'ai un certain penchant a l'exagération c'est vrai)
pour s'en sortir c'est faux
et c'est simple a mettre en oeuvre

la correction ca doit être bon avec tout les enregistrement après si un enregistrement est mauvais correction ou pas c'est mauvais
raphael
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#43
Il s'agit d'un studio professionnel et non d'une installation domestique comme les nôtres. Une partie des réalisations d'Igor ici:
http://www.discogs.com/fr/artist/867803-Igor-Kirkwood


J'avais suivi silencieusement ce fil depuis son démarrage. La question posée par Raphaël me semble pertinente.

Alors voici un long post qui essaie de rassembler les quelques connaissances et expériences acquises sur ce sujet.


1/
Contrairement à ce qui a été assené dans ce fil, il existe des soucis acoustiques qu'aucune correction active ne pourra résoudre, entre autres:
- les échos flottants (entendre résonner quand on frappe dans les mains)
- les ondes stationnaires (coins derrière les enceintes par exemple)
- les noeuds acoustiques (les "trous" dans la courbe de réponse de la pièce dues à ses dimensions, ondes incidentes et ondes réfléchies s'annulant).

2/
Le premier traitement acoustique passif, ce ne sont pas des panneaux, des bass traps, etc, qui défigurent une pièce à vivre, c'est le mobilier, les tapis, éventuellement  de la laine de verre invisible sur les armoires, le positionnement des enceintes, le découplage au sol, etc.

3/
Dans la correction acoustique active, la modification d'une piste... en modifie forcément les caractéristiques (Zut, une Lapalissade)

Il y a nécessairement des dégradations. Une simple modification de volume numérique fait perdre des bits et de la précision. Les algorithmes ne sont pas parfaits et la mesure n'est pas parfaite.

Plutôt que de continuer dans le monde Bisounours de "tout est parfait dans le meilleur des mondes", la bonne question me semble être de déterminer si les dégradations apportées par la pièce sont pires ou pas que celles apportées par la correction acoustique.
A titre personnel, j'ai une pièce où la correction acoustique est indispensable (mauvaises dimensions, mauvaise géométrie, mauvais matériaux), dans l'autre qui est traitée box in the box, j'ai décidé de supprimer toute correction acoustique après l'avoir utilisée une année entière.


4/ Les conneries à éviter: le boost, les noeuds acoustiques, volume avant correction

0 dBFS est par convention le niveau max d'une piste, il correspond à la tension maximale d'un DAC. "Normalement", les ingénieurs du son (désolé pour ce titre non reconnu en France) devraient faire des Masterings avec un "headroom" de -6dBFS.
Mais ce n'est pas le cas. Voici un exemple de piste (et pas d'un album pourri) où toutes les parties en rouge sont du clipping, on touche 0dBFS.

[Image: 22679702683_894a8ed03d_z.jpg]

Si l'on ne diminue pas le volume avant d'appliquer de la correction (ce que fait par défaut Dirac, mais que ne fait pas par défaut Trinnov), pour tout "boost" (augmentation de l'émission sur certaines fréquences) on va se taper de la distorsion numérique et de l'écrétage, et ce, quelque soit le nombre de bits avec lesquels les algorithmes travaillent. C'est une horreur à l'oreille.
Ecrétage:
[Image: ecretage.gif]

Mais diminuer le volume avant correction entraine une perte de précision, plus ou moins audible suivant les DAC/Amplis/Enceintes qui suivent. Il est donc nécessaire de régler le boost maximum autorisé dans la correction en fonction de la baisse du volume en entrée. Par exemple, diminuer de 6 dB le volume d'entrée, et ne pas autoriser plus de 4 dB de boost pour en plus garder une marge de sécurité.
Les logiciels peuvent faire ça de manière plus ou moins "automatique", mais quand c'est automatique et qu'on a des résultats pourris à l'audition, autant savoir quoi faire et avoir des pistes sur les raisons.

Pour des "petits" boosts, il n'y a pas de soucis quand il ne sont pas liés aux dimensions de la pièce.

Mais il y a aussi ces saloperies de noeuds acoustiques, les "trous" qu'IL NE SERT STRICTEMENT A RIEN DE CORRIGER.

On peut augmenter autant qu'on veut l'émission dans la fréquence d'un noeud, cela ne sert à rien: ce qui est réfléchi annule ce qui est émis. C'est une caractéristique de la géométrie de la pièce, et aucune correction active n'y peut rien. Seul de la correction passive et le placement des enceintes peut un peu améliorer les choses (voir le Laffont dont le lien a été donné par Chet).

Non seulement cela ne sert à rien, mais cela peut très souvent conduire à des distorsions de l'amplification cette fois, on lui demande de sortir 2 ou 3 fois ou encore plus d'énergie dans certaines fréquences.
Et là, les logiciels peuvent être à la rue, et les courbes de réponse cibles plates ou légèrement décroissantes sont stupides en présence de noeuds acoustiques si le boost n'est pas sévèrement limité par ailleurs.
Il est nécessaire, soit de faire plus ou moins suivre le trou à la courbe cible (sous peine de distorsion d'amplification), soit de limiter radicalement les boosts.

C'est cette seconde option que j'ai choisie, parce qu'évidemment j'ai un noeud acoustique dans ma "grande pièce". Autour de 60 Hz. Baisse du volume en entrée de correction de 2 ou 3 dB, boost maximal autorisé de 1 ou 2 dB.


5/ La correction de phase et de réponse impulsionnelle
Il s'agit d'une spécificité de Trinnov, et c'est une correction bien plus spectaculaire à l'audition que la correction sur la courbe de réponse.

Toute enceinte avec un filtre passif a des rotations de phase. Dans les basses, on s'en fout, c'est inaudible, mais dans le médium et l'aigu non. Cela joue autant sur les timbres que sur la cohérence d'une image.

C'est un défaut de toutes les enceintes à filtre passif, de 50€ à 200000€. D'où le goût de nombreux audiophiles pour un filtrage actif qui met en temps réel tous les HP d'une enceinte parfaitement en phase.

Exemple phase, avant après correction
[Image: 16697132478_0a82bc43d2_z.jpg]


Pour la réponse impulsionnelle, il s'agit de ce que produit une enceinte à une impulsion brève, et si elle produit (ci-dessous) l'image du haut, avec un "rebond" et une longue traine, ou l'image du bas. Evidemment, à l'audition ce n'est pas tout à fait pareil. Il s'agit d'une caractéristique du couple ampli-enceintes.

[Image: 20491148708_394f555e2c_z.jpg]


Trinnov permet ce genre de correction de phase et de réponse impulsionnelle, par l'intermédiaire de leur micro, qui comporte en fait 4 sondes 360° disposées en 3D, capables de mesurer non seulement les niveaux comme n'importe quel micro de mesure, mais la provenance du son (jusqu'à 8 réflexions) et les décalages temporels et donc la phase.

[Image: trinnov-micro-3d.jpg]

Evidemment, le prix d'un Amethyst ou d'un ST-H n'est en rien comparable à Dirac.
Mais avec l'Améthyst, j'ai un drive réseau, un préampli numérique et la correction en réponse, phase et impulsion.
C'est certes beaucoup d'argent (mais trouvé en occasion), mais c'est sans doute un maillon qui ne me quittera pas avant très longtemps.


6/ Le syndrome de la tête immobile
Suivant les caractéristiques de la pièce, "l'optimum" acoustique déterminé par un logiciel de correction acoustique, peut être plus ou moins "localisé". Si le sweet point est très étroit, un simple mouvement de tête peut en fait sortir et perdre tout avantage de la correction.
La plupart des logiciels permettent de faire plusieurs mesures "autour" d'une position d'écoute et de les moyenner. On est "moins optimal" au sweet point, mais on peut bouger la tête sans avoir l'impression de passer instantanément de Pleyel à Opéra Bastille.


Il y a plusieurs manières d'aborder la correction acoustique:
- en mode "confiance totale". Je n'aime pas cette approche. En savoir "un minimum" me semble être requis, et dans ce domaine on touche à la source, ce qui est particulièrement sensible.
- en mode utilisateur "un peu éclairé" (ce qui me semble est l'approche requise pour tous les maillons d'une chaine Hifi dès qu'on dépasse le stade barre de son)
- en mode professionnel, c'est ce que font Trinnov, Dirac et les studios. Et oui, il faut bac +12 pour concevoir les algorithmes de correction acoustique.


Que cela plaise ou pas à certains, oui la correction acoustique corrige aussi le matériel, enceintes, amplis et DAC. C'est une réponse globale matériel+pièce qui est corrigée, et un ampli ou DAC mettant en avant le médium verra son médium aplani, un câble enceintes trop épais dans le grave, verra son grave tout autant aplani.

Pour terminer, la mise au point "acoustique" de la pièce où sont les Vivid G3 m'a pris un an complet, et avec l'aide amicale et désintéressée de 3 acousticiens. Quand la pièce a les dimensions les pires possibles, de mauvais matériaux, que l'ensemble des défauts acoustiques est gigantesque, et qu'il faut associer correction passive et correction active, et bien cela prend du temps. Les moyens mis en oeuvre ont autant été des mesures que mes oreilles, que des modélisations théoriques, qu'une noria de panneaux absorbants, diffusants et bass traps, et le passage d'un certain nombre de personnes comme Tonton Flingueur qui évitent de tourner en rond tout seul, ou de trop partir vers trop théorie sans vérification expérimentale.

Amitiés
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#44
Je n'ai pas lu l'article en question, mais peut être pourrez vous répondre à une question plus pratique :

Aux utilisateurs de la correction active dans leur système, avant d'utiliser cette correction comment sonnait votre pièce d'écoute ?

C'était déjà bien.
Il y avait de petits problèmes de basses.
C'était à la limite de l'écoutable.
Ou autre ...

Ps je n'avais pas lu le message précédent de Thierry avant de poster le mien, je vais le faire attentivement car il me semble qu'il répond à ma question.

5/ La correction de phase et de réponse impulsionnelle
Il s'agit d'une spécificité de Trinnov, et c'est une correction bien plus spectaculaire à l'audition que la correction sur la courbe de réponse.

Je croyais que Dirac corrigeait également la phase et la réponse impulsionnelle.
Vinyle : Verdier et Diy - Pré-phono Diy   CD : Diy   Démat : NAS - Dac Gustard R26
Pré ampli : Korg nutube B1   Ampli : Audiomat Récital et PP 300B Diy ou 2 Audiophonics LPA-S400ET
Enceintes : Triangle Grand Concert

Traitement secteur : Watt Cat Pallas 3000 
Câbles : essentiellement Actinote. Secteur Forte, modul et HP Sonata et Rasta RL04

Avec ou sans correction numérique Dirac 
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#45
comment sonnait la piece avant correction chez moi je trouvais que c'était bien avant mais apres correction je me suis aperçu que non ca ne l'était pas
il faut essayer pour ce rendre compte
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#46
(01-07-2016, 01:45 PM)Rey51 a écrit : Je n'ai pas lu l'article en question, mais peut être pourrez vous répondre à une question plus pratique :

Aux utilisateurs de la correction active dans leur système, avant d'utiliser cette correction comment sonnait votre pièce d'écoute ?

C'était déjà bien.
Il y avait de petits problèmes de basses.
C'était à la limite de l'écoutable.
Ou autre ...

Ps je n'avais pas lu le message précédent de Thierry avant de poster le mien, je vais le faire attentivement car il me semble qu'il répond à ma question.

5/ La correction de phase et de réponse impulsionnelle
Il s'agit d'une spécificité de Trinnov, et c'est une correction bien plus spectaculaire à l'audition que la correction sur la courbe de réponse.

Je croyais que Dirac corrigeait également la phase et la réponse impulsionnelle.

Dirac corrige effectivement la réponse impulsionnelle.
Avec la précision du micro utilisé.

Pour corriger la phase des HP, il faut une mesure des écarts en temps, ce que ne peut pas faire un seul micro.

Pour la correction en réponse, un seul micro ne peut pas non plus identifier dans ce qu'il reçoit, ce qui est une émission directe des enceintes, et ce qui est des réflexions. Trinnov sait déconvoluer les signaux réfléchis des signaux directs, d'abord parce qu'il a le dispositif de mesure adéquat.

Dirac fonctionne (très) bien pour la réponse. On a mieux avec Trinnov dans les pièces chiantes aux multiples défauts, où il faut notamment être en mesure de décider quoi NE PAS CORRIGER, parce que le remède est pire que le mal, ce que sait faire Trinnov et sait moins bien faire Dirac.

Pour ta question avant/après…

Avec des enceintes Pascal Louvet Isis, très faciles à vivre et à driver, l'écoute était correcte, sans être merveilleuse. Idem avec des Sonus Faber Guarneri, qui sont plus dans la subtilité que dans la démonstration énergétique.

Mais, ensuite, d'abord des TAD E1, puis des Vivid G3, l'écoute s'est avérée catastrophique sans traitements passifs peaufinés et sans correction active.
J'en raconte une partie ici: http://www.audiophile-magazine.com/bancs...ution-one/

Bien que j'ai très longtemps hésité à acheter ces TAD E1, c'était une erreur pour ma pièce. Trop d'énergie frontale, bass reflex avec évent à l'avent.
Les Vivid G3 avec leurs boomers latéraux s'intègrent en fait beaucoup plus facilement à la pièce, en étant pourtant tout autant énergétiques.

Amitiés
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#47
Bonjour,

Merci à Thierry pour cette excellente synthèse qui découle pratiquement de 2 années d'expérimentation quasi quotidienne...
Je souscris totalement.
A cette phrase : " Mais il y a aussi ces saloperies de noeuds acoustiques, les "trous" qu'IL NE SERT STRICTEMENT A RIEN DE CORRIGER ", je précise juste que tous les trous ne sont pas dus aux nœuds acoustiques et qu'on peut donc les corriger, au moins partiellement dans les limites qui ont été évoquées.

Pour moi, Dirac corrige la phase et la réponse impulsionnelle mais je vais vérifier dans la doc. Ca ne va pas aussi loin que le Trinnov, mais dans la partie "correction" c'est à mon avis le logiciel qui s'en approche le plus. Le Trinnov étant un excellent combiné lecteur réseau, Dac et préampli en plus de la correction acoustique, son rapport qualité/prix est à mon avis excellentissime....

Tout ça n'est encore une fois qu'une affaire de compromis et de configuration de sa pièce, qui présente plus ou moins de défauts ; la combinaison des traitements actifs + passifs (ça prend du temps) m'a dans mon cas permis d'accéder à une amélioration qu'aucune évolution matérielle de mon équipement HiFi ne m'aurait permise. C'est à mon avis à essayer à un moment donné dans la vie d'un audiophile.

Sans être nécessairement BAC+12, il faut néanmoins mettre un peu les mains dans le cambouis, mais le résultat des mesures initiales donne déjà une excellente indication quant à la rectitude et à la spatialisation de ce qu'on entend au point d'écoute. Ensuite, très franchement, j'y suis allé à tâtons en tirant quelques conclusions du placement de tel ou tel absorbant ou diffusant sur les murs et en réalisant de nouvelles mesures. Conclusions empiriques valables pour ma pièce, mais je me suis ouvert l'esprit aussi.

Enfin, l'ensemble des corrections passives ajoutées, dont le but était de réduire l'ampleur de la correction active ou palier des défauts qu'elle ne sait pas résoudre (écho flottant) a également et logiquement apporté un réel plus à l'écoute de mes vinyles qui elle n'est pas corrigée par Dirac (oui, le Trinnov a aussi une entrée phono...).

La prochaine étape pour moi lorsque ce sera possible : 1 Amethyst pour remplacer Mac, dac et préampli. L'ayant déjà essayé (merci Thierry), je l'ai déjà adopté... en rêve pour le moment...

Cordialement,

D.
Nuc Roon Rock - Alimentation RoseAudio - D250 Pro - Coincident Statement - AvantGarde UNO XD --- VPI Traveller
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#48
Joli résumé ci dessus Thierry.

Personnellement je dirais qu'en étant un gars lambda avec une oreille lambda, je pense que l'expérience de l'introduction d'un trinnov dans le système permet d'entendre les défauts que l'on pouvait soupçonner, que l'on pouvait à tort imputer à des matériels, mais en disant cela on est très en dessous de la vérité.

En effet l'on s'habitue à la restitution d'une pièce, fut elle mauvaise elle devient le quotidien, la normalité, et ce n'est qu'en entendant les lacunes disparaitre en proportion importante dans la pièce que l'on connait, que l'on s'aperçoit de ce qu'un système peut offrir, et ce qu'une acoustique peut faire disparaitre, diluer, embourber, déformer, détimbrer, déstructurer.

Une électronique maigre restera maigre, un dac qui manque de richesse en manquera toujours autant, rien n'est arrangé alors même que ces matériels ne font que limiter la transparence en aval de la correction, et les électroniques en général (sauf certains dacs R2R qui ont une décroissance dans le haut du spectre) ont une courbe de réponse plate, donc pas de correction en niveau à apporter sauf exceptions.

Mes maigres constats chez moi à ce jour, avec deux systèmes trinnovisés et 5 paires d'enceintes testées,  sur plusieurs électroniques, avec des essais de mesures avec différentes sources et amplifications: 

- je ne reviens pas sur les constats que je partage avec Thierry....

- en aucun cas le temps de réverbération est arrangé par la correction active, si ça métallise par un temps de réverb trop long alors ça continue après correction, seule la correction passive , ou mieux l'utilisation de matériaux de construction adaptés dès le départ, permettent d'obtenir une pièce qui offre le bon dosage coté temps de réverbération, et par voie de conséquence la possibilité d'atteindre des SPL plus élevés sans se faire agresser. C'est en cela qu'il y a complémentarité entre actif et passif, obligatoirement.

- si l'enceinte sollicite peu la pièce et respecte bien la phase de par sa conception, spatialise avec cohérence la restitution, alors on commence à entendre ce que l'on perd autant que ce que l'on gagne et l'on se passera sans mal de correction active. C'est le cas pour moi avec les Harbeth P3esr par exemple, filtrage étudié pour respecter la phase du signal, enceintes closes, petites. La perte se joue sur un aspect un peu "aseptisé, aplatit, terne" de la restitution, ce qui correspond à ce que l'on entend quand on diminue un peu la qualité d'une source numérique, globalisant les plus petites informations, une dose d'émotion en moins du coup, pour ceux qui douteraient de l'apport d'une source numérique plus performante à un système, sans distinction sur les enregistrements d'ailleurs à moins de vouloir absolument rendre chaleureux et globaux sans finesse, des pistes d'origine froides, sèches, quand on les présente sous un jour plus résolutif. 
Mais quand la correction est requise et efficace, c'est tout l'inverse, cette fois la finesse de restitution, la justesse aussi, fait un bon en avant parce que c'est la réponse du système dans la pièce qui bouzille la restitution en la rendant brouillon, déséquilibrée, avec des défauts cent fois supérieurs aux particularités des électroniques.

Cordialement, Nico.
Du transistor, du tube, de l’hybride…. Des petites, des grosses…. Tout démat.

Ventes  à venir ou en cours (MP si intéressé pour en discuter): panneaux acoustiques GIK,  Modulation RCA 1877Phono Silverdart, Cables HP Coincident Statement bicablage 3m, Enceintes Scanspeak Maxima, Ayon Odin, Holo Serene et May KTE, Diretta DST + accessoires.
Répondre
#49
Pas grand chose à rajouter aux commentaires et compléments de Demetrios et Nicoben.

Pour les "trous"= noeud acoustique ou pas, il faut naturellement vérifier que c'est bien un noeud. Il suffit de déplacer le micro de mesure dans la pièce, le noeud existe pratiquement partout. C'est sa carte d'identité et c'est pour ça que c'est pain in the ass.

Pour la phase dans Dirac, je n'en ai pas souvenir quand je m'en suis servi, et je n'ai pas trouvé dans la doc. Mais c'est possible que Dirac le fasse aussi. Ce n'est pas pour rien que ce logiciel a si bonne presse.


Si, quand même, un dernier point.
C'est pas de la lèche, c'est juste la vérité.

Merci à Démétrios de m'avoir botté le cul il y a 2 ans, avec amitié, doigté (si j'ose dire) et persuasion, pour que j'utilise de la correction active dans cette satanée pièce. Sans lui, je serais encore dans la merde.

Je crois que Nicoben peut aussi remercier Démétrios  Big Grin
Parce que j'ai à mon tour botté le cul de Nicoben, avec autant d'amitié et de persuasion, mais beaucoup moins de doigté  Tongue  Nicoben qui avait les mêmes réticences que moi vis à vis de la correction active.

Il me semble que l'une des raisons de la réticence, c'est qu'on est nombreux à être obnubilé par "lecture bit perfect" et qu'évidemment on ne l'est plus quand on fait de la correction.
On oublie juste que l'on n'est pas "room perfect" et que le désastre qui peut arriver par le non room perfect est bien pire que le non bit perfect.

Amitiés
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#50
Oui, je valide volontier cette version des faits  Angel   Smile
Du transistor, du tube, de l’hybride…. Des petites, des grosses…. Tout démat.

Ventes  à venir ou en cours (MP si intéressé pour en discuter): panneaux acoustiques GIK,  Modulation RCA 1877Phono Silverdart, Cables HP Coincident Statement bicablage 3m, Enceintes Scanspeak Maxima, Ayon Odin, Holo Serene et May KTE, Diretta DST + accessoires.
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