Vers la disparition des préamplis ?

[Sin Nombre]

Les "sympathiques imperfections" du préampli: C'est probable, mais il vaut mieux ne pas avoir ce vocabulaire avec les amoureux spécialisés dans la quête du préampli tubesque révélateur d'émotions! Il existe des "intransigeants" en audiophilie aussi et ils sont moins dangereux que leurs homologues religieux ou adorateurs de systèmes politiques. Alors ne blessons pas leur monde.
Je crois que différentes manières d'écouter conduisent à des chemins totalement différents. Un ingénieur du son peut partir sur le tout numérique, la clase D etc... Pour lui, la spatialisation, le respect de la phase, la linéarité sont les bases essentielles inattaquables. Et, on ne peut que lui donner raison. Par contre, des vieux mélomanes qui ne jurent que par la richesse harmonique, la beauté des timbres détestera la démarche de l'ingénieur du son qui ira vers des solutions actuelles que, lui, rejettera en bloc.
A partir de là, pourquoi ne pas synthétiser les deux mondes: On a des collègues ici qui vont "entre vintage et dématérialisation", d'autres qui sont passés à la dématérialisation et écoutent un préampli tubesque: Sans dire que tout se vaut, je pense que le meilleur des deux monde devrait aller en paix et se conjuguer!

[Vincent.]

Bien d'accord, pourquoi toujours vouloir opposer les choses (si si je sais, ce serait moins drôle sinon ) ? Ça aussi c'est lassant.
Il fut un temps où je faisais pas mal de photo, avec du matériel numérique Nikon (D700, Df). En particulier parce que je pouvais monter dessus des objectifs qualitatifs de plus de 40 ans.
Cette solution de volume numérique qui semble prometteuse devrait pouvoir s'intégrer intelligemment à un préampli qui apportera alors autre chose, non ?

[l'Arédien]

(01-20-2018, 12:05 PM)Vincent. a écrit : Bien d'accord, pourquoi toujours vouloir opposer les choses (si si je sais, ce serait moins drôle sinon ) ? 

Pour le plaisir de faire la synthèse ensuite disait Hegel, et aussi François Hollande. Version pure et dure, ou molle, au choix 

[Vincent.]

Comme ça quoi ?

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(01-20-2018, 12:25 PM)lArédien a écrit :

(01-20-2018, 12:05 PM)Vincent. a écrit : Bien d'accord, pourquoi toujours vouloir opposer les choses (si si je sais, ce serait moins drôle sinon ) ? 

Pour le plaisir de faire la synthèse ensuite disait Hegel, et aussi François Hollande. Version pure et dure, ou molle, au choix 

C'est un scoop, les amplis Hegel intègrent déjà ce tout nouveau contrôle de volume ?

[turuk]

En tous cas , ça interpelle ...
on ne peut pas dire que le Coincident Technology de Joël soit de la daube :

http://www.audiophile-magazine.com/bancs...ine-stage/

Ni son installation, ni son local, ni ses oreilles, ni son jugement , ... le chevalier du Ni , quoi 

https://youtu.be/uGBPaJfFCvw

Et les "sous contrat de confidentialité " qui jubilent et enragent de ne pouvoir en dire plus ...
Et qui disposent eux aussi de systèmes discriminants ...
Bref, que du bon en perspective,
Et moi qui ne jure que par le tube, 
si un simple baladeur pouvait remplacer avantageusement tout ce fatras, je n'en serai que plus heureux ,
Vivement la suite ! 

[Lazar]

D'abord, il faut savoir de quoi on parle : s'agit-il de pré-amplis de type Audio Research SP10 ou de boite de connections en plastique ?
Dans le premier cas, le pré est indispensable pour la riaa et le lien au filtre actif (et pour le reste...)
Avec le retour des 33 tours, ce type de matériel reste très prisé.
Dans le second cas, sans convertisseur ni réglage, l'appareil est un outil accessoire de plus.
Le mieux est d'avoir un lecteur CD ou un DAC thdg.
Ou alors exploiter le DSD en chargement payant.
Quelqu'un parlait de dureté numérique, c'est le problème majeur du mauvais matériel ou mal adapté.

[Musicalbox]

(01-20-2018, 11:51 AM)Lawrence a écrit : Les "sympathiques imperfections" du préampli: C'est probable, mais il vaut mieux ne pas avoir ce vocabulaire avec les amoureux spécialisés dans la quête du préampli tubesque révélateur d'émotions! Il existe des "intransigeants" en audiophilie aussi et ils sont moins dangereux que leurs homologues religieux ou adorateurs de systèmes politiques. Alors ne blessons pas leur monde.
Je crois que différentes manières d'écouter conduisent à des chemins totalement différents. Un ingénieur du son peut partir sur le tout numérique, la clase D etc... Pour lui, la spatialisation, le respect de la phase, la linéarité sont les bases essentielles inattaquables. Et, on ne peut que lui donner raison. Par contre, des vieux mélomanes qui ne jurent que par la richesse harmonique, la beauté des timbres détestera la démarche de l'ingénieur du son qui ira vers des solutions actuelles que, lui, rejettera en bloc.
A partir de là, pourquoi ne pas synthétiser les deux mondes: On a des collègues ici qui vont "entre vintage et dématérialisation", d'autres qui sont passés à la dématérialisation et écoutent un préampli tubesque: Sans dire que tout se vaut, je pense que le meilleur des deux monde devrait aller en paix et se conjuguer!

Et là encore je ne peux pas comprendre pourquoi un matériel devrait être soit précis soit harmonieux. 

Je ne peux pas comprendre. 

Un excellent matériel fait les deux : très droit, hyper précis, avec de l'espace, un placement de chaque pupitre et une existence propre dans cet espace, des impacts nets, un contrôle total, et en même temps une image très présente , des timbres sublimes, de la richesse et les harmoniques, et beaucoup d’expression et d’émotion. 

Je ne comprends pas et ne comprendrai jamais pourquoi on prétend qu’il faut choisir : un excellent matériel donne le tout. 

Preampli inclus !!!!

Et à tubes comme transistors.

Édit
Je n’oppse pas non plus les techniques, le résultat est une question d’exploitation plus que de technique.
Simplement jusqu’à maintenant rien écouté d’aussi convaincant que souhaié. Mais ça peut venir.

[Jacques92]

J'ai vécu sans pré-ampli, puis avec un pré-ampli. Le pré-ampli a apporté beaucoup au système.
Pour moi, l'indispensable c'est:

• adaptation d'impédance après le potentiomètre (circuit actif), voir même avant aussi...
  
• Impédance de sortie inférieure à 10 ohms (surtout pas 600 ohms malheureux !)
  
• Coupure réelle des différentes sources
  

Quasi rien sur le marché qui répond aux trois critères. Mais je fais du DIY alors  

Quand à dire qu "un préampli (bien conçu) salit le son alors il vaut mieux s'en passer", je répond : un ampli salit autant, retirer le aussi, d'ailleurs retirer tout !

[Sin Nombre]

Nathalie: "Un exellent matériel donne le tout: précision et harmonie". C'est tout à fait exact. Mais personne n'a une vision du "tout" avant d'avoir l'expérience. C'est pourquoi certains écoutes monitoring peuvent déplaire: Tout est à sa place mais... Certains reprocheront un manque de suavité, des timbres simplifiés (...). De là même manière partir sur les plus beaux timbres fait que certains arrivent à trouver fabuleux des systèmes transcrivant plein de rotations de phase qu'il ne perçoivent pas...
Pour ma part, j'ai pu observer que sur la base d'un ensemble très valable sur le plan "spatial", le rajout d'un préampli de pointe pouvait apporter une plus grande richesse tonale à l'ensemble. Mais, il faut déjà avoir voyagé un peu dans les deux mondes pour envisager une telle synthèse ou... Etre très riche. Par là, le "DIYeur" tel Jacques 92 peuvent se rapprocher de cet état "idéal". Mais ce n'est pas si évident: On n'écoute que ce qu'on sait écouter. Un "pro" coupeur de décibels en 4 restera insensible à la subtilité émotionnelle de certains tubes dans la mesure où tout est "hors phase"... Et, l'inverse est possible. Par là, je crois qu'il y a une éducation de l'oreille, écouter n'est pas inné... Et même des gens très bien peuvent commettre des fautes par quête de flatteries artificielles qui les feront s'éloigner du vrai concert par manque d'expérience du vrai concert.

[Musicalbox]

On est d’accord.

Lorsqu'on ne peut pas dépenser un bras et deux jambes il reste deux solutions : le DIY ou l’occasion refaite.
Et dans les deux cas il faut avoir les compétences ou la personne près de soi qui les a.

Si on ne les a pas..............

Donc là on parle dans l’absolu, en sachant qu’on parle de difficile à obtenir dans tous les cas.

Ce qui n’empêche pas de savoir ce qui existe !
Mais encore faut-il l’avoir entendu.

Et pour cela on est bien obligé d’ecouter ce qu’on ne pourra jamais acheter.

Pour éviter la frustration ou par manque de références certains audiophiles préfèrent dire que la quadrature du cercle n’existe pas ; sauf qu’on y arrive en réalité très bien.