Petit voyage dans le temps au pays nippon mais celui-ci se déroule à Soundheritage dans la ville de Vertou où nous avons été accueilli pour effectuer des écoutes de musiques sur les grosses Mitsubishi Diatone et des Yamaha NS 20.
le maître des lieux alternait tantôt sur les Yamaha que nous avons écouté, je pense, plus longuement que les Mitsubishi.
Les Yamaha ne m'ont pas apporté entière satisfaction de part leurs technologies d'enceintes plan vintages, nous en avons néanmoins apprécié la simplicité de fabrication ainsi que la découverte d'un grand HP large-bande rayonnant en opposition de phase.
Je trouve que le débattement de la grande membrane est mal contrôlée laissant apparaître des toniques dans le haut grave qui était très peu à mon goût par rapport à une charge bass-reflex dont les Diatone ont rapidement effacées les lacunes.
Voici le HP principal des Yamaha :
Sans transition, les enceintes au complet que nous avons eu la chance de découvrir, c'est une première pour moi, ces deux modèles emblématiques des années 70 et 80 :
Passons aux Mitsubishi Diatone, des monstres de 100 kilogrammes avec des haut-parleurs mis en symétrie de l'enceinte droite à la gauche.
Un boomer de 40 centimètres reproduisant un grave profond jusqu'à 20 Hertz, sa fréquence de résonance étant égale à la remontée d'impédance au niveau des 40 Hertz laissait présager des écoutes de très haut niveau avec des impacts que je n'avais encore jamais ressenti notamment sur le morceau de test passé au début de l'écoute de ces merveilleuses enceintes acoustiques datant de 1983 avec un équilibre spectral encore une fois impeccable et tellement fluide que l'on ne se pose plus aucune question, je dirais quelque chose d'ultime dans la transcription des œuvres et une fusion des registres vraiment parfaite pour laisser place à une écoute dénuée de toute fatigue surtout sur du hardrock où les Diatone ont une facilité à transmettre les émotions des prises de sons dans son plus simple appareil.
C'est grand, c'est beau, c'est magnifique, on en oublie l'espace, les électroniques pour faire fonctionner ces bestiaux avec pas moins de deux amplificateurs de puissance pour driver les graves et les médium-aiguës mais pas surdimentionné, elles ont une impédance nominale de 6 Ohm pour 93 dB de sensibilité, autant dire qu'elle sont facilement alimentables.
Les haut-parleurs pris de près :
Sur les photos cela peut paraître petit cependant, je vous assure que non
Nous avons passé des morceaux qui allaient, bien entendu, solliciter les graves de ces 40 cm mais pas que, on se retrouve dans la salle de concert, littéralement, certains trouvaient les médiums projetés, d'autres les enceintes pas assez pincées, personnellement, je n'ai pas boudé mon plaisir, laissant ces deux exceptionnelles mamies me transporter dans la grande époque de la hi-fi qui, à mon humble avis, surpasse toutes les productions actuelles tant c'est incroyable, très bien timbré, des aiguës très fines, les médiums et bas-médiums chatoyants gérés par 4 HPs d'excellentes factures, une scène tridimensionnelle ou il y a des instruments physiques qui percutent sans cesse le plexus et une table d'harmonie holographique, tout ce qui sort de cette écoute est superlative, personnellement j'ai pris mon pied !
Voici les les belles :
Nous avons sympathisé après de longues discussions des impressions d'écoute et de partages avec les acquéreurs des DS5000, des bonnes personnes qui avaient fait un long voyage pour venir chercher leurs enceintes chez Soundheritage, nous les avons aidé, un peu, pour la mise en caisse de protection des Diatone, c'est que 100 Kg c'est pas évident à bouger...
Un très bon moment passé avec Tyméo et son père.
Bonnes écoutes !
Laurent