Bonjour à tous,
Un petit sujet pour retracer ma quête d'un ampli Hi-Fi, qui semble s'être achevée la semaine passée. Du moins je l'espère. Foutue changite. Foutue optimisite.
Bref
Ma configuration :
Streamer : Wiim Mini
DAC et CD : Harman Kardon HD 970-ii
Enceintes : JMR Lunna
Câbles RCA : Atlas Element Achromatic
Câbles HP : BBTech 1
Le tout dans une pièce absolument pas traitée et avec un agencement vraiment pas propice à une restitution optimale (distance aux murs, etc.).
C'est en octobre dernier, en passant des petites Mulidine Bagatelle aux JMR Lunna (à mes oreilles, le gap a été phénoménal) que j'ai ensuite décidé de m'attaquer à l'amplification. L'exhumation d'un vieux Nikko NA-550 familial aura été salutaire, il a remplacé très avantageusement le NAD 320 BEE que j'avais alors.
Malgré les qualités de l'ensemble, je me suis mis en tête que je pouvais obtenir mieux avec une amplification plus soignée, choisie spécifiquement, avec plus d'attention.
Mes goûts : plutôt éclectiques. Jazz, voix féminines, funk old school, rap des années 90, électro, trip-hop, hard-rock des années 70, etc.
Les CDs qui ont servi tout au long de ces tests comparatifs :
Voix feminines
• Lhasa - La Llorona
• Imany - The shape of a Broken Heart
• MIG - Dhikrayat
Voix masculines
• Daniel Dark - Crève-Coeur
• Seu Jorge - Cru
Jazz
• Dave Brubeck Quartet- Time Out
Funk
• The Meters - The Original Funkmasters
Trp-Hop
• Massive Attack - Blue Lines
Rock
• CCR - Best Of
Classique
• Carl Orff - Carmina Burana (E. Jochum)
Les 4 amplis qui se sont succédés, je les ai achetés sans les écouter. 1 a été retourné au site marchand dans le délai de rétractation, 2 ont été revendus car hors délai de rétractation, et 1 a été gardé. L'élu.
Je ne ferai pas de CR détaillé, ça me semble inutile car le protocole n'a pas été rigoureux, je n'ai pas établi une méthode type qui aurait été exactement reproduite pour chaque ampli. Je l'ai fait au feeling, avec pour chaque ampli : des écoutes attentives, des écoutes comparatives en passant le plus vite possible du Nikko au challenger, en laissant la musique tourner sans y prêter une oreille spécifiquement attentive, etc. Et cela sur au moins 10j.
Ce qui ressort, dans mon contexte (mise en œuvre, éléments de la chaîne, goûts musicaux, sensibilité de mon binôme oreille-cerveau) :
- Sugden A21 Signature : j'étais persuadé qu'il serait meilleur que le Nikko. De par son tarif élevé tout d'abord (du moins pour moi), et parce que conçu en Classe A. J'ai été terriblement déçu. Oui, j'ai trouvé une certaine "fluidité" à sa façon de restituer la musique, mais j'ai trouvé cela mou, chiant. Bien moins vivant que le Nikko. Je ne me suis même pas attaché à savoir si la restitution était plus nuancée, plus subtile. C'était tellement en retrait, la musique semblait tellement collée aux enceintes que ce fut rédhibitoire, sur tous les styles musicaux.
- Dayens Menuetto : en restitution, je l'ai trouvé très très proche du Nikko. Mais deux défauts en plus : un transfo bruyant et une tenue en puissance que j'ai jugé moins bonne, un ampli qui se désunit plus vite lorsqu'on monte le volume. Pour autant, restitution vivante, subtile, agréable. Mais pas assez différente du Nikko.
- Rotel A11 Tribute : et oui, tellement déçu par le Sugden que j'ai opéré une descente en gamme progressive. Le Rotel est, de loin, celui qui s'est le plus singularisé. La fameuse expression "un voile s'est levé" ne pourrait pas être plus appropriée. Une dynamique (micro et macro) assez dingue, des détails à gogo (non pas que j'ai découvert des sons cachés, mais plutôt que ces sons se sont retrouvés bien plus prononcés). Oui mais : tout cela concerne le registre aigu. Un ampli flatteur, mais inécoutable plus de 20 min pour moi. Il rend les voix féminines beaucoup plus froides et "vertes". Une arme redoutable en auditorium pour vendre des enceintes, mais pas à la maison...pas pour moi en tout cas. Facilité d'usage au top, réception BT de très bonne qualité !
- Lavardin ISx : voilà. Le dernier. L'élu. Un ampli avec de l'énergie, une excellente tenue en puissance à haut volume, de la subtilité, qui ouvre les basses comme aucun autre. C'est simple : avec le Lavardin, j'ai l'impression que mes Lunna sont devenues des biblio + caisson : du détail, de la tenue, des timbres superbes, de l'ouverture...et du grave impressionnant quand la bande son le convoque. Rien à ajouter. Ah si, petit défaut : un très léger "humm" dans les enceintes, et un ampli très sensible à tout ce qu'on lui branche dessus (exemple : si je lui raccorde ma TV, le "hummm" est alors bien plus fort, même si le canal RCA engagé n'est pas celui-ci). Rien de rédhibitoire tant la restitution qu'il propose est au-dessus du lot de tout ce que j'ai écouté.
Tous les amplis ont été essayés avec les cordons secteur d'origine.
Voilà pour ce petit partage d'expérience !
A bientôt pour de nouvelles aventures musicales
R
Un petit sujet pour retracer ma quête d'un ampli Hi-Fi, qui semble s'être achevée la semaine passée. Du moins je l'espère. Foutue changite. Foutue optimisite.
Bref
Ma configuration :
Streamer : Wiim Mini
DAC et CD : Harman Kardon HD 970-ii
Enceintes : JMR Lunna
Câbles RCA : Atlas Element Achromatic
Câbles HP : BBTech 1
Le tout dans une pièce absolument pas traitée et avec un agencement vraiment pas propice à une restitution optimale (distance aux murs, etc.).
C'est en octobre dernier, en passant des petites Mulidine Bagatelle aux JMR Lunna (à mes oreilles, le gap a été phénoménal) que j'ai ensuite décidé de m'attaquer à l'amplification. L'exhumation d'un vieux Nikko NA-550 familial aura été salutaire, il a remplacé très avantageusement le NAD 320 BEE que j'avais alors.
Malgré les qualités de l'ensemble, je me suis mis en tête que je pouvais obtenir mieux avec une amplification plus soignée, choisie spécifiquement, avec plus d'attention.
Mes goûts : plutôt éclectiques. Jazz, voix féminines, funk old school, rap des années 90, électro, trip-hop, hard-rock des années 70, etc.
Les CDs qui ont servi tout au long de ces tests comparatifs :
Voix feminines
• Lhasa - La Llorona
• Imany - The shape of a Broken Heart
• MIG - Dhikrayat
Voix masculines
• Daniel Dark - Crève-Coeur
• Seu Jorge - Cru
Jazz
• Dave Brubeck Quartet- Time Out
Funk
• The Meters - The Original Funkmasters
Trp-Hop
• Massive Attack - Blue Lines
Rock
• CCR - Best Of
Classique
• Carl Orff - Carmina Burana (E. Jochum)
Les 4 amplis qui se sont succédés, je les ai achetés sans les écouter. 1 a été retourné au site marchand dans le délai de rétractation, 2 ont été revendus car hors délai de rétractation, et 1 a été gardé. L'élu.
Je ne ferai pas de CR détaillé, ça me semble inutile car le protocole n'a pas été rigoureux, je n'ai pas établi une méthode type qui aurait été exactement reproduite pour chaque ampli. Je l'ai fait au feeling, avec pour chaque ampli : des écoutes attentives, des écoutes comparatives en passant le plus vite possible du Nikko au challenger, en laissant la musique tourner sans y prêter une oreille spécifiquement attentive, etc. Et cela sur au moins 10j.
Ce qui ressort, dans mon contexte (mise en œuvre, éléments de la chaîne, goûts musicaux, sensibilité de mon binôme oreille-cerveau) :
- Sugden A21 Signature : j'étais persuadé qu'il serait meilleur que le Nikko. De par son tarif élevé tout d'abord (du moins pour moi), et parce que conçu en Classe A. J'ai été terriblement déçu. Oui, j'ai trouvé une certaine "fluidité" à sa façon de restituer la musique, mais j'ai trouvé cela mou, chiant. Bien moins vivant que le Nikko. Je ne me suis même pas attaché à savoir si la restitution était plus nuancée, plus subtile. C'était tellement en retrait, la musique semblait tellement collée aux enceintes que ce fut rédhibitoire, sur tous les styles musicaux.
- Dayens Menuetto : en restitution, je l'ai trouvé très très proche du Nikko. Mais deux défauts en plus : un transfo bruyant et une tenue en puissance que j'ai jugé moins bonne, un ampli qui se désunit plus vite lorsqu'on monte le volume. Pour autant, restitution vivante, subtile, agréable. Mais pas assez différente du Nikko.
- Rotel A11 Tribute : et oui, tellement déçu par le Sugden que j'ai opéré une descente en gamme progressive. Le Rotel est, de loin, celui qui s'est le plus singularisé. La fameuse expression "un voile s'est levé" ne pourrait pas être plus appropriée. Une dynamique (micro et macro) assez dingue, des détails à gogo (non pas que j'ai découvert des sons cachés, mais plutôt que ces sons se sont retrouvés bien plus prononcés). Oui mais : tout cela concerne le registre aigu. Un ampli flatteur, mais inécoutable plus de 20 min pour moi. Il rend les voix féminines beaucoup plus froides et "vertes". Une arme redoutable en auditorium pour vendre des enceintes, mais pas à la maison...pas pour moi en tout cas. Facilité d'usage au top, réception BT de très bonne qualité !
- Lavardin ISx : voilà. Le dernier. L'élu. Un ampli avec de l'énergie, une excellente tenue en puissance à haut volume, de la subtilité, qui ouvre les basses comme aucun autre. C'est simple : avec le Lavardin, j'ai l'impression que mes Lunna sont devenues des biblio + caisson : du détail, de la tenue, des timbres superbes, de l'ouverture...et du grave impressionnant quand la bande son le convoque. Rien à ajouter. Ah si, petit défaut : un très léger "humm" dans les enceintes, et un ampli très sensible à tout ce qu'on lui branche dessus (exemple : si je lui raccorde ma TV, le "hummm" est alors bien plus fort, même si le canal RCA engagé n'est pas celui-ci). Rien de rédhibitoire tant la restitution qu'il propose est au-dessus du lot de tout ce que j'ai écouté.
Tous les amplis ont été essayés avec les cordons secteur d'origine.
Voilà pour ce petit partage d'expérience !
A bientôt pour de nouvelles aventures musicales
R
...à la frappe de son clavier, d'un R, qui veut dire Roro !
♪♫ Source CD + DAC : Harman-Kardon HD 970 | Ampli intégré : Crayon Audio CIA-1 | Enceintes : hORNS Aria 2 MkIII | Câbles RCA : Atlas Element Achromatic | Câbles enceintes : BBTech-1 ♫♪
♪♫ Source CD + DAC : Harman-Kardon HD 970 | Ampli intégré : Crayon Audio CIA-1 | Enceintes : hORNS Aria 2 MkIII | Câbles RCA : Atlas Element Achromatic | Câbles enceintes : BBTech-1 ♫♪