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Et quid de la musique symphonique ?
Pour la 8ème assurément, en revanche pour la 9ème l'écoute d'autres enregistrements me laisse plus hésitant, en l’occurrence l'enregistrement de Hambourg le concurrence sérieusement, mais nous sommes là dans des détails insensés d'auditeurs passionnés par ces œuvres et les interprétations nombreuses de Günter Wand.
Je suis également sensible à beaucoup d'autres interprètes du compositeur qui mérite vraiment d'être écoutés. Le problème, c'est que ce corpus de ces symphonies si l'on s'y limite occupe déjà beaucoup de temps d'écoute ;-)
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Ça donne quoi chez toi Bob ? Euh émotionnellement c’est profond!
[Image: 317-C84-A1-2-AD1-46-DE-9-F7-B-CD97-BDD3-C64-E.jpg]
<< promener les clébards des vioks qui ne sont pas encore morts >>
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(11-29-2023, 09:56 PM)tades a écrit : Le top des Bruckner par Wand les 8 et 9 en concert dans la cathédrale de Lübeck..

Deux superbes interprétations, bandes son de concerts de la ZDF.

Les dernières versions de Wand à Berlin ont également une place de choix.

Pour rester dans les 2 dernieres symphonies de Bruckner, j'apprécie également Célibidache avec l'orchestre de Munich. C'est fort lent, mais c'est extrêmement détaillé.
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(11-30-2023, 10:40 PM)Mélomane 31 a écrit : Pour la 8ème assurément, en revanche pour la 9ème l'écoute d'autres enregistrements me laisse plus hésitant,

Oui je te suis
De plus, il parait que Wand voulait enregistrer 9 fois la 9ième car il y entendait 9 tempéraments ("le modeste" , ..)
J'ai oublié la liste et n'ai jamais trouvé quel tempérament il entendait lors de telle ou telle interprétation
D'accord avec le commentaire sur le besoin de temps pour explorer ce corpus !
Thierry , Grenoble
Retrouver à domicile l'émotion du spectacle vivant. 
(La tanière de "l'Hermite" #47: 
https://forum-hifi.fr/thread-18111-post-...#pid748315
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Je vois que l'on parle de Gunter Wand, j'écoute une version de la  4ème symphonie de Bruckner (CD) avec l'orchestre de Berlin.
Pour le Finale, c'est simple, tous les pupitres jouent à fond. Je connais également les célèbres 8 et 9 ds la cathédrale de Lubeck !! Des références.

[Image: IMG-20231206-155832.jpg]
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Nous citions il y a une vingtaine de messages (#221 et suivants) Carlos Païta qui est un chef hors du commun et qui a malheureusement souffert de son caractère exigeant
J'ai découvert que Eric Rouyer du "palais des dégustateurs" (label Français sis en Ardèche) est un fin connaisseur de ce chef mis en exergue dès l'accueil du site
https://lepalaisdesdegustateurs.com/

Mr Rouyer a entrepris avec l'aide d'Alexandre Païta (fils de Carlos) une série de réédition dans des conditions techniques jamais atteinte auparavant

J'ai commis sur Amazon des commentaires des rééditions des Fantastiques de Berlioz et des Tchaikovsky 4 et 6 et je me promet de le faire pour la 8ième de Bruckner (dont Eric Rouyer et moi même avions eu l'occasion d'entendre à Lyon (2 jours après le décès de L Bernstein) avec un orchestre galvanisé et où l'on a pu constater la raison des harpes très en avant dans l'enregistrement
Cette Bruckner est couplée avec une interprétation hors norme de la 8ième de Chostakovitch (que le pianiste Mickael Rudy tient pour la plus exceptionnelle du catalogue malgré les Mravinsky Kondrachine et autres

Le label des Dégustateurs a grâce à cette collaboration avec le fils accès aux bandes originales et nous prépare quelques surprises : on parle d'une 9ième de Bruckner (inédite) en concert tout à la (dé)mesure de son chef
Thierry , Grenoble
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(La tanière de "l'Hermite" #47: 
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Berlioz convient comme un gant à Carlos Païta, qui en semble comme une réincarnation

Ce n'est pas moi qui le dit mais le grand Critique Musical Harry Halbreich dans l'article publié dans Harmonie alors que l'académie du disque français venait d'attribuer à cette fantastique son Grand Prix.

"Comme l'auteur de la Fantastique, Païta (..suscite) les jugements les plus contradictoires : Il éblouiera, passionnera, enthousiasmera par son tempérament d'une générosité sans égale, sa vitalité prodigieuse, sa flamme irrésistible. Et comme chez Berlioz , on méconnaîtra le classicisme lucide, l'architectonique impeccable, la parfaite maîtrise qui sous-tendent cette nature exceptionnelle...
De tous les enregistrements ....aucun ne mérite mieux l'épithète même de Fantastique...
Païta sait qu'il faut faire froidement des choses brûlantes... tout jusqu'au moindre détail de cette interprétation prodigieuse, est contrôlé par une poigne de fer, par une lucidité souveraine....

Une prise de son exceptionnelle, ... un orchestre galvanisé chauffé à blanc, ...Il n'est plus permis à personne d'ignorer qu'il est l'un des très grans chefs d'orchestre d'aujourd'hui, de ceux qui se comptent sur les doigts d'une seule main"

J'ajouterai que le LSO des grands jours capté en 1978 par DECCA London (avant l'aventure Phase 4) est magnifiquement rendu par la présente réédition du "Palais des dégustateurs"

et que Harry Halbreich avait fait preuve de clairvoyance quand il écrivait que la "Nature passionnée, volcanique (de Carlos Païta) a épouvanté nos cartésiens timorés".
C'est visiblement encore le cas aujourd'hui si l'on en juge par la critique acerbe paraissant dans le Diapason de Novembre par (si j'ai bonne mémoire) un ancien des équipes Harmonie et Répertoire qu'on a connu moins rabat-joie (et à l'oreille plus affutée pour ce qui concerne la qualité technique)

Je vous donne le lien sur Amazon mais n'hésitez pas à commander directement sur lesite du Palais quitte à laisser un message si comme moi vous galérez à le retrouver : vous verrez Mr Rouyer est délicieux
https://www.amazon.fr/Moussorgski-Berlio..._AUTOMATED

https://www.crescendo-magazine.be/carlos...direction/
Thierry , Grenoble
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Et maintenant Païta dans Tchaikovsky, toujours pour fêter leur réédition par le Palais Des Dégustateurs pour redécouvrir les symphonies 4 et 6 et quelques poèmes symphoniques dans des conditions idéales
Mon MUST absolu de la démonstration d'orchestre est là dans le 3ième mouvement de la Pathétique : Incandescent qu'ils disent

https://www.lepalaisdesdegustateurs-shop...638122012/

A sa sortie Harmonie attribuait à la "Pathétique de Païta" sa plus haute distinction : le diamant, et aux conditions techniques un 4/5
Je cite : " Bien que rigoureusement construite, cette oeuvre ne se présente pas comme une symphonie traditionnelle, et en cela, Tchaikovsky fait preuve d'une grande originalité par rapport aux conceptions habituelles, pour donner libre cours à ce qu'il faut bien appeler son inspiration et sa passion.
Il convient donc d'écouter cette Pathétique avec des oreilels neuves et de se laisser prendre par la musique plutôt que par les discours tenus à son propos.
Nul mieux que Carlos Païta ne pouvait nous offir cette redécouverte .
A la tête du National philarmonic orchestra, il allie la fougue au traitement minutieux des détails, le lyrisme au respect des pulsations rythmiques.
L'enregistrement qu'il nous propose mérite de figurer en tête d'une discographie abondante.
Carlos Païta connait le 6ième symphonie comme s'il l'avait faite : il lui rend magnifiquement, toute l'impétuosité et le tragique qui en font la richesse
Prise de son : ample , aérée et précise"

Dans une autre revue de l'époque (Diapason je crois) le critique anticipait
"Païta peut choquer : son interprétation joue des paroxysmes avec virtuosité; le 3ième mouvement incandescent avec ses crescendos et ses quadruples forte restera dans la mémoire de beaucoup d'auditeurs. La détermination du chef et son sens du phrasé noient les quelques imprécisions des cuivres. Nous sommes loin de Giulini-le-Sobre
Equilibre tonal : bon
Image stéréo : ample et profonde
Définition : spatieuse et véridique"

Autant vous dire que la dynamique époustouflante obtenue sans le moindre artifice à la prise de son;
que le respect de l'ampleur de la masse orchestrale et de la disposition des différents pupitres
sont encore magnifiés dans cette retranscrition par le Palais des Dégustateurs.
L'écoute qui était qualifiée de spectaculaire en raison de la dynamique élevée de l'enregistrement nous revient encore plus transparente dans la précision des attaques
Un moment inoubliable (prise de son Arthur Lilley, Martin Atkinson Martin Rex et Chris Jenkins Cela ressemble à une équipe Decca London???)

Je serai plus bref pour la quatrième qui met en scéne un orchestre russe à une époque où l'effritement de l'URSS 4 ans plus tôt n'avait pas encore laissé le son s'internationaliser.
Le Palais des Dégustateurs réussit l'exploit de nettoyer les saturations qui entachaient le CD Lodia d'origine.

Merci à ce beau label

Je ne résiste pas à vous faire passer une autre critique (qui n'a pas été soulevé par ma madeleine de Proust mais n'en apprécie pas moins l'incandescence du chef:
https://www.crescendo-magazine.be/carlos...direction/
Thierry , Grenoble
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Bonsoir,
jJe n’ai pas vu la 7eme de Beethoven dirigée par Carlos Kleiber. Je pense avoir raté quelque chose car elle reste ma version préférée, délicatesse, attaques mordantes, silences somptueux, une version qui a une âme et me file la chair de poule même sur un banal poste à transistors.
Living Voice  IBX-RW4/ Ear Yoshino V12/ LampizatOr Golden Atlantic /Audio Analogue AADrive/Auralic  Aries G2.1 & câbles Purist Audio
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Bonjour

Je continue à partager ma découverte des enregistrements de Carlos Païta exhumés ou réédités par le Palais des Dégustateurs.
D'autres que moi suivent-ils ces éditions?

8ième Symphonies :
Une vision ultra dynamique de la Bruckner, une vision noire et Bouleversante de la Chostakovitch

Pour moi, la 8ième de Bruckner est la meilleure alternative dans un style diamétralement opposée à la vision de G Wand à Lubeck.
Bien sûr d'autres visions méritent le détour (Célibidache, Haitink..)
Jean Claude Hulot écrit à son propos dans ResMusica
"On retrouve un style de direction à nulle autre pareille dans la Symphonie n° 8 de Bruckner gravée en 1982. Païta, qui choisit l'édition Haas de la version définitive, accentue les contrastes à un point extrême. Les timbales exécutent de fracassantes déflagrations, les cuivres ont des entrées écrasantes, les tempos absorbent un rubato aux limites du raisonnable. Si Païta ne retouche pas le texte lui-même, il modifie tellement les équilibres entre les pupitres qu'on ressort abasourdi de cette lecture ultra théâtrale et cataclysmique. Rien en fait ne rappelle Furtwängler dans cette conception certes impressionnante et néanmoins très émouvante dans l'immense adagio mais qui ne ressemble à aucune autre dans la discographie. L'orchestre ne peut au demeurant pas rivaliser avec les grandes phalanges familières de ce répertoire (Amsterdam, Berlin et Vienne évidemment)."

Mickael Rudy considère la vision de Paita comme la plus représentative des ambiguités de la 8ième de Chostakovitch
Là aussi je cite JC Hulot
"En complément, l'éditeur a exhumé un concert où les mêmes interprètes appliquent un traitement comparable à la Symphonie n° 8 de Chostakovitch (1943). Là encore, Païta s'écarte du reste de la discographie ; ni vision implacablement soviétique de cette sombre page de guerre, comme Mravinsky en demeure le modèle, ni lecture occidentale et décantée comme celle, inaccessible par sa perfection hautaine, de Haitink à Amsterdam (Decca). Reste cependant comme pour Bruckner un voyage sonore très impressionnant et qui laisse l'auditeur sous le choc. Les amateurs de sensations fortes orchestrales seront comblées. Saluons l'hommage à la mémoire d'un maestro singulier en espérant que Le Palais des dégustateurs saura nous rendre les autres gravures d'origine Lodia ou Decca qui firent en leur temps la réputation de Carlos Païta."


On lira aussi avec profit la critique qu'en a fait PJ Tribot dans crescendo magasine
https://www.crescendo-magazine.be/a-la-m...los-paita/

On lira avec profit la critique de Rémy Franck dans Pizzicato (5 Diapasons)
https://lepalaisdesdegustateurs.com/pizz...t-bruckner
Thierry , Grenoble
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https://forum-hifi.fr/thread-18111-post-...#pid748315
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